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Faits Divers Publié le mardi 19 janvier 2010 | Nord-Sud

Un sergent plumé

Il a cru faire une bonne affaire en achetant en juin 2009 un terrain à Gonzagueville. Un problème se pose au moment où il engage les frais pour démarrer les travaux de construction sur son lot. Allétié Franc Harding, sergent de police, le tout nouvel acquéreur, est roulé dans la farine par Bakayoko Gaoussou. Le flic lui avait remis la somme de 635.000 Fcfa destinés à l’achat de 1170 briques, 5 tonnes de gravier, 8 tonnes de ciment et 22 poteaux de fer. « Je lui ai réclamé mon argent car il a été incapable de me présenter les matériaux de construction. Il m’a tourné en bourrique », soutient le policier qui met la main sur l’indélicat commerçant six mois plus tard. Au commissariat de police du 24ème arrondissement, où il est entendu, Gaoussou affirme qu’il a revendu une partie de la marchandise. « Le reste se trouve dans mon magasin. Mais je ne suis pas en mesure de lui donner l’argent du matériau vendu parce que je l’ai utilisé pour l’achat de mes marchandises », se défend-il. C’est le tribunal qui décidera à quelle sauce le prévenu sera mangé.

On vole pour bien vivre
Ouattara Soualio était plutôt sur ses gardes. Ce chauffeur de taxi de 34 ans a trouvé suspecte l’attitude de ses clients embarqués à Marcory. Ils se nomment Bamba Ibrahim et Dago Séry Boris Gael Igor. Soualio les a conduits au commissariat de police du 3ème arrondissement, à Adjamé. Il explique son geste. « Dans la nuit du 29 décembre il était 21h, quand ils ont embarqué à Marcory Résidentiel pour le Plateau (Sorbonne). Chemin faisant, ils ont changé de destination pour l’état-major. A l’approche de ce lieu, ils ont décidé de se rendre à Adjamé (quartier Rouge) », affirme-t-il. Selon lui, ce changement brusque de destination lui a paru suspect. « On ne sait jamais ce qui pouvait arriver dans ce quartier réputé dangereux. Je les ai donc conduits ici », ajoute Soualio. Les deux clients lui donnent raison. Puisqu’ils avouent être des truands. « Nous avons volé plus de 50 portables. Nous sommes des démunis. C’est le vol qui nous permet de vivre décemment », affirment les deux bandits.

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