Radio Jam/ Pour couvrir le fils de son ami François Konian licencie des agents

Ecrit par j-ci.net Le Journal de Connectionivoirienne.net ·

Plus rien ne va à la radio Jam. C’est le moins que l’on puisse dire tenant compte des évènements qui alimentent cette structure ces derniers jours. Que se passe t-il ?

François Konian, le Directeur général de la radio Jam, a viré deux agents en poste dans sa structure. Ce depuis le lundi 30 novembre dernier. Selon des indiscrétions, il a demandé le rapport de communication du groupe musical nommé Afro Djizz. Un groupe managé par la régie publicitaire ARAMIS (elle s’occupe des pubs pour la Société des transports Abidjanaise, (SOTRA). Précisons que ARAMIS et la radio Jam sont liés par un contrat d’échanges marchandises. Mais…

« Vous êtes virés ! »

…bien avant cette date, un point lui avait déjà été fait en octobre. Il l’avait trouvé erroné. Pour lui, le coût de la publicité était trop exorbitant. 18 millions d’espaces publicitaires ont été accordés au dit groupe au lieu de 38 millions sur 2 ans. Soit 9 millions par an. D’où une perte de 20 millions pour François Konian et sa radio. Chose qu’il digère mal. Et pour retrouver ses esprits, il trouve la parade de virer sans préavis deux agents qui étaient en charge du dossier ARAMIS. Or pourtant, c’est un dossier que les personnes licenciées sont venues trouver à la radio Jam. Des personnes qui n’ont jamais eu d’avertissements ni de sanctions. Mais Patrick Moussoh, responsable administratif et financier de la radio, s’est voulu clair en répétant les mots d’ordres reçus par le DG aux deux malheureux, « …quittez les locaux, vous êtes virés… » A-t-il fait savoir.

En effet, cette stratégie de communication d’ARAMIS a été souhaitée par Joël Amos Badi, Directeur général adjoint (Dga) de la radio par ailleurs fils de l’ami de longues dates de François Konian.

Toujours selon nos sources, c’est ce fameux DGA, qui aurait donné l’ordre de façon verbale à Mme N’Guessan, assistante du service antenne et production de faire passer la pub du groupe Afro Djizz. Cette dernière lui demandait chaque fin de mois si la programmation devait continuer. Celui-ci répondait par l’affirmative. Car lui seul est au courant de tous les dossiers de partenariats et des montants. Il connaît bien le quota de communication de chacune des structures. Mais ne voulant pas admettre son erreur, il s’est borné a jeté le discrédit sur ces deux agents au motif que ces derniers n’ont pas attiré son attention sur le fait que les espaces publicitaires accordés à ARAMIS étaient largement au dessus de la moyenne. De son côté il soutient le DG qui sous l’effet de la colère remercie des agents en fin d’année. Non sans menacer de renvoi plusieurs autres.



Le vieux sang, on en veut plus !



Mais pourquoi François Konian s’en prend t-il à des innocentes personnes tandis que le vrai responsable est présent ? A cette question un interlocuteur que nous avons joint par téléphone s’est voulu explicite, « en fait le DG veut se débarrasser de tous les vieux sang. Pis, il préfère rompre les contrats avec les motifs de fautes lourdes pour ne pas avoir à payer les droits de ses salariés. Des salariés qui se voient prélever des cotisations au compte de la Caisse nationale de la prévoyance sociale (Cnps) sans pour autant être déclarés… » révèle t-il sous le couvert de l’anonymat. Et de s’indigner, « vous savez, nos frères qui ont ‘’réussi’’ sont pires que les Libanais, taxés de ne pas respecter les droits de leurs employés. Avec de tels agissements, qu’est-ce que François Konian veut-il que l’on retienne de lui ? Un homme âcre qui refuse de voir la vérité en face. Prêt à sacrifier d’honnêtes citoyens au profit de ses amitiés… » Indique t-il. Toujours selon notre même source François Konian s’apprêterait à vider 17 autres personnes. « Son objectif est de se débarrasser de tous les vieux sang, C’est ce qu’il a commencé en mettant à la porte les deux agents concernant le dossier ARAMIS. 17 autres sont dans son viseur » souligne t-elle. A cet effet il est de plus en plus question de démission de certains cadres de cette radio. Ce, si jamais il arrivait à François Konian de mettre en œuvre son plan machiavélique. Et cela ne fait l’ombre d’aucun doute. Des voix autorisées joints par téléphone ont soutenues être « dans l’incapacité d’aborder ce sujet… » Ont-elles indiqué. Et de se justifier, « il est beaucoup trop délicat… » se dédouanent-elles. Pendant ce temps, l’épée de Damoclès plane dans une radio qui a tous les moyens de révolutionner son secteur d’activité. Nous y reviendrons.

Correspondance d’Hervé d’Anvers depuis Abidjan, pour le journal de connectionivoirienne.net