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Société Publié le jeudi 28 janvier 2010 | Le Patriote

Déchets toxiques : Parti exiger les 22,5 milliards de Trafigura, Des victimes tabassées et dispersées devant la SGBCI

Le bras-de-fer entre la Coordination Nationale des Victimes des déchets toxiques, dirigée par Claude Gohourou et le cabinet anglais Leigh Day & Co prend une autre tournure. Après le terrain judiciaire, il glisse sur celui de l’affrontement. Hier, plusieurs membres du Comité de gestion mis sur pied par la CNVTD-CI, conduits par Claude Gohourou se sont rendusà la SGBCI au Plateau, la banque où sont logés les 22,5 milliards de FCFA décaissés par Trafigura, suite à un protocole d’accord avec le cabinet Leigh Day & Co, et destinés à indemniser 30 000 victimes. Ils entendaient rentrer en possession de ces fonds, en vue d’une distribution dès le lundi prochain, comme cela avait été annoncé quelques heures plutôt au cours d’une réunion dite de synthèse au Palais de la culture. Rencontre à laquelle, les victimes ont assisté massivement, puisque la salle, forte de 1500 places, affichait complet. Mais, peu avant leur arrivée, plusieurs agents des forces de l’ordre y avaient pris position, avec pour mission de repousser les représentants des associations des victimes réunis au sein de ce comité de gestion. Certains d’entre eux ont même, selon des témoins, été rudoyés par les hommes en uniforme. Toutefois, on ne dénombre aucun blessé grave. Ils n’ont donc pu avoir accès à la banque.

Derrière cette répression, la CNVTD-CI voit une « manœuvre » du cabinet d’avocats anglais.

Rappelons que suite à une requête de la Coordination des victimes auprès du Tribunal, les 22,5 milliards de FCfa avaient été mis sous séquestre le 21 octobre 2009. Et vendredi dernier, la Cour d’appel a décidé de la levée de ce séquestre, mais en ordonnant la mise à disposition des fonds à la CNVDT-CI. Cette décision n’agréé pas du tout le cabinet anglais, qui a décidé de se pourvoir en cassation. Entre-temps, les victimes, qui espéraient toucher enfin les 750 000 FCFA promis à chacune d’elles, devront encore patienter…On le voit, l’affaire des déchets toxiques est loin d’être finie…

Y. Sangaré
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