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Showbizz Publié le lundi 25 janvier 2010 |

Johnny Lafleur: "Une femme, pour m’avoir, doit mettre le prix..."

Il fait partie des artistes qui ont une grosse côte de popularité auprès des ivoiriens. Et surtout des femmes. Comment Gnohouly Johnny Lafleur a-t-il passé les fêtes de fin d’année ? Surprise, surprise !

• Bonne année à toi, Johnny ?

- Bonne et heureuse année à Top Visages également (avec un large sourire)

• Comment se sont passées les fêtes?

- Les fêtes se sont très bien passées. J’ai été énormément sollicité pendant cette période.

• On t’a vu d’ailleurs dans un grand magasin de la place où tu t’es transformé en animateur ?

- Bien sûr, puisque tout le monde sait aujourd’hui que je suis l’artiste que tous les ivoiriens estiment beaucoup. Donc, les responsables d’un hypermarché ont bien voulu m’appeler pour animer les stands pendant les fêtes de fin d’année. Pendant deux semaines, j’étais sur pied de 9h à 22 h.

• Johnny, toi qui es un mec si disponible pour les belles femmes de Côte d’Ivoire, comment as-tu pu les abandonner pendant les fêtes pour te retrouver dans un magasin ?

- Bêh non ! Au contraire, c’était chouette! Parce que je n’étais pas animateur dans n’importe quel magasin. Et lorsqu’on t’invite pour animer dans un tel centre commercial, c’est que tu es la star des stars. Tu es une référence (Il rit). Et le contrat dans ce magasin valait la peine. Toutes les femmes venaient là-bas pour me voir. Elles savaient que j’étais dans cette grande surface. Et ma présence y attirait chaque jour beaucoup de femmes. C’était beau à voir (il se marre encore).

• Tu dis toujours aux femmes que tu es un homme à louer. Pendant ces fêtes, est-ce qu’il y a eu des candidates pour le faire ?

- Tiens, tiens…Vous faites bien de souligner ce fait-là. Les prétendantes, il y en avait beaucoup. C’est un principe qui est connu. Toutes les femmes savent bien que j’ai dit cela. Et je suis un homme à louer, parce que quand on est un monsieur comme Johnny, si ça devrait être facile de m’avoir, c’est moi qui serais le grand perdant. Donc, il faut que les femmes mettent le prix pour m’avoir.

• La lutte était donc serrée…

- En tout cas, la lutte était serrée. Surtout pour celles qui avaient les gros moyens. Et les enchères montaient. Elles étaient sérieusement montées et cela m’a fait du bien. Financièrement, ça valait le coup et ça m’a arrangé (il rit aux éclats).

• Les enchères sont montées jusqu’à quel niveau ?

- Il y a une dame qui a su mettre le prix pour m’avoir. Elle m’a donné une avance, en espèces, d’un million de FCFA au départ. Cela m’a plu et convaincu. Depuis les fêtes, on a un contrat d’amour et je suis à sa disposition pour trois mois. Elle va me donner le reste de ce qu’elle me doit avant la fin de la période convenue. Donc, c’est trois mois renouvelables. C’est-à-dire janvier, février et mars. Si on doit continuer, on signera un autre contrat comme chez les footballeurs.

• Sacré Johnny! lorsqu’elle a payé, où as-tu passé la soirée avec elle ?

-Nous avons passé la nuit du réveillon chez moi, à Marcory, jusqu’au petit matin. Mais avant, pendant la matinée, nous sommes allés manger dans un bon restaurant de la place. La soirée était super agréable chez moi. Et imaginez le reste. (Il rit)

• Tu peux nous dire le nom de la dame ?

- Mais non ! Vous ne pensez pas quand même que je vais vous dire son nom ? C’est sous le sceau de la confidentialité. Je n’ai pas le droit de l’exposer. Ce n’est pas un crime que je lui plaise et qu’elle veuille sortir avec moi. On prend du bon temps ensemble et c’est l’essentiel. Elle me doit un reliquat, ne me mettez donc pas en difficulté. (Avec le sourire en coin).

• Bon… passons au foot. Les Eléphants sont en pleine CAN en Angola et on constate que Johnny n’a pas fait de single pour les soutenir. Qu’est-ce qui se passe ?

- J’ai décidé de changer un peu de stratégie. Depuis Sénégal 92, j’ai toujours soutenu les Eléphants par une chanson. J’ai été comblé une seule fois avec la coupe gagnée en 1992. En 1998 au Burkina-Faso, j’ai aussi sorti un single où nous sommes arrivés en quarts de finale. Et puis après cette campagne, j’ai été un peu découragé. Et puis, aujourd’hui, les moyens se font rares. Alors que mes chansons de soutien aux Eléphants sont des autoproductions. Si je pouvais me rendre en Angola, j’allais le faire. Mais, c’est difficile, on essaie de faire avec.

• Tu es de cœur avec eux…

- Oui, je suis de cœur avec nos joueurs. Et je souhaite qu’ils aillent le plus loin possible dans cette compétition.

• Et s’ils se retrouvent en finale, tu ne sortiras toujours rien ?

- Ah! si… Là, je ferai d’une pierre deux coups. Cela va me motiver. Je ferai donc un single pour la CAN en Angola et le Mondial en Afrique du Sud.


• Tu avais aussi un album de variétés en préparation depuis quelque temps. Qu’est-ce qu’il devient ?

- Il sera prêt effectivement au mois de février prochain. Tous les rythmes qu’on connaît vont se retrouver sur cet album. Il y aura du slow, du ziglibity, de la pop music, du zouglou, etc. C’est pour servir tout le monde, en quelque sorte. L’œuvre comportera douze titres. Je chante l’amour et le quotidien des ivoiriens.

• Tu vis quand même plus de tes spectacles ?

- Tout à fait. Les spectacles privés me rapportent beaucoup. Pendant les fêtes de fin d’année, c’était mon ‘’gombo’’ principal. Je décroche aussi des gros contrats dans les sociétés pour les animations. Les gens commencent à découvrir plusieurs facettes de Johnny Lafleur maintenant. Ce qui n’était pas le cas auparavant. Je suis sollicité dans plusieurs domaines. Donc, je vis aisément et décemment de mon art.

• Même si les mauvaises langues n’hésitent pas à te traiter de gigolo ?

- Oh ! Mon style n’a rien d’un gigolo. Je vends mon art, mon image et ma starmania. Une femme, pour m’avoir, doit mettre le prix et cela n’a rien à voir avec un gigolo. Je suis la star des stars ivoiriennes et les femmes doivent mettre les moyens pour me conquérir.

• Quels sont tes vœux pour les ivoiriens ?

- Je souhaite une bonne et heureuse année à tous les ivoiriens, ainsi qu’à mes fans. Que la santé et la paix soient au rendez-vous.

Par Eric Cossa & Patrick Bouyé
ecossa@yahoo.fr
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