Bandama Maurice depuis Aboisso: "Gbagbo, pas une heure de plus sans élections après le 31 octobre"

Bandama Maurice a parrainé un séminaire de formation organisé à l’endroit des enseignants d’Aboisso le vendredi 16 juillet. Il y a été invité à intervenir sur ‘’Le rôle de l’enseignant dans la victoire du candidat Alassane Dramane Ouattara aux prochaines élections présidentielles’’. Avant, il a éclairé la lanterne des républicains sur l’actualité politique. En homme politique averti, il a justifié que Laurent Gbagbo n’aura pas droit à une seconde de plus à la tête de la Côte d’Ivoire après le 31 octobre 2010. La Constitution limitant le nombre de mandats présidentiels à deux, a-t-il rappelé, ‘’bori bana’’ pour ‘‘l’enfant des élections’’ qui, selon lui, en plus de la légitimité, perdra la légalité à cette date précise. « La Constitution est claire que le président a droit à deux mandats. Gbagbo a épuisé ses dix ans. Si jusqu’en fin octobre il n’y a pas dé élections, en plus de la légitimité, il perd la légalité. S’il est même encore candidat, c’est grâce aux Accords de Marcoussis et de Pretoria. Gbagbo ne peut donc plus se maintenir une seule heure de plus au pouvoir après le 31 octobre 2010. Nous disons donc que les élections doivent se tenir au plus grand tard à cette date », a-t-il éclairé. Avant de démontrer que cela est possible techniquement. Puisque la Commission électorale indépendante(Cei) a prévu d’afficher la liste électorale provisoire le 20 juillet, respectant ainsi les trois mois avant la date des élections comme prévu par les textes. « La Cei est dans le délai », a-t-il signifié. Il félicite et encourage la structure dirigée par Youssouf Bagayoko à « avancer dans le vrai pour sauver la Côte d’Ivoire sans écouter ceux qui n’ont pas intérêt à ce que les élections se tiennent ». Pour lui, aucun argument ne tiendra plus pour retarder les élections, pas même celui du désarmement, les Forces nouvelles ayant, selon lui, joué leur partition. « On ne pourra plus avancer des arguments de ceci ou de cela, ou encore de désarmement. Les Forces nouvelles ont montré leur bonne foi, leur bonne volonté en ayant procédé à l’encasernement de leurs éléments à Bouaké, à Korhogo… », a-t-il prévenu. Revenant au thème du jour, il a indiqué que, de par son rôle dans la société, l’enseignant est le premier levier de la victoire du candidat Alassane Ouattara. « L’enseignant, c’est celui qui donne des enseignes, c’est-à-dire la lumière. C’est un guide. Nous enseignant donc, de par ce rôle de donner la lumière, c’est nous qui allons rendre la victoire à Alassane Dramane Outtara pour sortir la Côte d’Ivoire de l’ombre à la lumière, de la pauvreté à la richesse, de la paresse au travail et du sous-développement au développement », a-t-il signifié. A sa suite, Doumbia Brahima, secrétaire national adjoint chargé des élections au Rdr et formateur du jour, a pour sa part édifié les enseignants sur le rôle de leur structure, le Rer (le Rassemblement des enseignants républicains). Il a expliqué que cette structure est la cheville ouvrière de l’élection d’ADO. Car elle est un organe de formation, de mobilisation, de sécurité mais surtout d’encadrement et d’éclairage des militants. A cet effet, il l’invite à de bonnes relations avec les autres organes. « Gardez de bons rapports avec les autres structures et les militants car la victoire de notre candidat dépend de votre dynamisme », a-t-il recommandé. Avant lui, celui qu’on appelle à Aboisso, le Bouillant, M. Ekponon Jean-Claude, ce transfuge du Pdci et directeur communal de campagne du Rdr à Aboisso, dont l’équipe a organisé ce séminaire, a rappelé que l’objectif visé était de « s’armer de rudiments essentiels pour la victoire du docteur Alassane Dramane Ouattara ». « Posons ensmble les jalons de la victoire d’ADO au 1er tour », a-t-il lancé aux enseignants. La cérémonie s’est déroulée en présence de M. Traoré Mamadou, directeur départemental de campagne (Ddc) à Aboisso et de M. Koné Seydou, Ddc adjoint de Bassam.

Ahoussi Delmas
Correspondant régional