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Société Publié le mercredi 9 décembre 2009 | Islam Info

Organisation du Hadj en Côte d`Ivoire : Les FDS au service de la réussite du Hadj

S'il y a une corporation qui agit dans le cadre du Hadj de manière efficace, mais discrète et dont on ne parle presque jamais dans la presse, ce sont les Forces de Défense et de Sécurité (FDS). Ils proviennent de tous les corps d'armées et depuis la mise en place de l'aumônerie militaire musulmane, la plus grande partie de ceux qui interviennent dans le cadre de la sécurisation du Hadj, sont des Musulmans. Islam Info a décidé de mettre au grand jour les efforts qu'ils déploient sans retenue pour la réussite du pèlerinage

Présents en Cote d'Ivoire et en Arabie saoudite

En effet, ils proviennent de tous les corps d'armées. Pour ainsi dire, ce sont les militaires parmi lesquels on classe les gendarmes, les pompiers, les membres de la marine militaire, les éléments du GATL, ensuite, les policiers et même des éléments des eaux et forêt, que l'on ne voit pas souvent dans les villes mais plutôt dans les forêts comme l'indiquent leur dénomination. Et tout cela, dans un ensemble et une collaboration parfaite. Mais seules les tenues les différencient.Car, ces derniers, femmes comme hommes, interviennent aussi bien ici au pays qu'au niveau des lieux saints de l'Arabie saoudite.

Cette année, les FDS en fonction au pays sont placés sous l'autorité du colonel Mahamat Djima militaire de carrière et ceux en Arabie saoudite sous le commandement du colonel des douanes Habib Salah. Ce qui les caractérise, c'est la dévotion avec laquelle ils accomplissent leurs tâches non seulement de sécurité, mais également de conseil et d'assistance. Par conséquent, il n'est pas rare de voir ces vaillants soldats et soldates transporter les charges des pèlerins et pèlerines, les aider à s'orienter, les faire monter dans les cars réservés au transport en direction l'aéroport. Leur attitude tranche avec l'image que l'on se fait à tort ou a raison des "corps habillés"qui sont formés selon l'entendement général, pour réprimer


Sécuriser les biens des pèlerins et les encadrer

Quand on les interroge, ils affirment faire leur travail dans le cadre d'une mission à eux, confiée par leurs supérieurs hiérarchiques .Dans ce sens, ils doivent s'exécuter comme c'est le cas dans l'armée et la police. Mais, la particularité, c'est qu'ils sont sur un terrain religieux toute chose qui les amène à se surpasser non seulement pour avoir l'assentiment de leurs supérieurs hiérarchiques, mais en plus, l'agrément d'Allah.

C'est ce que confirme ici le lieutenant Kamagaté, une dame qui a déjà effectué le hadj à deux reprises et qui vient de passer 18 mois au Tchad dans le cadre de l'aide humanitaire de l'ONU. «Nous sommes en mission mais en plus nous avons le sentiment d'accomplir une tâche religieuse vis-à-vis d'Allah. En plus, la majeure partie des pèlerins est âgée. Ils peuvent par conséquent être nos pères et nos mères. Concernant notre tâche, elle peut à première vue paraître facile Cependant, Parfois, les esprits s'échauffent dans la mesure où tous les accompagnateurs veulent franchir le cordon de sécurité. En ce moment nous sommes obligés d'utiliser la force tout en y mettant la manière. Par ailleurs, vous conviendrez avec nous que tous ceux qui sont ici ne sont pas animés forcement de bonnes intentions. Vous savez que les pèlerins portent des bagages précieux surtout au retour. Il faut que nous fassions en sorte qu'ils ne les perdent pas».

Une responsabilité devant Allah et devant les Hommes

Sur les lieux, ce jour 05 novembre 2009 correspondant au jour du quatrième vol en direction de l'Arabie saoudite, on remarque la présence de l'aumônier militaire, l'imam DOLE de la mosquée d'Akouédou qui est très heureux du travail de ses protégés:«Nous pensons que les tâches se font au sein de l'aumônerie de manière séparée, mais coordonnées. Nous autres aumôniers militaires au nombre de six, affectés dans chaque corps d'arme, nous nous chargeons de la formation spirituelle qui permet d'agir sur le terrain avec la présence d'Allah»
Cette assertion est confirmée par Soro Seydou, gendarme de son état pour qui; « notre travail rentre dans le cadre de notre formation, ce qui suppose qu'il faut une bonne préparation psychologique morale. Cependant, la formation spirituelle fournie par nos imams est un plus qui nous motive encore davantage. Nous savons ainsi que nous avons une responsabilité devant les hommes mais également devant Allah ». Ce même langage est tenu par tous ceux que nous avons rencontrés que ce soit devant le car pour l'embarquement en direction de l'aéroport , mais aussi devant la grille de sécurité entre les pèlerins et les accompagnateurs, ou à l'enregistrement des passeports, etc.

Jouer sa partition au service de l'islam

En définitive, ce qu'il faut retenir est résumé ici par Touré Moussa, policier se chargeant de l'embarquement des pèlerins:«nous devons tous servir notre religion en fonction de notre formation. Les médecins se chargent de l'encadrement sanitaire, les imams de l'encadrement spirituel, les assistants sociaux des problèmes sociaux, nous les membres des FDS, nous nous chargeons de la sécurité des pèlerins. De la sorte, tout le monde joue sa partition pour le développement de l'islam en Cote d'Ivoire»

kemebrama@hotmail.com

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