Télex

Prières exhaussées

Selon l’adage, tous les jours appartiennent au voleur mais il existe un jour où il tombe dans le panneau. C’est ce qui est arrivé à dame Ato Pauline, ménagère et mère de deux enfants. Pauline volait du charbon de bois lorsqu’elle a été prise la main dans le sac dans la nuit du 20 février, à la Riviéra 2 (Cocody). « J’ai été victime plus d’une fois de cas de vols. Il ne se passait pas de jour sans qu’un sac de charbon ne disparaisse. La nuit des faits, j’ai trouvé la prévenue en train de déchirer un sac pour prendre du charbon. Elle a été appréhendée avec l’aide de témoins de la scène. Au total, j’ai perdu quatre sacs de charbon », souligne la plaignante au tribunal des flagrants délits du Plateau. Elle réclame la somme de 36.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts. Selon l’accusée, qui nie les faits de vol, elle avait été saisie cette nuit-là, par un besoin pressant, se défend-elle, « je me soulageais dans le coin lorsque la plaignante a surgi de nulle part pour me neutraliser ». Ce plaidoyer ne passe pas. Le juge condamne Pauline à 2 mois fermes. Elle doit verser à sa sortie de prison la somme de 36.000 Fcfa à la victime.

Marc en taule pour 300 Fcfa

Kéita Jean Marc doit se mordre les doigts de regret. Pour avoir dérobé trois petites pièces de 100 Fcfa. Car, se justifie-t-il, il voulait acheter de la cigarette. Faute d’argent, il pique dans la poche de Dodo Désiré les espèces sonnantes et trébuchan­tes. Manque de pot pour lui, la victime qui a senti la main intruse se glisser dans sa poche, fait échec au vol. A la barre du tribunal des flagrants délits du Plateau, du 3 mars, l’accusé nie catégoriquement les faits. Il affirme qu’il n’a jamais volé de sa vie. Marc n’a que 24 ans. Mais le juge ne le croit pas puisqu’il l’inculpe. Marc va en prison pour avoir volé 300 Fcfa. Il écope d’une peine de 6 mois fermes.

Du bronze à la place de l’or

L’appétit vient en mangeant, dit-on. Après avoir soutiré la somme de 400.000 Fcfa à Touré Ibrahim, il remet le couvert avec la même stratégie. Elle consiste, pour Traoré Souleymane, à faire croire à ses victimes qu’il possède de l’or. Ce qui n’est pas exact. A la place du précieux métal, le ferrailleur remet du bronze à ses « clients ». Le 21 février au moment où il tentait de vendre le faux or à dame Coulibaly pour une valeur de 3 millions Fcfa, l’escroc est reconnu par sa première victime. Il essaie de prendre la fuite mais l’indélicat est rattrapé. Il comparaît à la barre du tribunal des flagrants délits du Plateau, le 3 mars pour escroquerie et tentative d’escroquerie. Souleymane reconnaît sans difficultés les faits. Sur la base donc de ses aveux, le tribunal le condamne à 24 mois fermes.

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