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Politique Publié le mardi 24 novembre 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Activités politiques / Gnamien Konan: "J’ai tout abandonné pour être candidat"

A l’initiative de la Caravane des incontournables de Gnamien Konan (CIGK), dirigée par Mme Anda, le colonel major Gnamien Konan président de l’Union Pour la Côte d’Ivoire (UPCI) a animé le samedi 21 novembre 2009, deux meetings. Le premier dans la matinée à Adjouffou dans la commune de Port-Bouët à l’endroit des populations et, le second aux II Plateaux les Perles où il a échangé avec les jeunes. A ces deux endroits et à ces différents publics, le candidat aux élections présidentielles a délivré en substance le même message : il est candidat pour donner du travail à tous les Ivoiriens.

Devant ces différents publics, M. Gnamien Konan a souligné que ce jour était particulier car le Conseil Constitutionnel venait de le retenir comme candidat à l’élection présidentielle. Mais que ce fut dur lors de cette aventure qui a commencé le 07 mars 2008, jour où il a officiellement annoncé sa candidature. Depuis ce fameux jour, il a dit avoir été l’objet d’attaques multiples. « On m’a rabâché aux oreilles que je m’étais tellement servi aux douanes et que je voulais maintenant défier mes bienfaiteurs. Mes détracteurs m’ont aussi fait savoir que l’affaire des déchets toxiques n’était pas close et, que des révélations me concernant resurgiraient au moment voulu. J’étais constamment sous pression», a-t-il indiqué. Une véritable inquiétude qu’il a avouée devant ses militants. «J’ai eu peur qu’on invalide ma candidature. Heureusement, ils n’ont rien trouvé contre moi. Allez donc dire à tous les Ivoiriens de sécher leurs larmes. Je suis venu pour résoudre leurs problèmes », a dit le candidat de l’UPCI. Il a rappelé que ces élections étaient extrêmement sérieuses pour n’être qu’assimilées à une simple question de tee-shirt et d’argent. L’exemple le plus patent des enjeux qui attendent les populations est tout simplement à voir dans son sacrifice. « J’ai tout abandonné pour être candidat. C’est la première fois dans l’histoire de ce pays, qu’un homme fait pareil sacrifice alors qu’il était confortablement installé à un poste aussi convoité pour se lancer dans la politique », a-t-il indiqué. C’est pourquoi, selon lui, les Ivoiriens doivent se départir des attitudes dilettantes pour comprendre que c’est leur avenir qui se jouera bientôt. Pour lui, s’il a renoncé à un confort tranquille, c’est à cause d’un appel presque messianique. Celui d’être le seul capable de relever le pays. Les candidats du passé que sont Bédié, Ouattara et Gbagbo sont selon M. Gnamien Konan incapables de réaliser ce projet, car ils sont dépassés. Pour démontrer que ces leaders sont déconnectés, il a montré individuellement leurs limites. Parlant de Gbagbo, il a souligné que celui-ci n’a que le prétexte de la guerre pour se dédouaner de ses limites. « Mais la guerre ne les a pas empêchés de s’enrichir, ou d’aller à la rue princesse ou au stade Houphouët-Boigny », a-t-il scandé. Concernant à Bédié, Gnamien Konan a assuré être sceptique quant à la capacité pour celui-ci d’accomplir ce qu’il n’a pu faire à 55 ans quand il en a maintenant 75. « Sa candidature montre bien qu’il n’est venu que pour son propre intérêt et non celui de la Côte d’Ivoire », a-t-il fait savoir. Parlant du leader du RDR, il s’est dit scandalisé par la position d’ADO sur la crise. « Comment peut-il dire partout qu’il aime la Côte d’Ivoire et dire que cette guerre est juste et bienvenue ? Ces intentions à diriger le pays sont troubles », a dit M. Gnamien Konan. Le combat personnel de ces trois candidats pour lui, est de « mourir au pouvoir ». Selon lui, le seul combat qui vaille aujourd’hui est d’en finir avec le chômage. C’est pourquoi, il se sent investi par Dieu de faire de la Côte d’Ivoire, un pays de travailleurs. Pour arriver au pouvoir, sa méthode est simple. Il y aura environ 11.000 bureaux de vote. Ce qu’il souhaite, c’est d’avoir au moins 100 votes acquis par bureau. « Avec 1.100.000 voix, je suis au second tour, et là il n’y aura plus personne pour nous faire barrage », a affirmé l’ancien directeur des douanes.

Olivier Guédé
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