Partenariat économique / Dosso Moussa (ministre de l`Industrie aux hommes d`affaires belges) : “La Côte d`Ivoire n’est pas une chasse gardée de la France”

Arrivée le 31 mai dernier à Abidjan, une cinquantaine d'hommes d'affaires et d'industriels belges issus de plusieurs secteurs d'activités industrielles sont en mission d'exploration économique en Côte d'Ivoire. L'objectif: explorer le potentiel économique et découvrir les opportunités d'affaires en Côte d'Ivoire. En marge donc de cet important événement qui peut booster les partenariats économiques, le ministre de l'Industrie et de la promotion du secteur privé, Dosso Moussa, s'est rendu hier, à la Riviera Golf, pour l'ouverture officielle de ladite mission. A cet effet, il a insisté sur la place du secteur privé en Côte d'Ivoire qui, a-t-il dit, "devra être le moteur de l'économie". Car "l'ambition de la Côte d'Ivoire, c'est d'être la tête de la locomotive" en Afrique de l'Ouest. C'est donc dans ce sens, qu'il a lancé, à l'instar du directeur général du Cepici, Roger Banchi, un appel aux hommes d'affaires venant de la Belgique, du Canada, du Brésil, de la Grèce et d'Israël à investir en Côte d'Ivoire. "Arrêtez de penser que la Côte d'Ivoire est une chasse gardée de la France", leur a-t-il dit. Bien avant lui, le chef de la délégation belge, Michel Vandervoort, a, en présence de l'ambassadeur de Belgique en Côte d'Ivoire, S.E Dirk Verheyen et celui de Côte d'Ivoire en Belgique, Mme Gosset, initiatrice de cette mission, souligné leur but : emmener de nouveaux entrepreneurs vers l'Afrique subsaharienne pour développer des affaires. Pour le représentant de l'Union européenne, la Côte d'Ivoire qui est un pays riche "doit compter d'abord sur ses propres ressources pour assurer son développement économique et social". Avant l'ouverture officielle, des ateliers portant sur l'agro-industrie, l'eau, l'assainissement et l'environnement ont été effectués. A cette occasion, Dominique Da Cruz, directeur général adjoint technique de la Sodeci a souligné que "61% de la population bénéficient de l'accès à l'eau potable en Côte d'Ivoire". "On connait aujourd'hui un retard d'investissement de près de 20 ans pour une démographie galopante (..). A l'intérieur du pays, il n'y a pas de véritable investissement. Il y a donc de fortes opportunités en terme de partenariat", a-t-il déclaré.
Cinthia R Aka