Sidi Touré, directeur de cabinet du leader du Rdr : “ADO est un humanitaire”

Directeur de cabinet du président du Rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Ouattara, Sidi Touré vient de publier un livre dédié à son patron. Dans cet entretien, il nous explique entre autres les raisons qui l’ont emmené à consacrer un livre à son mentor.

l Qu’est-ce qui vous a motivé à écrire ce livre sur Alassane Ouattara ?
C’est fondamentalement le besoin de témoigner des jeunes. A bien observer les choses, on constate que les jeunes, de façon générale, cherchent des modèles dans la société actuelle, surtout lorsqu’ils se retrouvent dans une société telle que la nôtre dans laquelle on ne fait que la promotion des anti-valeurs. Je me suis rendu compte que les uns et les autres évoquaient une personnalité qui avait marqué leur vie pendant leur jeunesse. Ceux qui ont témoigné dans ce livre, m’ont donc saisi pour que nous puissions essayer de faire aboutir l’écriture d’un livre dans lequel nous expliquerions que la personne qui est combattue depuis un certain temps par les tenants du pouvoir, est en réalité la personne à laquelle tout le monde veut ressembler. C’est donc autour de cette personne, avons-nous pensé, que peut se bâtir une société véritablement nouvelle. Les jeunes qui m’ont contacté, ont donc souhaité que nous puissions mettre tout cela dans un livre afin que tout le monde sache que la personne dont on rêve pour nous sortir des difficultés, vu sa tenue, sa politesse envers autrui existe, que cette personne, c’est Alassane Dramane Ouattara. C’est en définitive, l’ensemble de tout ceci qui nous a amené à la rédaction de ce livre qui est un témoignage intemporel à la fois sur l’œuvre et le caractère humanitaire d’Alassane Ouattara.

En termes de genre, comment définiriez-vous cet ouvrage ?
C’est une compil de témoignages qui touchent la vie et le vécu des jeunes ivoiriens de façon générale.

Où réside finalement votre effort personnel en tant qu’auteur de l’œuvre ?
Si vous lisez très bien l’introduction, vous constaterez que la tentation était grande d’aboutir à l’écriture d’un roman. J’ai les ressources pour la faire mais, je n’ai pas voulu travestir l’émotion contenue dans les témoignages que j’ai recueillis. Je n’ai donc pas voulu trahir les éléments rendus par les différentes personnes qui m’ont contacté étant entendu que les témoignages ont été rendus dans une forme pathétique, simple et accrocheuse. Ne dit-on pas que c’est de la bouche des jeunes que sort la vérité ? C’est donc ce que j’ai voulu mettre en avant. Sinon, l’idée d’écrire un roman continue de germer dans mon esprit.

Le personnage central de votre livre est-il le même que les Ivoiriens ont connu en 1990 ?
Fondamentalement, une personne ne change pas. Déjà en 1990, Alassane Ouattara était un humanitaire. Aujourd’hui, lorsqu’il déroule son programme de gouvernement qui est le « Vivre ensemble », il pense toujours aux jeunes. L’homme est donc resté constant dans sa démarche. De ce point de vue, je peux dire que l’homme n’a pas changé. C’est justement cette constance qui fait sa particularité.

Vous avez tendance à mettre en avant le penchant humanitaire du président du Rdr. Est-ce à dire que c’est un homme nanti de cette qualité que la Côte d’Ivoire a besoin ?
La Côte d’Ivoire en crise a véritablement besoin d’un humanitaire. En effet, quand on est humanitaire, on a beaucoup d’amour pour son prochain. Je ne crois pas que les actuels tenants du pouvoir ont de l’amour pour leur prochain ou pour les Ivoiriens. Sinon, ils auraient compris très tôt que leurs concitoyens souffrent au quotidien dans leur chair et dans leur âme.

Au-delà de sa disponibilité, qu’est-ce que votre livre a l’intention d’apprendre sur ADO que les autres ouvrages n’ont pas encore dit ?
J’essaie tout simplement de faire redécouvrir Alassane Ouattara à une génération qui est en quête de repère. Il y a dans la population, des personnes qui ne connaissent Alassane Ouattara qu’à travers la presse, souvent sous la lumière de commentaires désagréables ou manipulés. J’ai estimé qu’il fallait que quelque chose d’autre soit proposé aux jeunes dans le format qu’ils apprécient pour qu’ils puissent vraiment saisir qui est Alassane Ouattara.

Etiez-vous obligé dans cet exercice de témoigner à votre patron votre admiration sans borne ?
Chacun a un modèle dans la vie. De la même façon que la personne qui a marqué et qui continue de marquer le président Ouattara est le président Mandela, notamment pour la capacité de dépassement de soi, moi je peux affirmer qu’Alassane Ouattara est mon modèle. Cette révélation est cependant dénuée de tout parti pris. J’ai voulu aller au-delà de ces rapports personnels ou professionnels. Tous ceux qui parlent d’Alassane Ouattara ne manquent pas de mettre en avant les qualités de l’homme. Je me convaincs donc que c’est mon modèle et que c’est également le modèle qui peut griser toute la jeunesse ivoirienne.

Interview réalisée par Marc Dossa