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Faits Divers Publié le jeudi 20 mai 2010 | Nord-Sud

Télex

Un maniaque ?

La cohabitation dans les cours communes est très souvent tumultueuse. Mais l’histoire d’Ali Fanny est poignante. Selon lui, il vit, depuis huit ans, dans la même cour que Moussa Dao. Celui-ci est un voisin. « Mais cela fait trois ans qu’il me menace de quitter la cour sinon il aura ma peau. Son dernier ultimatum date de mars. Je ne me suis pas exécuté donc le 1er avril à mon absence, il a endommagé la porte de ma maison », soutient Ali en ajoutant que le propriétaire de la cour lui a donné son accord pour qu’il porte plainte à la brigade de gendarmerie d’Anyama. Interrogé sur les faits de menaces de mort et destruction de bien d’autrui, Moussa Dao indique que la cour appartient à son oncle. Par conséquent, conclut le jeune homme, il a le droit de faire ce qu’il veut. « N’ayant pas de chambre, j’ai demandé à mon oncle de faire partir le plaignant. Mais, il refuse de partir donc j’ai décidé d’utiliser la violence », dit-il. Malheureusement, la violence l’a conduit au violon.


Mon tour est arrivé

La vengeance est un plat qui se mange froid, dit-on. Salla Patrick alias Beauté a parfaitement appliqué ce dicton. Lui qui vivait en concubinage avec N’gonda Jeannet a été délaissé parce que celle-ci a trouvé un mari. Mais pas pour longtemps puisque l’époux quitte subitement N’gonda pour des raisons que l’on ignore. « Salla voulait que nous recommencions à sortir ensemble. Ce que j’ai refusé. Il m’a alors demandé de quitter son toit. Il a accepté de m’accorder un délai. Mais il continuait à me harceler. J’ai refusé de coucher avec lui et il m’a rouée de coups», explique-t-elle dans la nuit du 31 mars à une patrouille du Cecos qui passait dans une ruelle aux Deux-Plateaux. L’individu a donc été appréhendé mais il soutient qu’il n’a pas porté main à son ex-concubine. Il se lance dans une longue explication sans convaincre les éléments du Cecos. Ceux-ci le conduisent au commissariat du 12ème arrondissement. Mais il est constant dans sa déclaration. «Je ne reconnais pas les faits qui me sont reprochés », répète-t-il. Dans l’ambiguïté des histoires de couple, il difficile de savoir qui dit vrai. La justice pourra-t-elle dénouer tous les nœuds ?

Après son embauche, il disparaît avec le véhicule

Désormais, Koné Mamadou va réfléchir par deux fois avant d’engager un chauffeur. Le 19 mars, il a embauché Diomandé Vamory en qualité de chauffeur. Cinq jours après, il disparaît avec le mini-car de marque Nissan, type Trade, immatriculé 1832FA 01. Informé par le gérant de ses cars, le transporteur porte plainte le jour des faits à la police criminelle. Vamory est accusé d’abus de confiance. Les limiers ne tardent à débusquer l’indélicat avec le véhicule. Il passe rapidement aux aveux et demande clémence. Mais cela ne suffit pas dans la mesure où il est écroué à la Maca avant sa comparution devant le juge.

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