Il devait gravir les échelons selon la Fédération ivoirienne de football. Mais, François Zahoui va se voir responsabiliser plus tôt que prévu à la tête de l’encadrement technique des Eléphants. En tout cas, si rien ne change à la dernière minute. Car tout reste possible. A tout moment.
Il est clair que la Fédération ivoirienne de football avait prévu un plan pour François Zahoui. Un jour, il devait s’asseoir dans le fauteuil de patron de l’encadrement technique des Eléphants. A un degré moindre comme du temps de Mama Ouattara. A qui il avait été confié la direction technique des juniors en 2003. De là, l’ancien joueur de Montpellier devait avoir en charge, par la suite, l’équipe fanion. Hélas ! Mille fois hélas ! C’est quasiment ce plan qui est concocté pour François Zahoui. Mais énorme concours de circonstances. L’instance fédérale a du mal à accorder ses violons avec les techniciens européens. Sven-Göran Eriksson est rentré. Trop cher pour la bourse ivoirienne. Gérard Gili qui était la meilleure solution palliative s’est retiré pour des problèmes d’humeur. Dommage car, le Français, était à la hauteur de la poche de la Fif. Dans le même temps, arrive le match amical contre l’Italie. L’intérim confié à François Zahoui est assuré avec succès. Bien plus avec la manière. La Fédé n’a pas de technicien de calibre sous la main. Un « national noir » à l’esprit blanc (Zahoui a la double nationalité ivoirienne et française), jeté en ballon d’essai, crée la surprise. Que faire ? Embarrassée, la Fif freine, ses recherches à l’extérieur. Et se pose la question : « Pourquoi ne pas essayer ce garçon » ? Vraisemblablement, c’est ce qui va être fait. Et si les choses se matérialisent, c’est l’ancien coach de l’Africa sport d’Abidjan qui sera sur le banc des Eléphants le 4 septembre contre la Rwanda, à l’occasion des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2012, au stade Félix Houphouët-Boigny. A priori, ça ne gène pas. C’est même un bon choix au plan local. Mais est-ce ce plan-là que la Fif avait tracé pour Zahoui ? Pas si sûr. L’ancien Toulonnais est revenu au bercail, certes, pour les Eléphants. Mais il devait entrer dans un canevas. C’est ce qui avait commencé avec la sélection cadette. Il devait faire ses preuves à ce niveau. Peut-être monter en grade avec les juniors, les Olympiques ou les A’. Ensuite, intégrer le staff de la sélection A. Y passé un moment en qualité de premier ou second adjoint avant de prendre le groupe en main. En fait, il fallait d’abord un vécu en sélection avant d’être propulsé au devant de la scène. Mais la situation aidant, la FIF n’avait quasiment plus le choix, pour ne pas dire le temps. Quand même il n’y a pas le feu en la demeure. Zahoui a le profil. Avec une vision moderne du foot international. Mais il ne faudrait pas que les Ivoiriens qui le réclament aujourd’hui retournent leur veste demain en cas de mauvais de résultat. Et commencer par l’assommer puis diaboliser Jacques Anouma. Comme un enfant, Zahoui n’a pas demandé à naître ou à être là. Il faisait tranquillement son apprentissage quand le pays a eu besoin de lui pour une cause citoyenne. Il sera donc là comme un soldat ou un pompier. Il va faire son trou. Et continuer son chemin avec l’élite. Alors de grâce, qu’on soit indulgent avec lui. Les joueurs l’ont adopté en peu de temps. La Fif aussi. Reste que le patron de l’instance fédérale le confirme pour qu’il commence le travail.
Tibet Kipré
Il est clair que la Fédération ivoirienne de football avait prévu un plan pour François Zahoui. Un jour, il devait s’asseoir dans le fauteuil de patron de l’encadrement technique des Eléphants. A un degré moindre comme du temps de Mama Ouattara. A qui il avait été confié la direction technique des juniors en 2003. De là, l’ancien joueur de Montpellier devait avoir en charge, par la suite, l’équipe fanion. Hélas ! Mille fois hélas ! C’est quasiment ce plan qui est concocté pour François Zahoui. Mais énorme concours de circonstances. L’instance fédérale a du mal à accorder ses violons avec les techniciens européens. Sven-Göran Eriksson est rentré. Trop cher pour la bourse ivoirienne. Gérard Gili qui était la meilleure solution palliative s’est retiré pour des problèmes d’humeur. Dommage car, le Français, était à la hauteur de la poche de la Fif. Dans le même temps, arrive le match amical contre l’Italie. L’intérim confié à François Zahoui est assuré avec succès. Bien plus avec la manière. La Fédé n’a pas de technicien de calibre sous la main. Un « national noir » à l’esprit blanc (Zahoui a la double nationalité ivoirienne et française), jeté en ballon d’essai, crée la surprise. Que faire ? Embarrassée, la Fif freine, ses recherches à l’extérieur. Et se pose la question : « Pourquoi ne pas essayer ce garçon » ? Vraisemblablement, c’est ce qui va être fait. Et si les choses se matérialisent, c’est l’ancien coach de l’Africa sport d’Abidjan qui sera sur le banc des Eléphants le 4 septembre contre la Rwanda, à l’occasion des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2012, au stade Félix Houphouët-Boigny. A priori, ça ne gène pas. C’est même un bon choix au plan local. Mais est-ce ce plan-là que la Fif avait tracé pour Zahoui ? Pas si sûr. L’ancien Toulonnais est revenu au bercail, certes, pour les Eléphants. Mais il devait entrer dans un canevas. C’est ce qui avait commencé avec la sélection cadette. Il devait faire ses preuves à ce niveau. Peut-être monter en grade avec les juniors, les Olympiques ou les A’. Ensuite, intégrer le staff de la sélection A. Y passé un moment en qualité de premier ou second adjoint avant de prendre le groupe en main. En fait, il fallait d’abord un vécu en sélection avant d’être propulsé au devant de la scène. Mais la situation aidant, la FIF n’avait quasiment plus le choix, pour ne pas dire le temps. Quand même il n’y a pas le feu en la demeure. Zahoui a le profil. Avec une vision moderne du foot international. Mais il ne faudrait pas que les Ivoiriens qui le réclament aujourd’hui retournent leur veste demain en cas de mauvais de résultat. Et commencer par l’assommer puis diaboliser Jacques Anouma. Comme un enfant, Zahoui n’a pas demandé à naître ou à être là. Il faisait tranquillement son apprentissage quand le pays a eu besoin de lui pour une cause citoyenne. Il sera donc là comme un soldat ou un pompier. Il va faire son trou. Et continuer son chemin avec l’élite. Alors de grâce, qu’on soit indulgent avec lui. Les joueurs l’ont adopté en peu de temps. La Fif aussi. Reste que le patron de l’instance fédérale le confirme pour qu’il commence le travail.
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