Le Directeur national de campagne du Dr Alassane Dramane Ouattara, le ministre Amadou Gon Coulibaly a mis le pied dans le plat. « Ce sont les militants du FPI, agents à l’Institut National de la Statistique qui sont à la base du problème du fichier des 429.000 noms qu’on aurait tenté d’introduire frauduleusement sur la liste électorale ». C’est la révélation faite par le DNC d’ADO, le samedi dernier, au centre culturel Wormienne de Korhogo où il était l’invité d’honneur de l’Assemblée Générale de la section régionale du Syndicat National des Enseignants du Second Degré (SYNESCI) dans la Région des Savanes. A cette occasion, Amadou Gon a éclairé la lanterne des enseignants qui ont fortement applaudi son intervention. Et pour cause. Désormais, tous ceux qui l’ont écouté savent quelle est la vraie version sur la très bruyante affaire "Mambé Beugré". Ils savent aussi qui en tire les ficelles et surtout les possibles conséquences de ces atermoiements autour de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire. Après avoir donné les détails des raisons bien fondées du reste qui ont abouti à la liste des 429.000 noms qui pose problème, Amadou Gon a précisé que nullement, le président de la Commission Nationale Electorale n’a voulu faire une utilisation frauduleuse de cette liste dont il a fait cas à tous, croyant ainsi apporter sa solution au problème de certains Ivoiriens qui n’arrivent pas à donner les preuves exigées pour établir leur nationalité. Il en a parlé et au Président Gbagbo et au Cadre Permanent de Concertation (CPC). Alors, Amadou Gon de s’étonner : « quelqu’un qui veut tricher ne fait pas ça !». A l’en croire, le problème provient d’une mauvaise foi. En effet, pour faire le croisement populaire, la CEI a envoyé certains techniciens dans les CEI locales pour créer les conditions techniques d’inscription sur la liste électorale, les personnes qui, à l’occasion du contentieux, auront à prouver leur nationalité ivoirienne. C’est donc au cours de cette mission que certains agents de l’Institut de National de la Statistique auraient emporté avec eux, la disquette des 429.000 noms qu’ils ont installée sur des ordinateurs. Cela dit, le DNC d’ADO rassure tout de suite : « aucun nom de ce fichier n’a été transféré sur la liste électorale ». La faute est donc d’avoir installé la liste sur les ordinateurs. Sur cet aspect des choses, le ministre fait une révélation de taille : « investigation faite, on se rend compte que pour beaucoup d’agents fautifs, ce sont des agents de l’INS, militants du Front Populaire Ivoirien qui ont posé cet acte. C’est ça le drame ! » A-t-il dit.
Pour le ministre Amadou Gon, ceux qui ne veulent pas aller aux élections ont ainsi manigancé quelque chose sur quoi ils vont s’accrocher pour tout bloquer. Une réaction paradoxale de la part du camp présidentiel qu’il ironise en ces termes : « Comment des gens qui ont proclamé, il y a quelques temps, à coup de sondages qui ont coûté des centaines de millions et de milliards qu’ils sont les premiers, quels que soient les cas de figure, peuvent-ils avoir peur d’aller aux élections ?»
Et Amadou Gon d’en déduire que désormais, la supercherie de ceux qui ne veulent pas aller aux élections est découverte. Car pour lui : « Aujourd’hui le peuple ivoirien commence à voir très clairement quels sont ceux qui bloquent, quels sont ceux qui ne veulent pas qu’on aille aux élections. Quels sont donc ceux qui veulent que la souffrance des Ivoiriens perdure à côté des opportunités qui s’ouvrent au pays après les élections. Ceux qui étaient masqués, il y a quelques temps et qui faisaient croire qu’ils étaient prêts à aller à des élections sont découverts. Ils ne veulent pas aller aux élections parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas les gagner, car on se connaît. » Et pourtant, selon Amadou Gon Coulibaly, il faut qu’on tourne rapidement la page de la crise par des élections qui ouvrent à la Côte d’Ivoire, de véritables possibilités de progrès. Il en veut pour preuve, les propos du président de la Banque mondiale lors de son récent séjour chez nous et ceux du directeur du Fonds Monétaire International quelques mois plus tôt. Pour l’invité du SYNESCI, section Korhogo, tous ces voyages sont pour les Ivoiriens un message qu’il faut comprendre en ces termes. Toutes ces institutions sont prêtes à nous accompagner sur la voie du progrès et à annuler nos dettes si nous remplissons la condition d’organiser des élections justes. Après cette analyse, le DNC d’ADO, très amer, conclut : « c’est pour cela doivent être condamnées avec l’énergie la plus forte, toutes les actions qui visent à retarder les élections. »
Mack Dakota, Correspondant
Pour le ministre Amadou Gon, ceux qui ne veulent pas aller aux élections ont ainsi manigancé quelque chose sur quoi ils vont s’accrocher pour tout bloquer. Une réaction paradoxale de la part du camp présidentiel qu’il ironise en ces termes : « Comment des gens qui ont proclamé, il y a quelques temps, à coup de sondages qui ont coûté des centaines de millions et de milliards qu’ils sont les premiers, quels que soient les cas de figure, peuvent-ils avoir peur d’aller aux élections ?»
Et Amadou Gon d’en déduire que désormais, la supercherie de ceux qui ne veulent pas aller aux élections est découverte. Car pour lui : « Aujourd’hui le peuple ivoirien commence à voir très clairement quels sont ceux qui bloquent, quels sont ceux qui ne veulent pas qu’on aille aux élections. Quels sont donc ceux qui veulent que la souffrance des Ivoiriens perdure à côté des opportunités qui s’ouvrent au pays après les élections. Ceux qui étaient masqués, il y a quelques temps et qui faisaient croire qu’ils étaient prêts à aller à des élections sont découverts. Ils ne veulent pas aller aux élections parce qu’ils savent qu’ils ne peuvent pas les gagner, car on se connaît. » Et pourtant, selon Amadou Gon Coulibaly, il faut qu’on tourne rapidement la page de la crise par des élections qui ouvrent à la Côte d’Ivoire, de véritables possibilités de progrès. Il en veut pour preuve, les propos du président de la Banque mondiale lors de son récent séjour chez nous et ceux du directeur du Fonds Monétaire International quelques mois plus tôt. Pour l’invité du SYNESCI, section Korhogo, tous ces voyages sont pour les Ivoiriens un message qu’il faut comprendre en ces termes. Toutes ces institutions sont prêtes à nous accompagner sur la voie du progrès et à annuler nos dettes si nous remplissons la condition d’organiser des élections justes. Après cette analyse, le DNC d’ADO, très amer, conclut : « c’est pour cela doivent être condamnées avec l’énergie la plus forte, toutes les actions qui visent à retarder les élections. »
Mack Dakota, Correspondant