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Société Publié le samedi 13 février 2010 | Notre Voie

Coupures d’électricité : La responsabilité de Ouattara

La Côte d’Ivoire gère une insuffisance de production énergétique depuis début février, pour n’avoir pas fait d’investissements. Ce délestage momentané, qui entraîne des ruptures temporaires d’électricité dans certaines villes du pays et certains quartiers d’Abidjan, ajoute à la souffrance des ivoiriens. Et cette situation malheureuse est exploitée pour désinformer l’opinion publique nationale et internationale en écorchant la vérité. A moins de vouloir volontairement nous induire dans le faux.

Parlant de la raison du délestage, Le Patriote, quotidien proche du RDR d’Alassane Dramane Ouattara, condamne le président Gbagbo. Quelle grosse erreur d’appréciation et d’analyse de ce journal en situant les responsabilités… Alors que le vrai responsable de ce délestage est Dramane Ouattara. Le mentor du RDR a posé deux actes majeurs et néfastes qui conduisent aujourd’hui les ivoiriens à des difficultés dans lesquelles le président Gbagbo s’attèle à les sortir. Le premier acte, de manière chronologique, est lointain, la privatisation des sociétés d’Etat ; et le second est proche, la rébellion.

Le 19 septembre 2002, la Côte d’Ivoire est attaquée. La tentative de coup d’Etat se transforme en rébellion. Le père de cette rébellion, selon Koné Zacharia, l’un des acteurs, est Dramane Ouattara. Propos contenus dans des vidéos vendues dans plusieurs coins de rue d’Abidjan. Et lui-même a publiquement dit, quelques semaines avant l’attaque, qu’il allait mélanger le pays…

Cette crise dont nous ne sommes pas encore sorties a divisé le pays en deux : zone sud et zone centre-nord ouest (CNO). Le pays plonge dans une crise militaro-politique qui a des répercussions sur l’économie. Pis, la zone CNO est aussi financièrement isolée. La gestion de la région échappe à l’administration étatique. La consommation d’électricité dans cette partie de la Côte d’Ivoire n’est pas facturée. La Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), qui a à charge la distribution et la commercialisation de l’électricité, y a été chassée. Et, pour des raisons humanitaires, l’électricité n’a pas été coupée en zone sous contrôle rebelle. Durant donc de nombreuses années, l’Etat a fourni l’électricité sans percevoir les taxes devant servir aux investissements dans le secteur électrique. Oui, les investissements n’ont pas été faits à temps est donc faire preuve de mauvaise foi que d’accuser celui qui répare les dégâts causés par d’autres…

La dernière raison, certes lointaine, mais aussi pertinente, est la privatisation des sociétés d’Etat par Dramane Ouattara, dont l’entreprise Energie électrique de Côte d’Ivoire (EECI). En effet, en 1990, lorsque Dramane Ouattara était encore membre du PDCI-RDA, il a été appelé au chevet de la Côte d’Ivoire malade, mal gérée et dépouillée. Sa première grande décision, en tant que premier ministre, a été de vendre des sociétés d’Etat. L’EECI vole en éclats et de ses morceaux naît la CIE. Houphouet agonisant, l’occasion, pour Dramane ouattara a été bonne pour brader les sociétés d’Etat à ses amis français avec qui ils ont partagé les dividendes. La pilule a été amère pour les ivoiriens, car les contrats de dupes ont été difficiles à digérer… De là était né le procès

“Alassane vend et rachète ! ” Ces contrats de dupes ont toujours des répercussions négatives sur les ivoiriens de sorte qu’il est difficile aujourd’hui, la rébellion s’ajoutant, de renouveler le patrimoine de la CIE.
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