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Politique Publié le jeudi 19 août 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Présidentielle 2010 / Gnamien Yao à la diaspora ivoirienne: "Gbagbo est le roseau qui s’est plié sans jamais rompre"

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Table ronde sur la réélection de Laurent Gbagbo - Les Ivoiriens de la diaspora se donnent la main autour de Gnamien Yao
Mercredi 18 août 2010. Abidjan. Hôtel communal de Cocody. Le directeur national de campagne de Laurent Gbagbo, le ministre Gnamien Yao, à la table-ronde organisée par sa représentation chargée des Ivoiriens de l`étranger
A l’initiative du directeur national de campagne adjoint chargé des ivoiriens de l’étranger (DNCA-IE), l’ambassadeur Gnamien Yao, une table ronde sur le leadership du Président Laurent Gbagbo a eu lieu le mercredi 18 août 2010, à l’hôtel communal de Cocody sous le parrainage du maire Jean Baptiste, Gomon Diagou.

‘’La signification pour la diaspora ivoirienne de l’absence du Président Laurent Gbagbo à la Fête du 14 juillet 2010 à Paris’’. C’est autour de ce thème central que les ivoiriens de l’étranger présents à Abidjan ont été appelés à réfléchir. L’ambassadeur Gnamien Yao qui présentait le thème ‘’Laurent Gbagbo, la nouvelle conscience africaine’’ a d’abord vanté les mérites de son candidat qui selon lui, dans l’adversité, s’est montré digne. ‘’Le président Laurent Gbagbo est ce roseau qui a accepté de se plier sans jamais rompre. Lorsque la tempête et la bourrasque passent, il se tient debout. Grâce au Président Gbagbo, la Côte d’Ivoire est restée debout’’ a affirmé Gnamien Yao. Sur les enjeux du scrutin électoral à venir, le conférencier a demandé à son auditoire de faire un choix objectif. ‘’Nous aurons à choisir entre mobiliser nos ressources pour construire des hôpitaux, des maternités, des écoles…ou mobiliser nos ressources pour éviter de disparaître en tant qu’état souverain’’, a-t-il relativisé avant de marteler que le guide et le leader qu’il faut à la Côte d’Ivoire pour les cinq prochaines années au moins, est Laurent Gbagbo. Donnant le sens du vote des ivoiriens de l’étranger, l’ancien ministre de l’artisanat et des PME a fait savoir que ce vote est ce que représente l’arôme Maggi au repas ou encore cette parure du chef traditionnel sans laquelle le chef sent un manque en ce qui concerne ses attributs du pouvoir. ‘’Au soir du 31 octobre, on aura les résultats de Gagnoa, Daoukro, Odienné etc. mais on attendra également ce que dira Paris, Washington, New York ou Genève’’, a insisté le diplomate pour montrer que le vote de la diaspora n’est pas à négliger de par son caractère qualitatif et significatif. Convaincue que l’élection est l’expression de la souveraineté d’un Etat, Maître Hamza Bamba, conseillère juridique du DNCA-IE, a analysé la signification que revêt la notion de ‘’souveraineté des Etats africains’’. ‘’Nous ne voulons pas être l’esclave du champ ni l’esclave de l’intérieur. L’esclave du champ se plaint de ne pas avoir à boire ou à manger. L’esclave de l’intérieur est dans la maison où il a tout et se demande pourquoi aller chercher sa liberté ailleurs. L’un dans l’autre, nous devons être libres et l’acte posé par le Président de ne pas aller au défilé du 14 juillet a toute une signification’’, celle de la souveraineté qui ne saurait être un mythe à en croire l’avocate.

Le bilan de l’audit de la liste électorale et le traitement des rejets.

Il est revenu à Alain Dogou, conseiller spécial du Président de la République chargé des questions électorales, de faire le point de l’opération de vérification de la liste électorale. Selon son exposé, l’opération a pris en compte 1.792.000 personnes après avoir identifié tous ceux qui figuraient sur la liste électorale de 2000 et qui de facto ne sont pas concernés par la vérification. ‘’ Aujourd’hui, il y a 545.000 personnes dont les données ne concordent pas avec celles contenues dans les registres d’état civil. Ces personnes seront soumises à une décision politique. La majorité présidentielle a proposé que ces personnes ne participent pas aux élections, quitte à régler leur cas après ces élections ci. Le contentieux administratif en Côte d’Ivoire et à l’étranger a pris fin, nous sommes au contentieux judiciaire’’, a expliqué le membre du groupe des experts de la majorité présidentielle. Sur le cas des radiations il a expliqué qu’elles sont intervenues après avoir identifié des détenteurs de cartes de séjour sur la liste électorale. A ce jour, sur cette base, a-t-il dit, ce sont 150 à 200 mille dossiers de radiations qui ont été introduits par La Majorité Présidentielle. Une délégation de la diaspora sera reçue par le Chef de l’Etat dans les prochains jours

S.Débally



Laurent GBAGBO, la Nouvelle Conscience Africaine

Par GNAMIEN Yao,
Directeur National de Campagne Adjoint de Chargé des Ivoiriens de l’Étranger




« Il existe une chose plus puissante que toutes les armées du monde, c’est une idée dont l’heure est venue ».
Victor Hugo

Depuis le retour au multipartisme en Côte d’Ivoire, choisir le Président de la République est devenu une épreuve redoutable pour la cohésion et l’unité de notre pays.
L’élection présidentielle du mois d’octobre 2010 obéit à cette règle.

Dans ces conditions, il nous faut faire preuve d’intelligence et de rigueur morale pour faire en sorte que la sortie de crise par l’élection présidentielle nous apporte plus de cohésion sociale et de paix.
Devant les difficultés auxquelles notre pays est confronté depuis bientôt dix ans, l’heure est venue pour chacun de contribuer à favoriser un retour durable à la normale.

Notre pays comme bien d’autres sur le continent africain est à la croisée des chemins.
Depuis dix ans, notre pays doit choisir entre mobiliser ses ressources pour accroître le bien-être de ses populations ou se mobiliser pour éviter de disparaître en tant que pays souverain.

Face à ce dilemme, il s’est trouvé un homme pour indiquer la voie à suivre. Cet homme est à notre avis le Président Laurent GBAGBO.
Notre Président nous a enseignés tout au long de cette crise qu’il était possible, comme le roseau, de plier sans jamais rompre. En un mot comme en mille, malgré les difficultés, il a su et a pu maintenir la Côte d’Ivoire à l’abri de la faillite et du chaos.

Cette capacité à mettre notre pays hors du naufrage programmé, est le moteur de ce qui fonde notre détermination à faire en sorte qu’il demeure le Président de la République de Côte d’Ivoire.
Dans ce nouveau contexte international où les premiers refusent la concurrence des seconds, je dirais l’émergence des seconds, ne faut-il pas s’unir autour du Président Laurent GBAGBO pour dire ensemble: seconds d’hier de ce monde, unissons-nous pour demain?

Hier les pays africains étaient des objets des relations internationales. Leurs choix stratégiques pour exister étaient assistés de l’extérieur.
Depuis la fin de la guerre froide, les pays africains en général et singulièrement la Côte d’Ivoire, notre pays, ont décidé d’agir pour eux-mêmes et par eux-mêmes. Ils veulent vivre leur liberté.

Dans cette quête de liberté vraie, aller en rang dispersé à ce rendez-vous des grands ensembles est suicidaire pour tous et pour chacun.
Dans ces conditions, derrière qui devons-nous, nous aligner pour accroître nos chances de compter parmi les grandes nations de ce monde?

Nous sommes engagés dans une transformation de nos rapports avec le reste du monde. Ceci n’est possible que si nous admettons la nécessité pour nous-mêmes de changer.
Dès lors, comment ne pas admettre que celui qui est porteur de changement soit celui autour duquel il faut bâtir notre avenir commun?

En vérité, le Président Laurent GBAGBO, sur la période 2000-2010, pour rester conforme à nos convictions, a montré au monde qu’il était un vrai leader.
« un vrai leader croît au changement. Il a une perception fine des moyens de modifier le jeu concurrentiel et refuse de se résigner devant les difficultés ».
En un mot, il a la culture du diagnostic.

La Côte d’Ivoire, notre pays est appelée à désigner son chef le 31 octobre 2010.
Évidemment, le prestige de la fonction de Président attire beaucoup d’appelés. En réalité, au soir du 31 octobre 2010, il ne doit y avoir qu’un seul élu.
Cet élu doit être le Président Laurent GBAGBO qui aura su montrer ses qualités d’homme de Paix, de Dialogue et de Justice.
Toutes ces valeurs font de lui, le meilleur parmi les meilleurs.

Au terme de notre communication, notre détermination se justifie par la volonté des ivoiriens de croire en leur destin avec un Président élu, à qui l’on donne la chance de montrer ce dont il est capable sans jamais avoir recours à la force pour le contrarier.
Je vous remercie de votre présence et de votre aimable attention.
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