Présidentielle 2012 au Sénégal : L’opposition dit non à la suppression du second tour

L’opposition tient à la tenue du second tour de la présidentielle de 2012. Elle avertit d’ores et déjà qu’elle s’opposera par tous les moyens à sa suppression.

Le Rassemblement pour le Socialisme et la Démocratie / Takku Defaraat Senegal (Rsd / Tds) de Robert s’opposera, par tous les moyens, à toute tentative de la modification de la Constitution dans le but de supprimer le second tour de la présidentielle. Le débat sur la suppression du second tour agité par certains citoyens ces derniers temps a alimenté les discussions au sein du parti de Robert Sagna, le Rassemblement pour le Socialisme et la

Sauvegarder l’unité de Bennoo

Démocratie / Takku Defaraat Senegal (Rsd / Tds), à l’occasion de sa traditionnelle réunion de bureau politique tenue le 20 avril dernier. Pour l’ex-maire de Ziguinchor et ses camarades, «le deuxième tour est un fondement sacro-saint de notre démocratie et la supprimer c’est tuer purement et simplement la Démocratie». Et ils ne ménageront aucun effort pour s’opposer, par tous les moyens, à toute tentative de tripatouillage dans ce sens de la Constitution. Pour eux, il est inadmissible que les citoyens acceptent une telle «régression». En ce qui concerne la participation à la vie de la Coalition Bennoo, le Bureau Politique «apprécie à sa juste valeur l’esprit d’ouverture de la Coalition à la dynamique des Assises Nationales, dynamique qui s’inscrit dans la perspective d’une unité d’action inclusive et porteuse d’espoir». Les camarades du ministre d’Etat «invitent la Coalition Bennoo Siggil Senegaal à redoubler d’efforts pour sauvegarder son unité et dérouler son plan d’actions jusqu’à l’intérieur du pays». Par ailleurs, Robert Sagna et ses camarades se sont intéressés à la passe d’armes entre les syndicats d’enseignants et leur ministre de tutelle. Ils «s’inquiètent du réchauffement du front social et appelle le gouvernement à user de beaucoup plus de républicanisme pour désamorcer la bombe, d’autant plus qu’il a toujours réitéré, depuis un certain temps, son engagement d’en arriver cette année à zéro protestation».

Bakayoko Youssouf