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Sport Publié le samedi 21 août 2010 | Le Figaro

Basket - Le temps est compté

© Le Figaro Par DR
Etats-Unis / Basket-ball : parade à Los Angeles pour le championnat de la NBA
Photo: Kobe Bryant (bras levé) des Lakers de Los Angeles, lors de la parade du championnat de la NBA, le 21 juin 2010 à Los Angeles, aux Etats-Unis
Balayée lors de sa tournée américaine, l'équipe de France aborde le Tournoi de Villeurbanne (22-24 août) avec l'absolue nécessité de retrouver confiance avant les Championnats du Monde.

L'équipe de France débarque à Villeurbanne les maux plein la tête. La tournée américaine a été un désastre. Trois défaites face au Canada (69-58 et 85-63) et aux Etats-Unis (86-55) ont mis en lumière les tares d'une formation qui souffre trop de ses absences dans des secteurs clés (Parker, Noah, Turiaf, Beaubois, Pietrus…) : attaque au point mort (58,7 pts de moyenne), jeu intérieur inexistant, défense suspecte (80 pts encaissés en moyenne), impact trop faible à la mène, adresse fantomatique (34,9 % de réussite face aux USA)… La liste est non exhaustive. Et pourtant, les Championnats du Monde approchent à grands pas. Dans une semaine, les Bleus s'attaqueront à l'intouchable Espagne pour leurs débuts dans la compétition. Il reste trois matches de préparation pour ne pas songer à la boucherie annoncée.

«Même en défense, on n'y est pas»

Côte d'Ivoire, Australie, Brésil, trois équipes qui seront présentes en Turquie, sont au menu des hommes de Vincent Collet à Villeurbanne, de dimanche à mardi. Avant tout, c'est d'eux que doivent se préoccuper les coéquipiers de Boris Diaw. «La première mi-temps contre les USA montre que c'est la direction à suivre. On voulait faire défendre les Américains et on l'a bien fait», note Vincent Collet dans Basketnews. Un motif d'espoir, une sensation de progression à consolider durant trois jours. En l'absence de shooteurs fiables ou d'un Tony Parker qui pénètre pour libérer les espaces, la France sait qu'elle doit miser sur ce qui a fait sa force ces dernières années : sa défense. «Il faut une défense consistante, c'est la marque de fabrique de l'équipe de France, mais même dans ce domaine on n'y est pas, peste Vincent Collet. Il faut que l'on améliore notre cohésion défensive, et à partir de là avoir des relances percutantes». Or, face aux Etats-Unis, les Tricolores n'ont marqué que deux points en contre-attaques quand ils se faisaient punir sur chaque repli défensif.

Ne plus se cacher

Les deux sessions quotidiennes d'entraînement ont donc été axées sur cet aspect fondamental. Ce qui ne fait pas oublier les progrès indispensables à accomplir dans le jeu collectif, sur lequel se greffent des défaillances individuelles. «Au niveau de la culture tactique, on a du retard par rapport à d'autres grandes nations européennes, se plaint le sélectionneur. Dans le jeu en demi-terrain, il faut que l'on fasse plus d'efforts pour avoir des positionnements qui donnent de l'espace de jouer (…) Là, pour l'instant, les joueurs sans ballon sont attirés par la balle comme un aimant. Cela nous gêne». Ce qui produit un déséquilibre entre un jeu intérieur qui ne donne pas confiance, et un jeu extérieur qui prend le pouvoir sans convaincre (6/25 à trois points contre les USA). «On ne fait que jouer extérieur, ce qui fait que les intérieurs sont frustrés et on ne peut pas jouer au basket en ayant la moitié de l'équipe frustrée», prévient Flo Pietrus. Dans une équipe qui doute, commence à se déchirer, le rôle de Boris Diaw et de Nicolas Batum est prépondérant. Leaders naturels, ils doivent tirer vers le haut des hommes (Traoré, Gelabale, De Colo…) dont on attend qu'ils prennent plus de responsabilités. Histoire de partir en Turquie avec un brin de confiance.

Florian Egly (Sport24.com)
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