Bouaké : Eugène Djué en campagne pour Laurent Gbagbo.

Dans le cadre d’une mission de suivi du contentieux judicaire de la liste électorale le ‘’maréchal’’ Eugène Djué membre du haut conseil de la direction nationale de campagne du candidat Laurent Gbagbo et président de l’union des patriotes pour la libération totale de la Côte d’Ivoire (UPLTCI) effectue en ce moment à Bouaké depuis ce mardi une série de rencontre avec les militants et sympathisants du front populaire ivoirien (FPI) et de la mouvance présidentielle.

Après avoir rencontré les directeurs départementaux de campagne (DDC) du candidat Laurent Gbagbo et les fédéraux du département de Bouaké le ‘’maréchal’’ Eugène Djué a échangé hier sur le contentieux électoral avec les commissaires de la majorité présidentielle présents dans les commissions électorales indépendantes (CEI) ainsi que les mouvements et associations issues de la majorité présidentielle. Au sorti de cette rencontre le président de l’UPLTCI a indiqué que d’énormes difficultés ont été enregistrées dans le cadre des audiences sur le contentieux électoral. Notamment au niveau de la communication parce que, aux dires de ce dernier certaines personnes n’ont pas été informées de la date de leur passage aux audiences. Egalement selon Eugène Djué certains absences aux audiences s’explique par le manque de moyen financier pour effectuer le déplacement du village à la ville de Bouaké afin d’assister à l’audience. « Cela a fait que programmer et reprogrammer une deuxième fois le procès les juges ont été obligés de confirmer les décisions de la CEI ce qui est déplorable. Malheureusement il y a encore des cas de ce genre qui existe alors que la justice clôture ces dossiers le vendredi prochain » a expliqué le président de l’UPLTCI. C’est pourquoi selon Eugène Djué son objectif est de réfléchir et voir ensemble avec les DDC et le mouvements et associations la stratégie à adopter afin de pouvoir réussir le maximum de passage parce qu’il ne reste que deux jours. Après quoi il est revenu sur l’affaire Mambé. En réitérant que l’essentiel ce n’est pas la démission du président de la CEI. Mais pour lui c’est de mener une enquête judiciaire afin de rétablir les responsabilités et voir s’il n’y a pas eu d’autres manipulations en dehors des 429.000 cas de fraudes qui ont été signalés.

Dénis KONE à Bouaké