Police, armée, gendarmerie : Une enquête sur les femmes

Contribuer à l’atteinte du point trois des Objectifs du Millénaire pour le Développement relatif à l’égalité des genres et à la responsabilisation des femmes dans les institutions du secteur de la sécurité et susciter une meilleure connaissance et une bonne compréhension de la situation de l’intégration du genre au sein de la police nationale, de la gendarmerie et de l’armée nationale. Tels sont, entre autres, les objectifs poursuivis par l’atelier de validation de l’enquête sur le « genre dans les institutions chargées de la sécurité en Côte d’Ivoire ». Il se tiendra du 27 au 28 avril au golf hôtel, à Abidjan. Selon les organisateurs, à savoir le comité scientifique du groupe de travail Restructuration et Refondation de l’Armée (Gtrra), le Women Peace and Security Network for Africa (WIpsen-Africa) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (Pnud), la méthodologie utilisée dans le cadre de l’enquête a consisté en un recueil de données et d’informations auprès de sept entités en charge de la sécurité en Côte d’Ivoire. Il s’agit de la police nationale, de la gendarmerie nationale, de l’état-major des armées, du ministère de la Défense, du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, de l’administration pénitentiaire et de l’union patronale des compagnies de sécurité privée. Sur une période d’une semaine, les enquêteurs ont rencontré et interviewé une vingtaine d’officiels et recueilli plusieurs documents stratégiques sur les questions du genre dans les institutions de sécurité visitées. Des informations spécifiques au secteur de sécurité ont été générées et documentées et pourront désormais servir de base de référence pour toute programmation dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité. L’atelier de validation permettra non seulement de vérifier les informations obtenues (tant qualitatives que quantitatives), mais aussi de recueillir des données supplémentaires et de sensibiliser sur la nécessité impérieuse de l’intégration du genre dans les discussions en cours concernant la Réforme du Secteur de la Sécurité.

Bahi K.