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Politique Publié le lundi 9 août 2010 | Le Patriote

Le 31 octobre n’est pas la date du Chef de l’Etat

© Le Patriote Par Emma
Cinquantenaire de la Côte d`Ivoire: le président Laurent Gbagbo assiste à la prise d`armes au palais
Samedi 7 août 2010. Abidjan, palais présidentiel du Plateau. Le défilé militaire est le point culminant des cérémonies marquant la fête de l`indépendance. Photo: le président Gbagbo
Quand on a fini d’écouter le chef de l’Etat, à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, point n’est besoin de sortir d’une école de science politique pour détecter l’idée réelle que l’homme fait de la date de l’élection présidentielle. Il n’y croit point. Autant dire que le 31 octobre 2010 pour la tenue de cette échéance capitale n’est pas sa date. Mijote-t-il un autre coup pour, une fois de plus, surprendre adversaires et partenaires ? Il ne faut pas se faire d’illusions. Gbagbo a juré qu’il n’irait pas « aux élections comme un mouton à l’abattoir ». Samedi dernier, au Palais présidentiel, devant le corps diplomatique, il a répété que les élections ne regardaient que les Ivoiriens qui ont besoin d’aller à leur rythme ; accusant ainsi, comme à son habitude, la communauté internationale de le presser. De la pure diversion pour occulter la grande impatience de la majorité des Ivoiriens de voir se tenir ces élections mais surtout de disposer enfin des cartes d’identité nationale. Une stratégie commode qu’affectionne le chef de la Refondation pour déplacer les vrais problèmes. Le régime de Gbagbo doit quitter ses certitudes pour savoir que le peuple ivoirien dans sa grande majorité, n’en peut plus de subir le supplice qu’il lui impose. Le 31 octobre 2010, un autre rendez-vous manqué en perspectives ? Sans être un devin, il faut dire que ce sera la goutte d’eau qui fera déborder le vase de la grande patience, de l’esprit de dialogue et de responsabilité dont a, jusque-là, fait preuve l’opposition politique ivoirienne. L’opinion nationale et internationale aura tant compris les acrobaties politiciennes d’un régime au bord de la déroute que la mayonnaise risque de ne plus prendre. En un mot comme mille, le 31 octobre 2010, Gbagbo joue sa survie politique.
I.B. Kamagaté
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