Affaire Tagro-Koulibaly / Le Député Dago Koudou aux partisans de chaque camp: "Ce n’est pas en formant des clans qu’on fera réélire Gbagbo"

Représentant la première Dame à la journée du militant FPI de la zone de Yopougon-centre, le samedi 17 juillet 2010, l’honorable Dago Koudou a profité de cette tribune pour se prononcer sur la guéguerre entre le ministre de l’intérieur, Désiré Tagro et le Président de l’Assemblée nationale, Pr. Mamadou Koulibaly.

Pour le député de Yopougon, il est temps que les pro-Tagro et les sympathisants de Mamadou Koulibaly empruntent la voie de l’apaisement. «Ce n’est pas en formant des clans qu’on fera réélire Gbagbo», a-t-il affirmé. Puis de poursuivre : «Lorsqu’un village brûle, on cherche à éteindre le feu avant de demander qui a mis le feu (…). Ne prêtons pas le flanc à nos adversaires pour nous battre », a-t- il fait remarquer. Selon l’honorable Dago Koudou, la victoire de Laurent Gbagbo à la future présidentielle passe inéluctablement par l’union de tous. « Nous devons taire nos querelles pour ne pas troubler les militants. Il n’y a pas de pro-Koulibaly ni de pro-Tagro. Mais il y a le FPI, voire la Majorité Présidentielle. (…) Si vous voyez Koulibaly, dites-lui de se réconcilier avec Tagro et vice-versa. (…) Soyons unis pour aller sereinement aux élections », a-t-il souhaité. Avant de souligner que « les critiques et les débats ne se feront après les élections ». Revenant sur la cérémonie proprement dite, le député de Yopougon a dit sa fierté à l’égard de tous les doyens qui ont été célébrés pendant cette journée du militant. Dans la même veine, M. Gbamnan Djidan, DDC du candidat Laurent Gbagbo à Yopougon, a déclaré que ces doyens ont fait le bon choix en soutenant pendant plus de 20 ans les idéaux du Chef de l’Etat. Car, dira-t-il, Laurent Gbagbo est le seul qui peut sortir la Côte d’Ivoire du « joug de la puissance coloniale ». « Gbagbo a refusé que nos troupes partent défiler pendant l’indépendance de la France. (…) Il a refusé de jouer les marionnettes, comme certains pays africains l’on fait », a-t-il soutenu. Il a interpellé la France en ces termes : « On ne bombarde pas une armée qu’on considère comme amie». Cette cérémonie, présidée par le Député Molé Molé, a vu la remise de plusieurs diplômes d’honneur à tous ces doyens du FPI ayant 70 ans et plus

R.Dibi