Mondial en brèves - Puyol arrête la sélection

Carles Puyol a annoncé sa décision de mettre un terme à sa carrière internationale.
La finale de la Coupe du Monde aura été le dernier match de Carles Puyol en équipe d'Espagne. Le capitaine de la Roja a annoncé ce mercredi, à nos confrères de Marca sa décision de mettre un terme à sa carrière internationale. Il a déjà officiellement demandé à Vicente Del Bosque, le sélectionneur ibérique, de ne pas jouer le match amical qui opposera l'Espagne au Mexique le 11 août prochain. Carles Puyol a également révélé qu'il avait pris sa décision d'arrêter après le Mondial en novembre dernier, lui qui a défendu les couleurs espagnoles à 90 reprises depuis ses débuts internationaux en novembre 2000.
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Candidature à trois pays ?
Le Pérou, la Colombie et l'Equateur pourraient proposer une candidature commune pour organiser le Mondial 2026.
Le Mondial 2026 au Pérou, en Colombie et en Equateur ? Arturo Woodman, le président de l'Institut des sports péruviens, a indiqué mardi qu'il allait rencontrer des représentants des deux autres pays sud-américains pour évoquer l'idée d'une candidature commune. Reste à savoir si la Fifa sera sensible à ce projet... La Corée du Sud et le Japon avait coorganisé la Coupe du Monde en 2002.

Webb revient sur sa finale
De retour en Angleterre ce mardi, Howard Webb s'est exprimé sur son arbitrage lors de la finale de la Coupe du Monde entre l'Espagne et les Pays-Bas.
"Ce furent les deux heures les plus difficiles de ma carrière. Physiquement et émotionnellement, je suis épuisé, mais la Fifa m'a bien soutenu. Nous (Ndlr : lui et ses assistants) sommes partis avec le sentiment d'avoir fait du bon travail dans des circonstances difficiles. C'est un des matches les plus rudes qu'il nous ait été donné d'arbitrer, mais nous avons travaillé dur pour que le football reste au centre des débats", a indiqué l'arbitre anglais à Skysports.

Weiss continue
Le sélectionneur slovaque a rempilé jusqu'en 2014. 8e de finaliste pour sa première participation à la Coupe du Monde en Afrique du Sud, la Slovaquie a logiquement reconduit son sélectionneur. Vladimir Weiss mènera ainsi l'équipe de Robert Vittek jusqu'à la Coupe du Monde 2014.

Torres rassuré
La blessure de Fernando Torres contractée en finale du Mondial n'est pas très grave.
Plus de peur que de mal finalement pour Fernando Torres. L'attaquant de Liverpool s'est fait un claquage en fin de match contre les Pays-Bas dimanche, mais le staff espagnol et celui de Liverpool ont rassuré sur l'état de santé d'El Nino. Les médecins des Red devraient toutefois se déplacer en Espagne cette semaine pour faire un diagnostic précis de la blessure.

Maradona va bientôt savoir
Très marqué par sa défaite en quarts de finale du Mondial devant l'Allemagne (0-4), Diego Maradona, l'ancien sélectionneur argentin, va rapidement être fixé sur son sort. "El Pipe de Oro" doit en effet, rencontrer ses dirigeants jeudi pour faire le point sur son avenir à la tête de l'Albiceleste. "Il y a une certaine urgence, constate Fernando Signorini, préparateur physique de l'Argentine et proche de Maradona, dans L'Equipe de mercredi. Diego doit voir Humberto Grandona (président de l'Afa) cette semaine, normalement jeudi, à Buenos Aires". En effet, le contrat du champion du monde 1986 a bien pris fin après la Coupe du monde. Une situation qui ne pourra pas s'éterniser très longtemps, l'Argentine, officiellement sans sélectionneur, jouant un match amical le 11 août à Dublin.

L'Espagne en folie pour ses héros
Depuis le coup de sifflet final mettant un terme à la finale de la Coupe du monde, dimanche soir, l'Espagne est en ébullition. Sa Roja a été sacrée championne du monde pour la première fois de son histoire et c'est tout logiquement qu'elle a fêté, depuis, l'événement. Après avoir salué ces dernières années les succès sportifs de Rafael Nadal (tennis), Fernando Alonso (Formule 1), Alberto Contador (cyclisme) et de son équipe de basket double championne du monde et d'Europe en titre, le pays a fêté sa Seleccion, qui a atteint le toit du monde en dominant les Pays-Bas (1-0), toute la journée de lundi dans une folie indescriptible.
La folie s'est emparée du pays et notamment de la capitale Madrid qui a accueilli puis fêté comme il se doit ses héros. Après avoir atterri en début d'après-midi et avoir observé une courte pause dans un hôtel madrilène, les joueurs ibériques ont été reçus tour à tour par le roi d'Espagne Juan Carlos et le chef du gouvernement espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero. "Merci les champions, au nom de toute l'Espagne et de tous les Espagnols", leur a lancé un Juan Carlos aux anges après avoir donné à chacun une chaleureuse accolade lors d'une réception au Palais royal. "C'est un triomphe bien mérité pour une sélection exceptionnelle qui a fait vibrer le coeur de tous les Espagnols", a déclaré le souverain, exprimant son "orgueil de voir l'Espagne championne du Monde", un succès qui "rassemble les Espagnols et projette le nom de l'Espagne dans le monde entier". Les joueurs ont ensuite été reçus dans les jardins de la présidence du gouvernement, où José Luis Rodriguez Zapatero s'est lâché en sautant avec eux, le trophée dans les bras. Andres Iniesta, buteur face aux Pays-Bas, a offert à M. Zapatero un maillot de la sélection signé par toute l'équipe, brodé de sa première étoile. "Cette petite coupe est à vous tous, merci beaucoup", a dit sobrement le petit joueur du Barça.

Fabregas avec le maillot du Barça !
Une marée humaine de centaines de milliers de personnes a ensuite accompagné les joueurs montés sur un bus à impériale dans les rues de Madrid et brandissant la Coupe du monde. Sergio Ramos était notamment affublé d'un borsalino et David Villa d'un chapeau en forme de ballon aux couleurs rouge et or. "J'ai vu la coupe du Monde! Pendant une seconde !", chantait une foule enthousiaste au passage de l'autobus de la sélection devant la fontaine de Cibeles, lieu de célébration habituel des victoires du Real Madrid, au milieu des "Campeones, oé oé oééééé!" Attendus sur une esplanade à 21 heures, ils sont finalement arrivés aux alentours de 23h 30 après avoir mis plus de quatre heures pour parcourir huit petits kilomètres.

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