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Politique Publié le lundi 18 janvier 2010 | Notre Voie

Adama Bictogo (RDR) à propos de la crise à la CEI :“Les craintes du FPI sont normales et légitimes”

Adama Bictogo, directeur régional de campagne d’Alassane Ouattara dans l’Agnéby, était l’invité, samedi dernier de “la semaine en revue”, une émission de la radio ONUCI-FM. Nous vous proposons la réaction de Bictogo sur l’affaire Mambé. A propos du soutien apporté par le RHDP au président de la CEI et des accusations portées par le camp présidentiel “De mon point de vue, aussi bien le clan présidentiel que l’opposition ne devraient ni soutenir ni accuser. Aucun camp ne devrait confirmer ni infirmer, parce que la Commission électorale est indépendante. Robert Beugré Mambé même s’il représente un parti politique, dès lors qu’il est le président de la Commission électorale indépendante, doit se départir de ses habits d’homme politique. A partir de cet instant, il ne peut avoir de soutien d’un parti politique ou subir les accusations d’un parti politique. C’est pour cela que tous les hommes politiques devraient avoir de la retenue pour laisser le Premier ministre gérer ce dossier. Il faut faire confiance au Premier ministre. Il faut laisser Guillaume Soro mener ses enquêtes; c’est à lui de le faire, c’est à lui de venir s’adresser aux Ivoiriens sur les capacités de la CEI à nous envoyer aux élections dans la transparence et l’équité”. Comment rassurer toutes les parties avant le scrutin? “La tâche de rassurer toutes les parties avant les élections incombe au Premier ministre. Je crois que le Premier ministre, fort de toutes les informations en sa possession, doit donc adresser un message aux Ivoiriens; lequel message devrait situer les différentes responsabilités, en tout cas éclairer les Ivoiriens et l’opinion internationale et rassurer les uns et les autres sur la prise en main par lui-même du suivi des élections”. Des craintes du FPI à propos de cette crise de la CEI “Le FPI a raison d’avoir des craintes et ces craintes sont légitimes. C’est son droit de s’assurer que les 429 000 personnes en question n’ont pas été reversées dans le fichier électoral. Pour moi, la démarche du FPI doit être de se rapprocher du Premier ministre pour obtenir un gage sur le reversement ou pas des 429 000 individus dans le fichier électoral. S’il y a eu reversement, il faut les identifier et les ressortir. Mais, pour l’heure, il n’y a aucune information qui permet de le dire; et le premier ministre lui-même l’a dit. Il a la lourde responsabilité de conduire le processus. Il l’a réussi jusqu’à présent.

Je crois qu’il n’y a pas de raison à ce que les différents acteurs ne lui fassent pas confiance”.

Source : ONUCI-FM
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