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Art et Culture Publié le mercredi 28 avril 2010 | Le Nouveau Réveil

Lutte contre la piraterie : La brigade culturelle prête à sévir

Au grand bonheur des créateurs de Côte d'Ivoire, le chef de l'Etat a récemment signé une ordonnance relative à la lutte contre la piraterie des œuvres de l'esprit. Suite à cette disposition, des mesures répressives ont été prises par le ministère de la Culture et de la Francophonie en collaboration avec le conseil d'Administration du Burida. Une brigade dite culturelle, chargée de réprimer les pirates, a été mise sur pied avec à sa tête le commissaire Ouattara Francis Directeur de la brigade culturelle que nous avons rencontrée hier, dans le cadre de cette opération. Pour l'officier de police, l'heure est à la phase pratique de la lutte et ce, pour très bientôt : "Nous sommes prêts à faire appliquer sur le terrain les recommandations de l'ordonnance signée par le président de la République qui a trait à la lutte contre la piraterie. Ainsi, tous ceux qui jusque-là s'adonnent à la reproduction illégale, à la vente ou à la consommation des CD piratés, seront mis aux arrêts, jugés et condamnés. Il est prévu une peine d'emprisonnement allant de 1 à 3 ans assortie d'une amende d'un à six millions de francs CFA". L'effectivité de cette opération a conduit successivement l'autorité policière dans certains endroits réputés être de véritables laboratoires de fabrique des CD piratés. Entre autres, le Campus et les résidences universitaires, les agoras du Plateau, le Black market d'Adjamé. "Nous sommes en train de prendre toutes les dispositions, sensibiliser le maximum de personnes. Nous avions rencontré le président du CROU avec qui nous avions eu des échanges très fructueux. Aujourd'hui, les gens doivent comprendre que la franchise universitaire n'a plus sa raison d'être. Non seulement elle n'a jamais été une loi, encore moins que nous allons déloger des pirates et non des Etudiants." Ce combat, Ouattara Francis Nielbien compte le mener avec l'ensemble des forces de l'ordre "Depuis la signature de ladite ordonnance par le chef de l'Etat, nous avions pris soin d'associer certains de nos frères d'armes. Nous avions rencontré le commandant supérieur de la gendarmerie, le directeur de la police nationale, le commandant du CECOS et même le procureur de la République. Tous ont promis prendre une part active à ce combat qui ne doit pas être la seule affaire de la Brigade culturelle. Que les gens retiennent qu'il n'y a pas que les producteurs et les vendeurs des CD piratés qui constituent notre cible. Il y a également les acheteurs connus sous l'appellation de consommateurs. Aujourd'hui, je peux vous dire que nous sommes prêts à sévir et nous irons jusqu'au bout de notre combat. Cependant, nous demandons aux artistes eux-mêmes de nous aider à les aider. A travers les artistes, j'interpelle les arrangeurs, les producteurs et les presseurs professionnels de nous faciliter la tâche. Sinon, comment peut -on comprendre qu'une œuvre produite à Abidjan peut sortir sous la forme piratée soit à Bamako, Dakar ou à Yaoundé ? Il y a donc problème et il est temps que cela cesse pour le bonheur de l'ensemble des créateurs" a-t-il dit. Ces informations données par le commissaire Ouattara Francis, sont pleines d'espoir car la réussite d'un artiste participe du développent de l'industrie culturelle.
Dieusmonde TADE

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