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Économie Publié le samedi 19 juin 2010 | L’expression

Business autour du Mondial : Les Eléphants vendent

© L’expression Par Emma
Mondial 2010 football - Ambiance à Abidjan avant le match Côte d`Ivoire-Portugal
Mardi 15 juin 2010. Abidjan. Koumassi, Treichville, Adjamé, et Cocody, les Ivoiriens vivent la passion du football
Le nouveau visage présenté par les Eléphants devant le Portugal a redonné espoir aux supporters $ qui se ruent dans les magasins d’articles et gadgets aux couleurs nationales. Une aubaine pour les commerçants en ces temps de crise.

Il est 9h. A l’entrée du magasin ‘’Chic Shop’’, ce jeudi à Adjamé marché, des filles vêtues aux couleurs nationales dansent. Mieux elles accrochent les passants, au son d’une musique assourdissante. Des posters des joueurs de l’équipe nationale et des gadgets à leurs effigies décorent l’entrée du magasin devenue. A l’intérieur étroite, une foule tout aussi dense se presse aux comptoirs décorés aux couleurs nationales. A l’étage, des ballons, des drapeaux, des
vuvuzélas, le tout en orange blanc, vert décorent l’espace. Les clients se ruent sur des articles au prix défiant toute concurrence. Quatre pendentifs coûtent 1000 Fcfa. Les cadeaux surprises sont à 250 Fcfa l’unité et les parapluies aux couleurs du Mondial à 1100 Fcfa. Les maillots sont vendus à 700 Fcfa et les culottes à 1500 Fcfa. Les clients peuvent s’offrir des perruques à 250 Fcfa. Selon le responsable de Chic Shop, le déclic qui a causé l’empressement des clients,
est le match nul réussi par les Eléphants contre le Portugal. « Depuis la prestation des Eléphants à la Can, il était devenu risqué de vendre des articles à leur effigie. Mais, on a pris le risque de vendre des articles qui s’écoulaient lentement.

On ne vendait pas plus de mille articles par jour. Depuis le match nul des Eléphants, on écoule plus de 15.000 articles quotidiennement. Cependant, on a décidé de casser les prix et
de faire des prix spéciaux. On préfère ne pas faire de bénéfices que prendre des risques quand à l’issue des prochains matchs des Eléphants et on fait ainsi la publicité du magasin »,
explique-t-il. Une tactique adoptée également par le gérant du magasin ‘’Abdul’’. Il révèle ainsi qu’avec le match nul de la Côte d’Ivoire, il y a eu un retour en force de la clientèle. «Tout
marche à merveille. Les ventes se portent bien. Et on a réduit les prix pour attirer plus encore la clientèle, car on ne veut pas rester avec les articles sous la main plus tard. On fait les
posters à 250 Fcfa au lieu de 1.000 Fcfa et les maillots à 1.500 Fcfa. On n’aurait jamais espéré une telle montée de la clientèle car les Ivoiriens s’étaient désintéressés des articles », souligne
Abdul. Des prix spéciaux qui font en tout cas le bonheur des clients. Ainsi, F. Alain explique qu’il en profite pour s’approvisionner en accessoires pour soutenir les Eléphants tout au long du Mondial. «Avec 5.000 Fcfa, j’ai un maillot, une culotte, une perruque, un pendentif, un vuvuzéla. A
l’extérieur, chez les revendeurs, pour un seul maillot, ils vous diront 4.500 Fcfa à débattre bien sûr. Alors le choix est vite fait », explique Alain. Effectivement, chez les revendeurs de
maillots, de vuvuzélas, de ballons, de perruques, les prix varient. Ainsi, un maillot oscille entre 4.500 et 3.500 Fcfa. «Je prends deux douzaines de maillots à 36.000 Fcfa que je revends à 2.500 ou 4.500 Fcfa l’unité. En fin de journée, il ne me reste que 2 ou 3 maillots sous la main. Il faut
dire que c’est notre premier match du Mondial qui a relancé les affaires », révèle Rodrigue Zouin. Avant de poursuivre qu’il faut faire preuve d’imagination pour attirer la clientèle qui préfère souvent les magasins là-bas les prix sont bas. «Notre déguisement n’est pas le fruit du hasard. On met
des perruques, on se peint le visage, on fait des mimiques et on souffle autant qu’on peut dans les vuvuzélas pour attirer l’attention des clients. Quand on joue ainsi la comédie, ils
n’ont pas le temps de s’attarder sur les prix, ils peuvent débattre jusqu’à 3.500 Fcfa mais jamais au-delà », dévoile celui-ci. Diawara Kassim, vendeur du programme du Mondial
et de posters, ne cesse de se frotter les mains. « Mon commerce marche très bien. Avant le match de la Côte d’Ivoire, j’écoulais 100 carnets par jour mais après le match, je vends 300 carnets quotidiennement. Je paye un carnet à 50 Fcfa et je le revends à 100 Fcfa. Je réalise ainsi un bénéfice de 15.000 Fcfa par jour. Les Ivoiriens s’intéressent plus à nos joueurs maintenant. Je prends 20 posters que je vends à 1000 ou 500 Fcfa par jour et je les écoule tous», dit-il heureux.

Napargalè Marie

Légende : les commerçants réalisent de bonnes affaires avec le Mondial 2010
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