Blessé vendredi dernier lors du match amical contre l’équipe nipponne, le capitaine des Eléphants, Didier Drogba a été opéré le lendemain avec succès de sa fracture au cubitus droit. Un léger espoir quant à son éventuel retour en sélection lors du second match des Eléphants parait possible. Toutefois il y a un détail qui effraie dorénavant les joueurs de cette équipe nationale. Décryptage.
Les Eléphants sont-ils maudits ? En tout cas, les joueurs ivoiriens ne savent plus à quel saint se vouer pour expliquer les nombreux malheurs qui arrivent à cette sélection nationale à la veille des grands rendez-vous. Qui a vendu l’âme de cette équipe ? Les gens ont-ils pactisé avec le diable ? Parce qu’à la vérité, les Eléphants riment désormais avec « malheur ». Un malheur qui a pris place au sein de cette équipe dès 2005 avec la mort de Mama Ouattara, à la veille du match décisif des éliminatoires combinées CAN-Mondial 2006, Egypte – Côte d’Ivoire au Caire. Mama était tout pour les Eléphants. Puisqu’adjoint du coach Henri Michel, il était le père des joueurs qui lui vouaient un respect de taille. « Une grande perte pour le football ivoirien », avait dit presqu’en larmes, le président Jacques Anouma même s’il a demandé aux joueurs d’œuvrer pour se qualifier pour la coupe du monde 2006 afin d’honorer la mémoire de cet illustre technicien. Le diable ayant pris possession de cette équipe nationale, c’est au tour d’un joueur de vivre un douloureux malheur à la veille de la CAN 2006 en Egypte. Il s’agit du Lensois Aruna Dindane. Ce dernier perdit sa fille dans des conditions inexplicables. Meurtri, il n’a pas pu se retrouver pour jouer la compétition et cela s’est ressenti sur l’équipe qui perdit aussi la finale de la CAN 2006 dans des conditions inexplicables face aux Pharaons d’Egypte. Attendu au Mondial 2006 en Allemagne, Didier Drogba et ses équipiers passent à côté de leur sujet et terminent à modeste troisième place du groupe derrière l’Argentine et les Pays-Bas. Que dire de la CAN 2008 au Ghana ? Le malheur était toujours au rendez-vous. Car après un travail d’Hercule, Ulrich Stielike fut obligé d’abandonner les Eléphants pour aller au chevet de son fils malade. Avant la veille de la compétition, son fils passera de vie à trépas et Stielike fut remplacé sans autre forme de procès à la tête du staff technique des Eléphants. La suite, le coach Gérard Gili et ses poulains, après un début de compétition extraordinaire, se font humilier en demi-finale par l’Egypte (4-1) et en match de classement par le Ghana (4-2). La cerise sur le gâteau, c’est la mort d’hommes au stade Félix Houphouët Boigny, le 29 mars 2009, dans le cadre du premier match des éliminatoires combinées CAN-Mondial 2010, face au Malawi. 20 personnes ont été tuées en tout et une centaine de blessés suite à une bousculade à l’entrée du stade. Pour un match anonyme et sans saveur, des supporters ont péri comme on le dit le plus souvent « cadeau ». N’est-ce pas une malédiction ? Du sang et toujours du sang autour de cette équipe nationale. A la CAN 2010, l’adversaire de la Côte d’Ivoire, le Togo a vu son car mitraillé par les rebelles du front de libération du Cabinda, une province de l’Angola. Là encore, il y a eu du sang versé puisque côté togolais, il y a eu mort d’hommes. Entre psychose et angoisse, les Eléphants ont dû disputer deux rencontres au lieu de trois dans leur poule parce que les Eperviers du Togo ont capitulé après le drame. Pour rappel, les Ivoiriens ont fait une piètre CAN 2010. Mais tous les joueurs ont tu leurs divergences et se sont serrés les coudes pour repartir de plus belle. « On fera une excellente coupe du monde pour mériter à nouveau la confiance des Ivoiriens », avait confié Copa Barry à l’Intelligent d’Abidjan. Mais voilà qu’à 11 jours de leur premier match face aux Portugais, les Ivoiriens se voient priver de Didier Drogba, victime d’un acte d’anti-jeu au cours du match Japon- Côte d’Ivoire. Certes son opération s’est déroulée avec succès mais son retour n’est pas sûr à 100%. S’il revenait, sera-t-il toujours au top pour disputer les matches de feu qui attendent les Eléphants dans la poule G en compagnie du Portugal, du Brésil et de la Corée du Nord ? C’est une course contre la montre individuelle que vit en ce moment le capitaine des Eléphants
Panique chez les joueurs
«On ne comprend plus rien. Que nos dirigeants voient ce qui se passe. Il y a trop de malheur autour de cette équipe. On se pose assez de questions. Quelque chose ne cloche pas », a confié samedi dernier un joueur des Eléphants. Idem pour Aruna Dindane qui a avoué cet état de fait hier dans l’émission Téléfoot de TF1. Le complice par excellence de Drogba en attaque n’arrive pas à expliquer les malheurs récurrents qui sapent le moral des joueurs à la veille de chaque compétition. Tous les joueurs ivoiriens ont pleuré après la blessure de leur capitaine mais se sont vite ressaisis lors de l’anniversaire d’Emmanuel Eboué pour encourager Didier Drogba et lui dire qu’il sera des leurs dans quelques jours. Parce qu’à en croire, les spécialistes, la guérison d’une blessure au cubitus ne prend pas assez de temps. Certes les joueurs prient pour le retour de leur capitaine mais il espère percer enfin le mystère qui cause assez de tort aux Eléphants. C’est désormais un secret de polichinelle. En référence aux faits antérieurs, le Mondial de la Côte d’Ivoire n’est-il pas gâché d’avance ? Mais s’il s’agit d’une dernière épreuve de Dieu, pour ensuite donner le bonheur aux Eléphants ? Une victoire amère une victoire sans Drogba, mais une victoire quand même. Qui sortira des tripes des autres joueurs révoltés contre le sort, le destin et le diable.
Annoncia Sehoué
Les Eléphants sont-ils maudits ? En tout cas, les joueurs ivoiriens ne savent plus à quel saint se vouer pour expliquer les nombreux malheurs qui arrivent à cette sélection nationale à la veille des grands rendez-vous. Qui a vendu l’âme de cette équipe ? Les gens ont-ils pactisé avec le diable ? Parce qu’à la vérité, les Eléphants riment désormais avec « malheur ». Un malheur qui a pris place au sein de cette équipe dès 2005 avec la mort de Mama Ouattara, à la veille du match décisif des éliminatoires combinées CAN-Mondial 2006, Egypte – Côte d’Ivoire au Caire. Mama était tout pour les Eléphants. Puisqu’adjoint du coach Henri Michel, il était le père des joueurs qui lui vouaient un respect de taille. « Une grande perte pour le football ivoirien », avait dit presqu’en larmes, le président Jacques Anouma même s’il a demandé aux joueurs d’œuvrer pour se qualifier pour la coupe du monde 2006 afin d’honorer la mémoire de cet illustre technicien. Le diable ayant pris possession de cette équipe nationale, c’est au tour d’un joueur de vivre un douloureux malheur à la veille de la CAN 2006 en Egypte. Il s’agit du Lensois Aruna Dindane. Ce dernier perdit sa fille dans des conditions inexplicables. Meurtri, il n’a pas pu se retrouver pour jouer la compétition et cela s’est ressenti sur l’équipe qui perdit aussi la finale de la CAN 2006 dans des conditions inexplicables face aux Pharaons d’Egypte. Attendu au Mondial 2006 en Allemagne, Didier Drogba et ses équipiers passent à côté de leur sujet et terminent à modeste troisième place du groupe derrière l’Argentine et les Pays-Bas. Que dire de la CAN 2008 au Ghana ? Le malheur était toujours au rendez-vous. Car après un travail d’Hercule, Ulrich Stielike fut obligé d’abandonner les Eléphants pour aller au chevet de son fils malade. Avant la veille de la compétition, son fils passera de vie à trépas et Stielike fut remplacé sans autre forme de procès à la tête du staff technique des Eléphants. La suite, le coach Gérard Gili et ses poulains, après un début de compétition extraordinaire, se font humilier en demi-finale par l’Egypte (4-1) et en match de classement par le Ghana (4-2). La cerise sur le gâteau, c’est la mort d’hommes au stade Félix Houphouët Boigny, le 29 mars 2009, dans le cadre du premier match des éliminatoires combinées CAN-Mondial 2010, face au Malawi. 20 personnes ont été tuées en tout et une centaine de blessés suite à une bousculade à l’entrée du stade. Pour un match anonyme et sans saveur, des supporters ont péri comme on le dit le plus souvent « cadeau ». N’est-ce pas une malédiction ? Du sang et toujours du sang autour de cette équipe nationale. A la CAN 2010, l’adversaire de la Côte d’Ivoire, le Togo a vu son car mitraillé par les rebelles du front de libération du Cabinda, une province de l’Angola. Là encore, il y a eu du sang versé puisque côté togolais, il y a eu mort d’hommes. Entre psychose et angoisse, les Eléphants ont dû disputer deux rencontres au lieu de trois dans leur poule parce que les Eperviers du Togo ont capitulé après le drame. Pour rappel, les Ivoiriens ont fait une piètre CAN 2010. Mais tous les joueurs ont tu leurs divergences et se sont serrés les coudes pour repartir de plus belle. « On fera une excellente coupe du monde pour mériter à nouveau la confiance des Ivoiriens », avait confié Copa Barry à l’Intelligent d’Abidjan. Mais voilà qu’à 11 jours de leur premier match face aux Portugais, les Ivoiriens se voient priver de Didier Drogba, victime d’un acte d’anti-jeu au cours du match Japon- Côte d’Ivoire. Certes son opération s’est déroulée avec succès mais son retour n’est pas sûr à 100%. S’il revenait, sera-t-il toujours au top pour disputer les matches de feu qui attendent les Eléphants dans la poule G en compagnie du Portugal, du Brésil et de la Corée du Nord ? C’est une course contre la montre individuelle que vit en ce moment le capitaine des Eléphants
Panique chez les joueurs
«On ne comprend plus rien. Que nos dirigeants voient ce qui se passe. Il y a trop de malheur autour de cette équipe. On se pose assez de questions. Quelque chose ne cloche pas », a confié samedi dernier un joueur des Eléphants. Idem pour Aruna Dindane qui a avoué cet état de fait hier dans l’émission Téléfoot de TF1. Le complice par excellence de Drogba en attaque n’arrive pas à expliquer les malheurs récurrents qui sapent le moral des joueurs à la veille de chaque compétition. Tous les joueurs ivoiriens ont pleuré après la blessure de leur capitaine mais se sont vite ressaisis lors de l’anniversaire d’Emmanuel Eboué pour encourager Didier Drogba et lui dire qu’il sera des leurs dans quelques jours. Parce qu’à en croire, les spécialistes, la guérison d’une blessure au cubitus ne prend pas assez de temps. Certes les joueurs prient pour le retour de leur capitaine mais il espère percer enfin le mystère qui cause assez de tort aux Eléphants. C’est désormais un secret de polichinelle. En référence aux faits antérieurs, le Mondial de la Côte d’Ivoire n’est-il pas gâché d’avance ? Mais s’il s’agit d’une dernière épreuve de Dieu, pour ensuite donner le bonheur aux Eléphants ? Une victoire amère une victoire sans Drogba, mais une victoire quand même. Qui sortira des tripes des autres joueurs révoltés contre le sort, le destin et le diable.
Annoncia Sehoué
