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Politique Publié le jeudi 11 février 2010 | Notre Voie

Pendant que ses partisans brûlent le pays : Ouattara se cache en France

Abidjan, Man, Vavoua, Katiola, Divo …les partisans d’Alassane Dramane Ouattara mettent le feu aux édifices publics et agressent d’innocentes personnes. Ils font régner la violence et la chienlit dans un silence complice du président du RDR au nom de qui, les vandales disent agir. “Refugié” hors du pays, Ouattara observe sans faire la moindre déclaration.

Où se trouve Alassane Dramane Ouattara ? “Il se repose en France avant de reprendre dans quelque temps sa tournée de pré-campagne à travers le pays”, soutient un proche de la direction du RDR. Alassane Ouattara s’était envolé pour Paris officiellement pour “une mission”. Laquelle ? Point de précision. Des sources proches du RDR soutiennent qu’il s’est rendu dans la capitale française pour “suivre ses soins médicaux de routine”. D’autres sources affirment que le président du RDR s’est retiré hors du pays pour ne pas accueillir Robert Zoellick, le président de la Banque mondiale, qui a effectué une visite en Côte d’Ivoire, du 27 au 30 janvier 2010, à la demande du Chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo. Alassane Ouattara qui avait fait croire à ses affidés que seules “ses relations” pouvaient bonifier les rapports entre les institutions de Bretton Woods et la Côte d’Ivoire, aurait perçu cette arrivée de M. Zoellick à Abidjan, comme une humiliation pour lui. Non seulement il n’était pas présent à la rencontre entre le RHDP et le président de la Banque mondiale, le jeudi 28 janvier dernier, mais il n’a pas daigné dépêcher la SG du RDR, Henriette Dagri Diabaté ou l’adjoint de celle-ci, Amadou Gon Coulibaly. Ouattara a préféré désigner une délégation de moindre importance composée de Touré Gaoussou et Maférima Touré. Pour démontrer ainsi son état d’âme face à cette visite de Robert Zoelick en terre ivoirienne.

Vrai ou faux ? Toujours est-il que toutes ces informations livrées par nos sources ont ceci d’important qu’elles dévoilent les non-dits qui enrobent l’absence et le silence de Ouattara. Un silence qui rappelle trait pour trait celui dans lequel, le président du RDR avait sombré avant la tentative de coup d’Etat de septembre 2002 muée en rébellion armée. Alassane Ouatara avait rompu subitement son silence, le 20 septembre 2002, pour soutenir sur une radio étrangère qu’il n’était “ni de près ni de loin concerné par cette affaire”. L’évolution des choses montreront à l’opinion que M. Ouattara était tout, sauf innocent dans cette tentative de renversement du Président Laurent Gbagbo. Un chef rebelle, Koné Zacharia, enfoncera même le clou en affirmant que “c’est Alassane Ouattara qui s’occupait d’eux (les rebelles) lorsqu’ils étaient en préparation au Burkina”. Aujourd’hui encore, l’attitude du président du RDR est la même. Face à ses partisans qui préparent progressivement une chienlit dans le pays, il reste bouche bée. Pas de condamnation, point d’interpellation. Alors que les tribunaux, les sous-préfectures, les préfectures sont mis à feu par des individus se réclamant du RDR. Des individus qui disent être spoliés de la nationalité ivoirienne et qui brûlent tout. Ils auraient pourtant pu user de recours que leur donne la loi. En lieu et place de la violence. Cette politique de la terre brûlée à laquelle se livrent les partisans de Ouattara a tout l’air d’une initiative préméditée. “Il va falloir que les autorités ouvrent les yeux sur les incendies à travers le pays, la guerre du Libéria a commencé de cette façon. Incendies d’édifices publics puis attaques, la nuit, de domiciles dans les quartiers, les uns après les autres”, nous confiait une source crédible qui était à Morovia, quelques mois, avant la guerre civile déclenchée par Charles Taylor en 1990.

Didier Depry
ddepry@hotmail.com
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