Blocage des élections à la présidence de l`Université / Cissé Ibrahim Bacongo fait des précisions : “C`est comme une danse de sorciers”

Depuis le 17 décembre, les élections à la présidence de l`université de Cocody sont à la traîne. Certains accusent le ministre de l`Enseignement supérieur et de la recherche scientifique d`être à la base de ce blocage. Au cours de la conférence de presse qu`il a animée le mercredi dernier, à son cabinet, sur le bilan et les perspectives de l`année 2010 de son ministère, Cissé Ibrahim a mis à profit cette rencontre avec les médias pour clamer qu` "il n`y a aucune manœuvre du ministre à imposer quelqu`un à la tête de l`université. Il y a simplement un problème d`incompréhensions, il n`y a aucune difficulté". A-t-il fait savoir. Concernant la candidature du Pr. Aké M`gbo, 5ème candidat, à la tête de l`université, objet de la crise, le ministre de l`Enseignement supérieur et de recherche scientifique précise que selon les textes en vigueur, fixé par le décret du président de la République, les candidatures doivent être déposées 21 jours avant la date des élections. Les dossiers de candidature de Aké M`gbo ont été déposés un mois après la fixation de la date de délai de dépôt des candidatures. Le comité a dit qu`il est forclos". Tout en ajoutant, "Le ministre ne fait rien du tout. C`est le président qui a pris un décret pour fixer les règles, ce n`est pas moi". Devant la crise née de cette élection, et vu sa complexité, le ministre dit avoir informé le chef de l`Etat en lui demandant de remettre le dossier au Premier ministre. "Le dossier prend des proportions que je ne maîtrise plus, c`est comme une affaire de danse de sorciers(…)Le président a demandé de surseoir à cette élection en attendant que le dossier soit remis au Premier ministre pour qu`il reçoive les protagonistes et trouve une solution". A-t-il indiqué.
Jean Prisca