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Société Publié le mardi 9 février 2010 | Nord-Sud

Bassam : Des hôtels au bord de la fermeture

Les opérateurs économiques de Bassam se disent lésés par le délestage aux conséquences énormes. Dans les maquis, ce n'est plus la grande affluence. Les grands consommateurs d'alcool ne se pressent plus. On travaille à perte au niveau des maquis. Pour entretenir l'enthousiasme ambiant, chaque maquis est obligé de se doter d'un groupe électrogène pour pouvoir fonctionner correctement. Toute chose qui inquiète les gérants et propriétaires de maquis. La longue coupure d'électricité le week-end a déstabilisé de nombreux opérateurs économiques. «Le week-end dernier, nous avons fait une commande de boisson de 200.000 Fcfa. Les week-ends généralement sont des périodes où nous faisons le plein. Malheureusement à cause des coupures, nous avons travaillé à perte. Les boissons sont restées stockées à cause du manque de courant. Et les clients ont brillé par leur absence. Notre chiffre d'affaires a chuté», s'indigne Vincent Delawson gérant du maquis «le Joker». Pour lui, si la situation reste telle, ce sera la catastrophe. Du côté des hôtels, ce n'est pas la quiétude non plus. On est désemparé. Au Wharf, site hôtelier situé en bordure de mer, on supporte difficilement cette situation anormale. Une bonne partie du chiffre d'affaires est engloutie dans les dépenses notamment le rechargement en gasoil du groupe électrogène. « La semaine dernière, nous avons injecté près de 200.000 Fcfa de gasoil pour alimenter le groupe électrogène. C'est notre chiffre d'affaires qui prendra un coup si la situation perdure», témoigne Ouattara Lacina le gérant. Si le Wharf tient pour le moment, ce n'est pas le cas chez d'autres. L'hôtel Marvin, situé derrière la nouvelle Cie, connaît une descente aux enfers. Aucun client ne pointe du nez depuis le début du délestage. L'établissement n'a pas un groupe électrogène. Les clients ont choisi apparemment d'aller voir ailleurs. La décision de fermer l'hôtel plane comme une épée de Damoclès. «Nous avons perdu notre clientèle. Le programme établi par la Cie ne nous arrange pas. Les coupures se font aussi tard dans la nuit. Nous sommes menacés de fermeture, même si la décision n'est pas encore prise», elle ne saurait tarder, pressent le responsable de l'hôtel.

Emmanuelle Kanga à Grand-Bassam
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