Hamed Bakayoko dans le Worodougou - Une tournée riche en émotions et en leçons

Le Worodougou voulait célébrer son fils prodige. Le Worodougou l’a fait. Avec la manière et à la dimension de celui qui, aujourd’hui, incarne sa fierté. Durant quatre jours, le peuple Koyaka est sorti massivement avec des masques, des danses et des chants pour exprimer son attachement et son affection au ministre Hamed Bakayoko. Que ce soit à Séguéla, Kani ou Mankono, le directeur central de campagne du docteur Alassane Dramane Ouattara chargé de la jeunesse a été accueilli dans la ferveur populaire. Pendant sa tournée dans la région de la cola où il a parcouru plus de 1000 km, l’ancien ministre des NTIC a reçu, de la part de ses parents, des honneurs dignes d’un véritable homme d’Etat. Une marque de considération et de fidélité que le ministre Hamed Bakayoko n’a pas manqué de saluer. «Au moment où dans certaines régions, quand tu n’es plus ministre, on t’abandonne. Vous, vous décidez de me célébrer », a lancé très ému l’envoyé du docteur Alassane Dramane Ouattara à Séguéla. Les populations ne se sont pas arrêtées là. Unanimement et de vive voix, les cadres, les élus, les chefs coutumiers et les dignitaires religieux ont témoigné de la générosité, de l’humilité et du sens du devoir de celui qu’on appelle affectivement le «Golden boy». «Vous êtes le magicien de la jeunesse ivoirienne», a témoigné le président du Conseil général de Séguéla, M. Losséni Dosso. «Votre humilité et votre sens élevé du devoir vous a permis de vous ouvrir une belle et riche carrière», a lancé le maire N’Vaflali Bakayoko de Séguéla. Le Maire de Kani, M. Yaya Méité n’a pas tari d’éloges à l’endroit du fils spirituel du président du RDR. Les chefs du village de Séguéla, de Kani, de Mankono et tous les villages traversés, les imams ont tenu à accorder leurs bénédictions à l’un des dignes ambassadeurs du Worodougou en ce moment. Si le lien entre le Worodougou et Hamed Bakayoko était fort, il s’est à l’issue de cette tournée, renforcée davantage. Au-delà de l’amour et le respect que portent les habitants du Worodougou à l’endroit de leur fils Hamed Bakayoko, c’est la personne du docteur Alassane Dramane Ouattara qui est sublimée. Le Worodougou l’a réitéré haut et fort: «Si nous avons vu Hamed Bakayoko, c’est que nous avons vu Alassane Dramane Ouattara.»

Le pacte d’amour toujours fort

La tournée du directeur central du candidat du RDR chargé de la jeunesse a été une belle occasion pour le peuple Koyaka de réaffirmer le solide pacte d’amour et de confiance qui existe entre lui et le mentor des Républicains. Pour les habitants de Séguéla, cet amour ne souffre d’aucun doute et ne saurait être remis en cause. Pour Kani, c’est «ADO ou rien». A Mankono, les populations ont rappelé à l’émissaire du docteur Alassane Dramane Ouattara qu’elles n’ont qu’«une seule parole». « Notre choix, c’est ADO». Et pour elles, ce n’est pas la défection de certains cadres de la région qui fera voler en éclats ce solide pacte de confiance qu’elles ont noué avec l’ancien directeur général adjoint du Fonds monétaire international. Les populations sont allées jusqu’à dire au président du RDR que dans cette contrée de la Côte d’Ivoire son élection au premier tour ne fait l’ombre d’aucun doute. Le seul défi qui se présente à elles, est le taux de participation. Mais elles ont promis de lui donner un score des plus honorables à la prochaine élection présidentielle. Pour lui prouver que le lien affectif qui prévaut entre lui et le peuple Koyaka est toujours fort.

Les Leçons d’une tournée

En termes d’enseignement, la tournée du ministre Hamed Bakayoko a permis de rassurer les militants du RDR et les populations. Les populations, elles-mêmes, l’ont reconnu. Voir un membre de la haute direction du RDR leur permet d’avoir, non seulement les nouvelles de celui qui, à leurs yeux, incarnent l’espoir en Côte d’Ivoire. Mais aussi, de comprendre qu’ils ne sont pas orphelins. Partout où il est passé, beaucoup de personnes ont exprimé leur joie de voir le ministre Hamed Bakayoko braver les pistes et les routes pour venir les rencontrer dans leur village et leur maison. Une marque de considération qu’ils n’ont pas manqué d’apprécier à sa juste valeur en venant massivement à l’accueil et aux lieux de rencontre. Et surtout avec des danses, des masques et des chants. Avec les mots justes, l’envoyé d’Alassane Dramane Ouattara a réussi à rappeler l’amour et la passion qu’il a pour le peuple Koyaka, pour son devenir comme c’est le cas pour tous les peuples de Côte d’Ivoire. «Si ADO est venu en politique, c’est à pour vous», ne cessait pas de répéter le ministre Hamed Bakayoko pour rappeler aux uns et aux autres que l’ancien Premier ministre de Félix Houphouët-Boigny n’a pour seul souci, que l’épanouissement de la masse paysanne. La tournée a permis également de dissiper les malentendus et le renforcement des liens. En toute discrétion et loin des regards, le premier des «ADO boys» s’est attelé à rapprocher les uns des autres et à dissiper les malentendus qui parfois, rendent difficile la bonne marche de «la force qui va» qu’est le RDR. Enfin, ce qu’il faut retenir comme autre leçon est qu’en la matière, la politique de la chaise vide ne paie jamais. Il faut continuer de marquer son territoire, même si on pense en avoir le contrôle. C’est en cela que la venue du ministre Hamed Bakayoko à Mankono a été importante. Car, elle a permis de remettre les pendules à l’heure face aux velléités d’anciens transfuges du RDR qui laissaient croire que Mankono est en train de basculer au FPI. Mais la rencontre du directeur central de campagne avec la population sur la place de la gare routière a permis de clarifier les choses. Au total, le périple de l’enfant prodige du Worodougou sur la terre de ses ancêtres, a été non seulement riche en émotions et en leçons mais, des plus salvateurs pour le RDR et son président, le docteur Alassane Dramane Ouattara. Ce qui augure de belles retrouvailles entre le candidat du RDR à la prochaine présidentielle et le peuple Koyaka lors de sa prochaine tournée dans le Worodougou.

Jean-Claude Coulibaly (Envoyé spécial)