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Économie Publié le jeudi 8 avril 2010 | Notre Vision

Trésor et Comptabilité Publique - La gestion de Djédjé Mama au scanner

Une Dame, un nom, un charisme, une rigueur dans le traitement des dossiers, sont autant de qualificatifs et d'atouts que tout observateur averti de la scène économique et politique, pourrait sans risque de se tromper, mettre au compte de l'actuel Directeur Général du Trésor et de la comptabilité Publique. Djédjé Mama Ohoua Simone a, en si peu de temps, réussi à donner au Trésor public ivoirien, ses lettres de noblesse.
Née à Zialégrahio sous préfecture de Gagnoa, Djédjé Mama, diplômée du cycle supérieur de l'Ecole Normale d'Administration (option Trésor), est titulaire d'une licence et d'une maitrise en Droit des Affaires. Elle fait donc ses premiers pas en 1986 au Trésor comme agent à la sous direction du contentieux à la DGTPC. Puis Directeur des Affaires Administratives et Financières au Ministère de la promotion de la Femme en 1991. Caractérisée par l'efficacité dans la discrétion, Djédjé Mama va gravir les échelons de manière remarquable. Ainsi, de 1992 à 1997, elle occupera respectivement les fonctions d'agent à la sous direction des EPN, à la Direction de la comptabilité Para-Publique (DCPP), agent comptable auprès de l'INFAS, Fondé de pouvoir à la paierie générale du Trésor et agent comptable de l'OISSU.
De l'exercice du pouvoir économique

Directeur Général par intérim du Trésor public en Février 2008, Djédjé Mama, a occupé la fonction de Directeur Général Adjoint en Juin 2001. Confirmée Directeur Général le 21 Février 2010, Djédjé Mama ne s'est pas encombré de fioritures pour accorder une interview à un journal de la place lors de son séjour à Yao Kouassikro, dans la sous préfecture de Guibéroua . Interview au cours de laquelle elle a fait savoir le sens de son action en faveur de certains villages baoulés, tangbana et malinké enclavés, en leur offrant 40 Kilomètres de route. Aussi a-t-elle profité de cette opportunité pour faire quelques précisions. Que ses actions liées au désenclavement de ces villages, ne soient pas interprétées politiquement. Car, Djédjé Mama qui fait fi de la politique politicienne, ne manifeste aucune ambition élective, tant au niveau de la mairie qu'au niveau du conseil général. Seul le développement trouve grâce à ses yeux. En témoigne les nombreux dons faits au centre de santé de Gagnoa et des Kits scolaires dans des écoles. Concernant l'institut qu'elle dirige, elle compte apporter une réorganisation de taille à travers une gestion transparente certes, mais bien plus encore, à faire comprendre aux agents, leur rôle et leur responsabilité. De sorte à mettre hors d'état de nuire tout démarcheur véreux visant à ternir cette noble institution dont elle a la lourde charge de diriger. Mettant fin du coup à cette pratique de 10% versé à tout démarcheur auprès des fournisseurs. Lesquels fournisseurs dont les dossiers sont traités avec beaucoup de rigueur et de transparence pour éliminer tout dossier fantaisiste. N'en déplaisent aux fournisseurs véreux et aux partisans de moindre effort prêts à mettre en mal l'économie ivoirienne. Cette rigueur, plutôt bénéfique à l'Etat de Côte d'Ivoire, est à saluer à juste titre. Nous en voulons pour preuves les efforts fournis par Djédjé Mama pour payer certains fournisseurs dans cette atmosphère de récession économique. Où les bailleurs de fonds suivent rigoureusement la gestion économique de l'Etat de Côte d'Ivoire en vue de l'aboutissement du point d'achèvement aux initiatives (PPTE).
De la question des dettes extérieure et intérieure
Ce volet, l'actuelle Directrice générale du Trésor et de la Comptabilité Publique, Djédjé MAMA en a fait sien. Et le travail effectué se passe de commentaire. Tant celle-ci s'y investie totalement afin de réduire considérablement la dette aussi bien extérieure qu’intérieure. En témoigne ces chiffres :
Au titre de la dette extérieure, Il convient de noter que le Service dû s'établit au total à 955,4 milliards repartis en capital à 529,0milliards et en intérêts pour 426,4 milliards.
Ce service dû se décompose en organismes multilatéraux pour 360,0 milliards, en organismes bilatéraux pour 15,2 milliards dont Club de Paris (12,7 milliards), en créanciers privés (dette commerciale) d'un niveau de 556,4 milliards dont Club de Londres pour 486,1 milliards et en souscriptions, contributions, commissions et honoraires à hauteur de 23,8 milliards. Le service total de la dette publique dû à fin septembre 2009 de 955,4 milliards a trait aux arriérés provisoires au 31 décembre 2008 (702,9 milliards) et aux échéances courantes de la période sous revue à savoir du 1er janvier au 30 septembre 2009 (252,5 milliards).
Quant au Service payé, l'on totalise 362,7 milliards, soit 243,2 milliards en capital et 119,5 milliards en intérêts. Il faut savoir que ce service payé se décline en dette payée aux organismes multilatéraux pour 340,2 milliards, aux organismes bilatéraux pour 14,5 milliards, en créanciers privés (dette commerciale) d'un niveau de 6,5 milliards dont à Standard Bank titres BNI (4,2 milliards) et en souscriptions, commissions et honoraires à hauteur de 1,5 milliard. Le service payé de 362,7 milliards a trait aux arriérés (provisoires) au 31 décembre 2008 (276,8 milliards) et aux échéances courantes de la période sous revue à savoir du 1er janvier au 30 septembre 2009 (85,8 milliards). Et ce n'est pas tout. Car l'équipe de Djédjé Mama sous l'impulsion de celle-ci, a également travaillé sur le chapitre des restructurations de la dette extérieure. Ainsi, l'on note à la fin Septembre 2009, une restructuration de 10,8 milliards, soit 10,2 milliards en capital et 0,6 milliard en intérêts. Idem pour les arriérés de paiements. Qui s'élèvent toujours à la même période, globalement à 582,0 milliards, soit 275,6 milliards en capital et 306,4 milliards en intérêts.
Ces arriérés de paiements se décomposent en organismes multilatéraux pour 9,0 milliards, en organismes bilatéraux pour 0,7 milliard relatif au Gouvernement Chinois, en créanciers privés (dette commerciale) d'un niveau de 550,0 milliards dont Club de Londres pour 486,1 milliards et enfin, en souscriptions, contributions, commissions et honoraires à hauteur de 22,3 milliards.
A fin septembre 2009 lesdits arriérés de 582,0 milliards ont trait à ceux arrêtés provisoirement au 31 décembre 2008 à 426,1 milliards et aux échéances courantes de la période sous revue, à savoir du 1er janvier au 30 septembre 2009 à 155,9 milliards.
Pour ce qui est de l'encours de la dette extérieure, il se monte au 30 septembre 2009 à 3867,6 milliards en capital. Et se décline en organismes multilatéraux pour 1223,3 milliards, en organismes bilatéraux pour 1644,5 milliards dont Club de Paris (1604,1 milliards), en créanciers privés (dette commerciale) d'un niveau de 996,3 milliards dont Club de Londres pour 922,0 milliards et enfin, en souscriptions à hauteur de 3,5 milliards.
Au chapitre dit stock de la dette extérieure, il s'affiche à 4449,6 milliards, soit 4143,2 milliards en capital et 306,4 milliards en intérêts au 30 septembre 2009. Aussi, ce stock se détaille en organismes multilatéraux pour 1232,3 milliards, en organismes bilatéraux pour 1645,3 milliards dont Club de Paris (1604,1 milliards), en créanciers privés(dette commerciale) d'un niveau de 1546,2 milliards dont Club de Londres pour 1408,1milliards et enfin, en souscriptions pour 25,8 milliards.

En ce qui concerne la dette intérieure, la situation prend en compte non seulement le secteur bancaire mais également le secteur non bancaire. Ainsi, au niveau de Service dû, il convient de noter qu'il s'établit au total à 432,7 milliards soit 383,9 milliards en capital, 46,7 milliards d'intérêts et 2,1 milliards de commissions et frais. Celui-ci se décompose en secteur bancaire pour 107,2 milliards soit 90,5 milliards au titre de la BCEAO et 16,7 milliards relatifs aux banques secondaires puis en secteur non bancaire pour 325,5 milliards dont 314,1 milliards ayant trait aux valeurs mobilières.
Le service total de dette intérieure dû à fin septembre 2009 a trait aux arriérés provisoires au
31 décembre 2008 (112,1 milliards) et aux échéances courantes de la période sous revue à savoir du 1er janvier au 30 septembre 2009 (320,6 milliards).
Pour ce qui est du service payé, il faut totaliser 298,9 milliards, soit 279,3 milliards en capital, 17,4 milliards en intérêts et 2,1 milliards de commissions et frais.
Ce service payé se décline d'une part, en secteur bancaire pour 12,1 milliards au profit des autres banques secondaires et d'autre part, en secteur non bancaire pour 286,8 milliards dont 283,4 milliards au titre des valeurs mobilières. Ledit service de 298,9 milliards a trait aux arriérés (provisoires) au 31 décembre 2008 (7,5 milliards) et aux échéances courantes de la période sous revue à savoir du 1er janvier au 30 septembre 2009 (291,4 milliards).
Au niveau des restructurations de dette intérieure, il convient de noter qu'à fin septembre, 2009, qu'aucune restructuration n'a eu lieu cette fois-ci. Quant aux arriérés de paiements, ceux-ci s'élèvent à fin septembre 2009, globalement à 131,5 milliards, soit 104,5 milliards en capital et 27,0 milliards en intérêts. Des arriérés de paiements qui se déclinent en secteur bancaire pour 95,2 milliards dont 90,5 milliards au titre de la BCEAO et en secteur non bancaire pour 36,3 milliards dont 30,6 milliards aux valeurs mobilières. A fin septembre 2009, lesdits arriérés ont trait à l'arrêté (provisoire) au 31 décembre 2008 (102,2 milliards) et aux échéances courantes de la période sous revue à savoir du 1er janvier au 30 septembre 2009 (29,3 milliards). Pour l'encours de la dette intérieure, tout se chiffre à fin septembre 2009 à 856,4 milliards en capital. Et cet encours concerne d'une part, le secteur bancaire pour 209,9 milliards, soit 140,7 milliards au titre de la BCEAO et 69,2 milliards pour les banques secondaires et d'autre part, les valeurs mobilières du secteur non bancaire à hauteur de 646,5 milliards.
Au niveau stock de la dette intérieure, on a en capital à 987,9 milliards, à fin septembre 2009, soit 960,9 milliards en capital et 27,0 milliards en intérêts. Un stock qui se décompose d'une part, en secteur bancaire pour 305,0 milliards, soit 231,2 milliards au titre de la BCEAO et 73,8 milliards pour les banques secondaires et d'autre part, en secteur non bancaire à hauteur de 682,9 milliards, dont 677,2 milliards de valeurs mobilières.
Il faut ajouter à toute cette prouesse, les frais d'écolage pour la période de novembre 2009.
De la Rigueur au travail
Qui aime bien, châtie, dit-on ! C'est cela aussi Djédjé Mama, qui pour le bonheur des caisses ivoiriennes et par conséquent celui des populations, n'a pas hésité à retirer à 22 mutuelles et coopératives d'épargne et de crédit, les agréments de fonctionnement. Et ce n'est pas tout. Pour garantir un environnement économique sain, il a été mis en place, le Doing business 2010, qui met un accent particulier, sur l'environnement des affaires. Afin de rassurer investisseurs et partenaires au développement.
Prise dans son rôle de femme d'action dans la gestion des affaires de l'Etat et sa foi en Dieu, Djédjé Mama, arrive à concilier les deux, sans difficulté aucune, pour le bonheur du peuple de côte d'ivoire. Pour dire, qu'une Femme peut également réussir là où des hommes ont fait leurs preuves. Sacrée Dame de fer, Djédjé Mama !
Athanase Zega
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