Ouganda / Intronisation du plus jeune roi d’Afrique : Oyo Nyimba Kabamba Iguru Rukidi IV investi en présence de Tchiffi Zié

Le plus jeune souverain africain, le roi Oyo Nyimba Kabamba Iguru Rukidi IV, a succédé a son père sur le trône du Royaume Tooro, en Ouganda, le samedi 17 avril 2010. En présence du président Ougandais, SEM Yoweri Museveny et de sa majesté Tchiffi Zié Jean Gervais, secrétaire général permanent du Forum des Rois, Sultans, Princes, Cheiks et Leaders traditionnels africains.

Le destin de sa majesté Oyo Nyimba Kabamba Iguru Rukidi IV, s’est accompli le samedi 17 avril dernier, date à laquelle il a succédé à son défunt père sur le trône du Royaume Tooro, dans l’Ouest de l’Ouganda. Le président de l’Ouganda, Yoweri Museveni, membre d’honneur du Forum des Rois, Sultans, Princes, Cheiks et Leaders traditionnels africains, a assisté, du début jusqu’à la fin, à l’intronisation « du plus jeune souverain du monde », selon ses partisans, de même que sa majesté Tchiffi Zié, qui a effectué le déplacement, afin d’apporter la caution du Roi des Rois, le Malick Moulouk Mouammar Kadhafi, à son jeune protégé. Cette investiture qui démontre, s’il n’est encore besoin, la percée du Forum des Rois, Sultans, Princes, Cheiks et Leaders traditionnels africains en Ouaganda, s’est déroulée dans la pure tradition africaine. « Nos traditions se ressemblent, mais c’est la manière de procéder qui diffère. Mais, j’ai été personnellement émerveillé par la présence du Président de la République de l’Ouganda, qui est resté jusqu’à la fin de la cérémonie. C’est un homme qui respecte les us et coutumes de son pays et son exemple doit faire école dans tous les pays africains », a commenté sa majesté Tchiffi Zié, secrétaire général permanent du Forum des Rois, Sultans, Princes, Cheiks et Leaders traditionnels africains, rentré d’Ouganda le jeudi 22 avril 2010. Il n’a pas manqué de se féliciter de l’unité et de la cohésion qui règne entre les leaders traditionnels africains, d’autant plus qu’une cinquantaine de ses pairs du continent ont pris part à cette investiture. « C’est le symbole très fort de la renaissance de l’unité africaine », s’est-il réjoui.

Olivier Dion