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Politique Publié le samedi 12 juin 2010 | Fraternité Matin

Wodié à Bouaké : "Quand la situation n`est pas normale, on ne peut pas avoir des élections normales"

© Fraternité Matin Par Prisca
Parti ivoirien des travailleurs (Pit) - Pr. Francis Vangah Wodié, Premier secrétaire national
Le président du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), Francis Wodié, est de ceux qui croient et font la promotion de l’option d’une candidature consensuelle au niveau national, afin de réussir la prochaine présidentielle. Il séjourne depuis hier à Bouaké, en vue de rallier à sa cause les populations de la capitale du centre de la Côte d’Ivoire.

« Quand la situation n`est pas normale, on ne peut pas avoir des élections normales. C`est pourquoi nous disons qu`au lieu de nous engager dans une compétition acharnée qui nous placerait au bord d`une autre crise, au bord des affrontements, pourquoi, alors que nous voulons tous la paix, ne pouvions-nous pas tous nous mettre d`accord sur l`idée d`avoir à choisir celui dont nous pensons qu`il a le profil pour non seulement ramener la paix, mais aussi pour la consolider ? C`est dans cette paix-là que nous allons pouvoir amorcer la reconstruction du pays, d`où l`idée de la candidature consensuelle » a-t-il longuement expliqué.

En effet, ladite candidature consensuelle se décidera au niveau national et non au sein de l’opposition uniquement. Et Francis Wodié de continuer à exposer sa vision : « et l`élection n`aura, au final, qu`un rôle de ratification, ce sera une élection-approbation pour régulariser ce qui aura été déjà fait par l`essentiel des composantes de la vie politique et nationale ivoirienne».

En prélude au meeting du Pit qui se tiendra samedi à la Place de la paix de Bouaké, Francis Wodié a, en outre, entrepris d’échanger avec les Forces Nouvelles sur les questions électorales, notamment au sujet des échéances, qu’il estime réalisables avant la fin du mois de Juillet prochain. « Nous pensons, que nous devrions pouvoir engager le contentieux de la liste blanche. Aussi pensons- nous qu`en réglant également les problèmes sécuritaires et avec un peu de bonne volonté et de bonne foi, nous devrions pouvoir organiser le premier tour de l`élection présidentielle d`ici la fin du mois de juillet. C`est ce qui est possible et c`est ce qui est souhaitable également », a-t-il conclu.

Ghislaine ATTA
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