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Politique Publié le vendredi 12 mars 2010 | Nord-Sud

Géneviève Bro Grébé, pro-Gbagbo, à propos du gouvernement : “Les femmes sont quasiment absentes”

Estimant, hier, face à la presse à Cocody, que la commémoration de la journée internationale de la femme, prévue aujourd'hui, en Côte d'Ivoire « ne doit pas être une vaine célébration », Géneviève Bro Grébé est montée au créneau pour fustiger le recul de la femme dans les sphères décisionnelles. « Nous observons, aujourd'hui, avec beaucoup d'amertume un net recul des femmes dans notre pays depuis la survenue de la guerre. Les différents accords qui placent les partis politiques au centre de tous les débats, n'arrangent guère les choses. Beaucoup a été fait mais beaucoup reste encore à faire, notamment en termes de scolarisation de la petite fille. Les femmes qui sont les premières victimes de cette guerre absurde sont quasiment absentes des cercles de décision », a relevé la conférencière, qui a laissé entendre que « c'est regrettable parce que la Côte d'Ivoire compte au moins 50% de femmes. Elle n'est donc pas unijambiste. Nous nous élevons contre cette faible représentation des femmes ». Dans ses critiques, Géneviève Bro Grébé n'a pas épargné son ancienne formation politique, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (Pdci-Rda), coupable à ses yeux de n'avoir présenté aucune femme dans le gouvernement 2 de Guillaume Soro. « C'est un message fort que ce parti vient ainsi de donner. En ne présentant aucune femme, il démontre que les femmes et les jeunes n'y ont pas leur place », a-t-elle souligné, non sans inviter tous ceux qui se sentent frustrés au sein du parti doyen, de la rejoindre dans le camp présidentiel. Outre, le parti d'Henri Konan Bédié, la présidente des « femmes patriotes » a également rué dans les brancards. Paradoxe, la seule femme et première candidate à une élection présidentielle, Jacqueline Lohoues-Oble ainsi que la présidente de la Commission nationale des droits de l'Homme de Côte d'Ivoire (Cndhci), Victorine Wodié. « Nous ne pouvons pas la suivre parce que lorsqu'on violait les femmes et qu'on les tuait pendant la guerre, on n'a pas vu Jacqueline Obles. Au lieu de cela, on l'a plutôt vu dans le train de Banny avec de faux projets qui ont englouti des milliards. Elle ne doit pas suivre le mensonge », a-t-elle reproché à la première citée avant de blâmer Mme Wodié qui a réagi, selon elle, en retard sur les manifestations consécutives à la dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (Cei).

Marc Dossa
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