x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le jeudi 7 janvier 2010 | Le National

Présidentielle prochaine : Comment Gbagbo a damé le pion à ses adversaires ?

Voici maintenant huit ans que dure la crise ivoirienne et les populations attendent patiemment le dénouement de cette crise qui n'a fait que trop de victimes. Si jusque-là, le Chef de l'Etat, a tout fait pour colmater les brèches, le Président Gbagbo est conscient que la crise doit prendre fin. Ce, depuis longtemps. Pour le bonheur des Ivoiriens et de tous ceux qui vivent en Côte d'Ivoire. Jamais dans ce pays sous l'ancien régime, on a vu un Président souffrir pour ses idées. Pour les idées qu'il nourrit pour sa patrie. Laurent Gbagbo a été combattu. Combattu inutilement parce qu'on voyait venir ses grands chantiers. Il ne fallait donc pas lui laisser le temps de rentrer dans l'accomplissement de son programme. Aujourd'hui, si nous voyons pleinement le dos du nageur, c'est parce que beaucoup d'eau a coulé sous le pont. Et les Ivoiriens qui ont une grande capacité à analyser les situations ont compris que la Côte d'Ivoire a été attaquée dans la nuit du 18 au19 septembre 2002 parce qu'un homme gênait des intérêts quelque part. Il faut le dire tout net. Qu'on l'aime, qu'on ne l'aime pas, le Président Gbagbo est en train de gagner son combat s'il ne l'a déjà gagné parce qu'en face de lui, il n'y a pas d'adversaire. Nous le disons, car l'opposition ivoirienne ne doit pas rêver. Selon ce que nous savons de la démocratie, elle se pratique toujours par un pouvoir et un contre pouvoir. Ce contre pouvoir doit exister pour amener le pouvoir en place à prendre conscience de ses insuffisances. En Côte d'Ivoire, ce tableau là est inexistant pour la simple raison que nous avons une opposition qui, au lieu de chercher le pouvoir d'Etat en vue de contribuer au développement de son pays, verse dans l'irrévérence, l'invective et tout ce qui peut la tirer vers le bas. N'a-t-on pas coutume de dire que, " un chien qui veut mordre ne montre pas ses dents " ? Un adage qui ne sied pas du tout à notre opposition. A aucun moment elle présente aux Ivoiriens un programme de gouvernement qui puisse la crédibiliser. On se rappelle que lors de la rencontre du Président Gbagbo avec la jeunesse ivoirienne au stade Jesse Jackson de Yopougon, il avait fait la promesse ferme de leur offrir des emplois une fois élu. Pour montrer sa bonne foi, le Chef de l'Etat a pris des engagements en signant un protocole d'accord avec cette jeunesse là. " Avec cet accord que j'ai signé avec vous, je suis dans l'obligation de tenir mes promesses. Si je ne les tiens pas, prenez vos responsabilités vis-à-vis de moi " avait affirmé le Président Gbagbo lors de cette rencontre. Comme pour dire aux uns et aux autres que le respect de la parole donnée doit être un sacerdoce. Mieux, pour aller loin dans ce que le premier des Ivoiriens réserve à son peuple, il a édité le livre " Bâtir la paix sur la démocratie et la prospérité " pour signifier à ses détracteurs qu'ils peuvent le prendre aux mots si demain, il ne respecte pas ce qu'il a dit, à savoir ses engagements. Qui mieux que lui, a une politique palpable, pragmatique et dépourvue de toutes fioritures ? Avec Gbagbo, nous quittons le domaine du sensationnel, de l'irrationnel comme ceux qui promettent des milliards alors que Kong se meurt pour rentrer dans le réel. 2010 viendra le confirmer avec les élections présidentielles qui se tiendront pour clore définitivement le débat sur l'audience du Président Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire.

Claude Lauren
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ