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Politique Publié le samedi 19 juin 2010 | Nord-Sud

Indemnisation des victimes de la Licorne en 2004 : Ange Kessi négocie avec Paris

© Nord-Sud Par DR
Justice militaire : Lt/colonel Ange Kessi Kouamé Bernard, Commissaire du gouvernement
Le lieutenant-colonel Ange Kessy, commissaire du gouvernement, s’est envolé, jeudi soir, pour Paris. Il va rencontrer la juge d’instruction du tribunal aux armées de Paris (Tap), Brigitte Raynaud. Durant son séjour parisien, le procureur militaire abordera la cruciale question de l’indemnisation des victimes du bombardement de Bouaké en novembre 2004. Le commissaire du gouvernement passera une semaine sur les bords de la Seine où il va rencontrer d’autres autorités militaires. En effet, le gouvernement ivoirien propose un règlement à l’amiable à la France pour indemniser les victimes de la force Licorne, durant les violences de novembre 2004. Agissant avec l’aval de l’Etat de Côte d’Ivoire, le cabinet canadien, Heenan Blaikie et sa correspondante à Paris, l’avocate franco-camerounaise Lucie Bourthoumieux, ont remis le 14 janvier à l’Elysée, un mémorandum exposant sur 18 pages, une ‘’proposition de règlement amiable, relative à la demande d’indemnisation des victimes de la Force Licorne”. Référence aux affrontements meurtriers survenus en novembre 2004, consécutifs au bombardement de la base française de Bouaké, fatal à neuf soldats français.

Le document suggère la constitution d’une commission franco-ivoirienne indépendante, composée de sept ou neuf membres (juristes, experts médicaux, militaires) et, appelée à statuer sur la réparation des « préjudices corporels, matériels et moraux » exigée par le Collectif des patriotes victimes de la Licorne (Copavil). Les avocats mandatés, soutiennent que le contingent Licorne s’est rendu coupable de crimes contre l’humanité. A leurs yeux, les commanditaires du raid sur Bouaké n’ayant jamais été identifiés, la France ne peut invoquer la légitime défense. Dans l’hypothèse -assez improbable- où Paris donnerait à cette requête une suite favorable, c’est l’ancien Premier ministre canadien, Jean Chrétien qui conduirait les négociations pour le compte du cabinet Heenan Blaikie

Bahi K.
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