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Politique Publié le vendredi 6 août 2010 | Le Patriote

Colloque du cinquantenaire - Le FPI étale toute sa laideur

Une tribune pour solder des comptes, pour en découdre avec des ennemis, réels ou supposés. C’est ce à quoi ressemblait le colloque sur le cinquantenaire de notre indépendance, qui s’est achevé hier dans la capitale politique. Dès la cérémonie d’ouverture, Laurent Gbagbo, le chef de l’Etat, a donné le ton en s’attaquant à la France : « je vais rappeler leur propre histoire aux donneurs de leçons ». C’est la résurgence de la vieille querelle avec l’ancien président français, Jacques Chirac, qu’il a vite fait d’assimiler à la France. Selon des participants, le chef du clan sera suivi par la troupe de missi dominici, notamment Kadet Bertin, Ago Marthe, Bro Grébé, Dedy Séri, sans oublier le relais sénégalais représenté par le sociologue N’diaye. Selon des témoins de la fondation Félix Houphouët Boigny, la haine de la France et du blanc était si perceptible que des hôtes étaient tellement gênés que s’ils en avaient une possibilité, ils se seraient éclipsés de la salle, pour rentrer chez eux. Comment inviter des personnalités à un colloque et les humilier de la sorte ? Seule la refondation est bien capable d’une telle prouesse. Sans doute, celui qui a le plus surpris l’assistance, le dimanche dernier, était le sociologue sénégalais, Malick N’diaye. Il a choqué plus d’une personne par ses sorties maladroites et ses éloges interminables à Laurent Gbagbo. Beaucoup, dans la salle, se posaient la question de savoir comment un intellectuel peut tant donner dans la compromission ? Mais à la vérité, il n’y avait rien de nouveau sous le soleil de la refondation. Le sociologue s’était déjà illustré dans des diatribes contre la France au lendemain du déclenchement de la guerre.
Comme si cela ne suffisait pas à ternir davantage la crédibilité de ce cinquantenaire, les frontistes se sont illustrés à nouveau, le mardi dernier, lors des exposés du gouverneur de la BCEAO et des représentants de la BAD. Au cours de cette journée consacrée à l’Economie, des membres de la refondation, les mêmes qui ont ouvert le feu sur la France, ont rué dans les brancards, non sans demander un dédommagement pour les pays africains, face à ce qu’ils considèrent comme « l’échec » des programmes d’ajustement structurels. Avec un sang froid impressionnant, selon nos sources, les représentants de ces deux institutions ont renvoyé les dénonciateurs à leurs copies mal rédigées.
Pour sûr, au lieu de poser les bonnes questions sur l’échec de la refondation en ces dix années de gestion de la chose publique, le FPI a préféré adopter la posture de la fuite en avant. Le colloque n’aura été qu’une foire aux récriminations et à la recherche de boucs émissaires pour masquer la mauvaise gouvernance du régime.
Bakary Nimaga

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