Football : Dossier - Voici les footballeurs ivoiriens de l’Afrique du Sud

Ils sont partis d’horizons divers pour se retrouver ay pays de Mandela. Avec pour dénominateur commun le football. Lumière sur ces Ivoiriens qui ont choisi la diversité de l’arc-en-ciel pour exercer leur métier de footballeur.

Du Stade d’Abidjan à Hiré Football club en passant par le Satellite FC, l’Efym, l’Africa Sport d’Abidjan, l’Asec Mimosas, il a quasiment fait le tour du big four ivoirien, hormis le Stella Club d’Adjamé. Cette « visite » des clubs s’est terminée par une sélection en équipe nationale lors des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations et Coupe du monde couplées 2006. Sans compter les nombreux matches de Ligue des champions et les titres glanés avec l’Asec Mimosas. Dimy Stéphane, c’est de lui qu’il s’agit, avait-il encore quelque chose à démontrer dans le championnat national ? Pas vraiment. Voici donc sept mois qu’il s’est envolé pour le pays de Mandela. Par l’entremise du président d’Hiré FC, Ahoua Stallone. Il n’a pas encore eu la chance d’intégrer l’élite sud-africaine à proprement parler. Mais le club dirigé par des Portugais, CR Vasco De Gama, qui vient d’accéder en Première ligue(PSL), lui a tendu une perche en lui ouvrant ses portes. « J’ai effectué un test avec ce club qui s’est avéré concluant. Je m’entraîne avec cette formation, mais pour le moment je ne suis pas encore qualifié pour pouvoir m’exprimer vraiment. Mais j’avoue que les dirigeants m’apprécient beaucoup. Ils m’ont vu lors des tournois auxquels j’ai pris part, où j’ai été élu meilleur gardien », confie l’ancien capitaine de l’Asec Mimosas. D’ici peu, il devrait s’engager avec ce club basé au Cap. Dimy Stéphane n’est plus ancien au pays de Nelson Mandela, mais il est le plus expérimenté des Ivoiriens de la balle ronde. Mobioh Noël est aussi gardien de but. Il est parti du Stella Club d’Adjamé, il y a cinq ans. Le natif d’Abidjan évolue à Platinium Stars, à Northland. L’ex-joueur ganté des Vert et blanc ne compte pas finir sa carrière au pays des Zulu. Il attend, comme tout footballeur, une offre pour aller monnayer son talent ailleurs. Du Maroc, l’ex-étudiant Brice Aka, qui a fini par être mordu par le virus du football, a rangé ses stylos, ses travaux dirigés et ses fascicules pour s’adonner au sport roi. Sociétaire de Maritzland United, Premier ligue, l’attaquant ivoirien, en quelque temps, a conquis, on peut le dire, l’Afrique du Sud. Il a été le meilleur artificier de l’élite. Sa performance a séduit les dirigeants du club français de l’AJ Auxerre(Ligue1), où il a effectué un test dont il attend le résultat. Un attaquant dont on dit énormément de bien au pays de l’arc-en-ciel. L’ex-Académicien, Diallo Mohamed dit « Dialitto » a atterri en Afrique du Sud voici une année. De Beveren (D1 Belgique), l’attaquant de poche s’est retrouvé dans l’ancienne colonie hollandaise. Un autre attaquant, Koffi Kouassi, lui, est un transfuge de l’Ecole de football Yéo Martial(Efym). Il a déposé ses valises à Golden Arrows(PSL) il y a une saison. Il était l’une des vedettes de cette école de foot. Yoboué N’da Jacques Anderson, 26 ans, a débuté au Selaf(D3). Il a fait un détour au Maroc avant de mettre le cap sur l’Afsud en 2008. Cet avant-centre qui évolue au FC Aziz Kara(D2), dans la ville de Gauteng Province, nourrit, comme ses camarades de l’aventure arc-en ciel, de grosses ambitions. Koffi N’guessan Roland, est stoppeur. Il joue pour Nathilions(D2), club basé à Durban. Cet ancien athlète de l’ES Bingerville évolue au pays de Jacob Zuma il y a cinq ans. L’attaquant d’African Warriors(D2), Lebailly Ange, évolue sous les couleurs de ce club depuis trois ans. Kouadio Olivier a évolué au Stade d’Abidjan. Mais c’est du Stella Club d’Adjamé qu’il a rallié l’Afrique du Sud voici six mois. Et c’est le club de Nathi Lions(D2) qui s’est attaché ses services. Et pourtant, il s’y sent bien. Ils sont une dizaine d’Ivoiriens sur qui nous avons eu la possibilité d’avoir des bribes d’informations. Mais les footballeurs qui évoluent au Sud de l’Afrique sont plus que dix. Chacun fait son trou. Comme il peut. Dans l’ensemble, ils ne se plaignent pas. Bien que le Championnat sud-africain soit bien payé, tous rêvent d’une carrière en Europe. Pour pouvoir figurer, un jour, sur la short liste des joueurs sélectionnables en équipes nationales junior, espoir ou sénior.

Tibet Kipré