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Politique Publié le mardi 5 janvier 2010 | Le Patriote

Tenue des élections dans deux mois - Gbagbo a raison de le dire

Dans deux mois, les Ivoiriens auront, enfin, l’opportunité de choisir leur nouveau président de la République. C’est le chef de l’Etat sortant, Laurent Gbagbo, qui en a donné la confirmation dans le discours solennel de nouvel an à la Nation, le jeudi dernier. « Nous savons, de manière certaine, que dans deux mois, nous aurons les élections », a-t-il lancé d’un air rassurant. Un discours politicien pour ne pas se mettre à dos les Ivoiriens et la communauté internationale de plus en plus exaspérés de cette situation d’exception ou volonté réelle d’un président illégitime depuis 2005, résolu enfin à se soumettre aux suffrages du peuple ? En tout état de cause, l’homme a pris à témoin l’opinion nationale et internationale. Le caractère solennel de son discours ne permet pas de douter de ses bonnes intentions. Il faut donc le prendre au mot. Même si le leader de la Refondation a habitué ses compatriotes à de revirements spectaculaires, il est à noter que les élections sont plus que jamais à portée de mains. En d’autres termes, il a raison de dire effectivement que les élections se tiendront dans deux mois. Car, les tâches essentielles du processus électoral sont déjà réalisées. Le disant, il conforte le Cadre permanent de concertation (CPC) dont la dernière réunion en date s’est tenue à Ouagadougou, le 03 décembre dernier. En effet, au cours de ce conclave, les membres du CPC, qui regroupe Gbagbo lui-même, le Premier ministre Soro, les présidents Ouattara du RDR, et Bédié du PDCI-RDA et le facilitateur Compaoré, ont entériné la non tenue des élections le 29 novembre 2009 pour des raisons de contraintes d’ordre technique et financier. Par la même occasion, ils ont relevé d’importantes tâches restantes à réaliser avant d’aller à la consultation du peuple. Il s’agit évidemment de la confection de la liste électorale définitive, la distribution des cartes d’électeurs et cartes d’identité nationale. En conséquence, le CPC a établi un chronogramme précis. A savoir, le mois de décembre 2009 réservé à la gestion du contentieux de la liste électorale provisoire. Ce qui a été fait nonobstant les intrigues du clan présidentiel. Ainsi, la question identitaire qui est le nœud gordien de la crise est en train de trouver une solution durable. Janvier 2010 sera consacré à la production et publication de la liste électorale définitive, des listes d’émargement par bureau de vote ainsi que des cartes d’électeurs et des cartes nationales d’identité. Et courant février 2010, les cartes d’électeurs et des cartes nationales d’identité devront être distribuées.
Et naturellement fin février - début mars 2010, le premier tour de l’élection présidentielle doit pouvoir être effectif. C’est fort de ce calendrier précis et réaliste que le CPC a invité la CEI à proposer au Gouvernement une date, le plus tôt possible, pour le premier tour de l’élection présidentielle. Les Ivoiriens espèrent que Laurent Gbagbo, qui est le chef de l’Etat sortant, saura jouer sa partition en débloquant effectivement le budget nécessaire afin que la Commission électorale indépendante puisse organiser l’élection présidentielle à la date qu’elle aura proposée.
Ibrahima B. Kamagaté
trait d’esprit Démagogie
L’Article 35 est confligène. Ainsi parle désormais Le Séplou. Il promet la révision. Le FPI pendant dix ans en a fait son programme de gouvernement. Le ET et le OU. Exclusion des principaux leaders politiques des élections en 2000. C’était la fin de la Côte d’ivoire. Tout d’un coup, Le Séplou change de langage. Le pense-t-il vraiment ? Certainement pas. Sans l’ivoirité, son camp n’aura aucun thème de campagne. Juste des propos en l’air comme il sait si bien les tenir.
Sanga
Vœux de la classe politique
“Que chacun joue franc-jeu”
Amadou Soumahoro (RDR) :
« Que Dieu inspire les différents acteurs du processus »
L’année 2009, pour nous, a été une année de symphonie inachevée. Parce que nous avons nourri l’espoir que les élections allaient se tenir comme l’avaient convenu et proclamé les différents acteurs de la vie politique ivoirienne. Malheureusement, encore une fois, les élections n’ont pas eu lieu. Pour nous et pour la grande majorité des Ivoiriens, cela a été une déception, parce que retardant la remise de la Côte d’Ivoire sur les rails du développement. 2009 a donc été une année d’espoir déçu. Cependant, au plan politique, s’agissant de notre parti, le RDR 2009 a été une année de réaffirmation de la foi et de la capacité du RDR. Cette capacité qui a été démontrée à l’occasion des tournées du président de notre parti le Dr Alassane Dramane Ouattara. Le RDR a démontré qu’il couvrait la quasi-totalité de l’ensemble du territoire national. Pour 2010, nous souhaitons bonne et heureuse année à tous les Ivoiriens. Nous prions surtout, afin que février ou mars 2010 voit enfin les élections se tenir. Nous souhaitons également que Dieu inspire les différents acteurs politiques, le chef de l’Etat, la Commission électorale indépendante (CEI) et tous les protagonistes du processus électoral, afin qu’ils donnent à la Côte d’Ivoire sa première véritable élection démocratique. Et naturellement, nous formulons le vœu que ces élections voient la victoire du président Alassane Dramane Ouattara, seul candidat aujourd’hui capable de répondre aux immenses défis qui se présentent à notre pays.

Alphonse Djédjé Mady
(PDCI-RDA) :
« Que la Côte d’Ivoire retrouve enfin le bout du tunnel »

En 2009, nous avons progressé lentement, mais nous avons quand même progressé sur la route de la paix. Des actes importants ont pu être posés et nous mène irrémédiablement vers des élections inéluctables. Nous pensons que nous devons continuer cet effort en allant au rythme conseillé. Pour que la souffrance des Ivoiriens, qui a si duré, connaisse son terme. Des avancées ont été faites et il faut que les Ivoiriens le perçoivent et soient animés de sincérité et de bonne foi, afin de sortir de cette crise par la voie pacifique. Et que la démocratie joue en plein, pour permettre aux Ivoiriens de se doter de responsables légitimes qu’ils souhaiteraient avoir. Mes vœux sont donc des vœux de paix et de réconciliation. Cela, de sorte à permettre au pays de connaître enfin le bout du tunnel et d’aller à des élections qui soient génératrice de paix et de prospérité, afin que les Ivoiriens se retrouvent. Et que la main dans la main, nous puissions bâtir, malgré nos différentes conceptions, un pays qui appartienne à tous.
Sidiki Konaté (Forces Nouvelles) :
« Que chacun joue franc-jeu »
Pour 2009, nous retenons que le processus a été consolidé. Nous avons pu donc mener toutes les grandes opérations, notamment l’indentification, l’enrôlement électoral et l’unification. En 2010, nous allons, bien entendu, parachever ces questions. C'est-à-dire, délivrer les cartes d’identité et boucler la réunification du pays à travers le déploiement du CCI. Nous pensons que le trimestre 2010 va donner des gages pour l’organisation d’élections justes, démocratiques et transparentes cette année. Notre vœu est donc que la Côte d’Ivoire aille aux élections dans la paix. Et que chaque Ivoirien soit en bonne santé et soit épris de paix. Aussi, que chaque Ivoirien soit sincère. A cet effet, nous en appelons à la responsabilité de tous les acteurs politiques. Il faut que chacun comprenne qu’il faut jouer franc-jeu, pour que la paix demeure et que les élections se fassent tel que chacun le souhaite, dans la transparente et surtout dans la tranquillité.
Akoun Laurent (FPI) :
« Que la paix soit consolidée dans la prospérité »
Nous souhaitons pour 2010 que la Côte d’Ivoire aille aux élections dans la paix. Et que cette paix soit consolidée dans la prospérité. 2009 a été pour nous une année riche en évènements qui fondent aujourd’hui l’espoir que nous avons de faire de la Côte d’Ivoire un pays où les hommes et les femmes vivent dans la paix malgré leurs différences. Durant 2009, nous avons parcouru le processus électoral, de l’opération d’enrôlement jusqu’à l’établissement de la liste électorale provisoire. Cela est extrêmement important. Et nous ne pouvons que nous en réjouir. Tout en souhaitant bonne et heureuse année 2010 à toute la population ivoirienne.
Alassane Salif N’Diaye (UDPCI) :
« Que la Côte d’Ivoire connaisse enfin
des élections »
Le bilan de 2009 pourrait s’établir sur trois volets. Le premier, c’est la mise en œuvre du processus de sortie de crise. A ce niveau, je pense que nous avons connue une sorte de pincette de n’avoir pas vu les élections se dérouler en novembre 2009. Pourtant, nous avions beaucoup d’espoir. La deuxième chose, c’est que nous constations que beaucoup de discours dépassés commencent à refaire surface. A savoir les discours identitaires, le problème de « désarmement avant les élections » et la question de fraudeurs sur les listings électoraux provisoire. Cela nous inquiète, d’autant plus que nous ne comprenons pas que ceux qui parlent de fraudeurs sont ceux-là même qui font la fraude. Cette manière du camp présidentiel est toujours la même. Il s’agit de la même stratégie et de la même façon de procéder. C'est-à-dire que chaque fois que nous avançons vers les élections, le camp présidentiel s’arrange à trouver des arguments et des obstacles pour bloquer les choses. Or, nous sommes tous disposés à aller à ces élections. Troisièmement enfin, nous constatons que 2009 a permis à tous les Ivoiriens de connaître désormais ceux qui veulent aller aux élections et ceux qui ne veulent pas aller aux élections. Ceci dit, nous pensons qu’il faudrait que la bonne foi habite les uns et les autres. Que la vérité soit dite en toute chose. Et que tout le monde prenne l’engagement afin que la Côte d’Ivoire connaisse enfin des élections et qu’elle retrouve ses institutions. Que l’Etat fonctionne afin que nous puissions sortir de cette turpitude que nous connaissons depuis tant d’années. Aux Ivoiriens et aux Ivoiriennes, nous disons que chacun est concerné par cette affaire. Tous, nous souffrons. C’est donc ensemble que nous devons sortir de cette souffrance. 2010 doit donc nous permettre de connaître la paix, avec un président de la République qui pourra remettre le pays sur les rails du développement.
Kouablan François (PIT)
« Que chacun des acteurs respecte sa parole donnée »
2009 avait été décrétée comme étant une année électorale. Cela a laissé plané l’espoir chez tous les Ivoiriens. Si nous avons noté des avancées au niveau du processus d’identification et de l’enrôlement électoral, il n’en demeure pas moins que nous sommes restés sur une note très amère concernant le report de la date des élections qui étaient prévues pour le 29 novembre 2009.
Pour cette année 2010, nous souhaitons que chacun des acteurs respecte sa parole donnée. Nous avons toujours dit que c’est à la suite des élections mal organisées que nous sommes arrivés à cette crise. Alors pour en sortir, il faut des élections justes, transparentes et équitables. Nous souhaitons donc que 2010, surtout le premier trimestre qui a été indiqué, soit respecté. Et que l’on permettre enfin aux Ivoiriens d’arrêter de vivre dans l’incertitude.
DS
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