Les feux de brousse ont encore fait des dégâts dans le département d’Abengourou. Plus de cent hectares de plantations de café, cacao et d’hévéas, ont été détruits dans le canton d’Aniassué. A Niablé, vingt-cinq autres hectares de plantations sont également partis en fumée. C’est ce qui ressort du triste bilan de l’exercice 2008-2009 de l’Ong « Agnia » de ladite localité dirigé par Anoh N’Guetta Hilaire, présenté mercredi dernier au cours de la quatrième assemblée générale tenue à la cour royale dudit canton.
Ce sont une trentaine de planteurs qui ont été touchés au nombre desquels Ano N’Guessan Gilbert, président du Comité de gestion de la filière café-cacao (Cgfcc), qui a perdu à lui seul quinze hectares d’hévéa. A en croire le président du comité de lutte contre les feux de brousse, les auteurs de ce désastre sont à rechercher au sein des exploitants de vin de palme et chasseurs de rongeurs qui s’entêtent à poursuivre leurs activités en période de sécheresse.
Le commandant Assoa, chef du cantonnement forestier d’Abengourou, a pour sa part révélé que les feux de brousse constituent une grave menace. Il suffit, selon lui, de jeter un regard sur les dégâts qu’ils causent pour s’en rendre compte. Il a indiqué que ce sont environ 1000 à 3500 hectares de domaine rural, 500 à 1500 hectares de reboisement, 1500 à 2500 hectares de cultures industrielles (café et cacao) et 5 à 25 villages en moyenne qui sont détruits chaque année par les feux de brousse.
Aussi, a-t-il encouragé les uns et les autres à opter pour le reboisement et à s’intéresser au développement des services environnementaux.
Souri Koné
Correspondant régional
Ce sont une trentaine de planteurs qui ont été touchés au nombre desquels Ano N’Guessan Gilbert, président du Comité de gestion de la filière café-cacao (Cgfcc), qui a perdu à lui seul quinze hectares d’hévéa. A en croire le président du comité de lutte contre les feux de brousse, les auteurs de ce désastre sont à rechercher au sein des exploitants de vin de palme et chasseurs de rongeurs qui s’entêtent à poursuivre leurs activités en période de sécheresse.
Le commandant Assoa, chef du cantonnement forestier d’Abengourou, a pour sa part révélé que les feux de brousse constituent une grave menace. Il suffit, selon lui, de jeter un regard sur les dégâts qu’ils causent pour s’en rendre compte. Il a indiqué que ce sont environ 1000 à 3500 hectares de domaine rural, 500 à 1500 hectares de reboisement, 1500 à 2500 hectares de cultures industrielles (café et cacao) et 5 à 25 villages en moyenne qui sont détruits chaque année par les feux de brousse.
Aussi, a-t-il encouragé les uns et les autres à opter pour le reboisement et à s’intéresser au développement des services environnementaux.
Souri Koné
Correspondant régional
