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Société Publié le mardi 31 août 2010 | Le Temps

Indemnisation des victimes des déchets toxiques : Un responsable échappe à un enlèvement

La procédure d'indemnisation des victimes des déchets toxiques réglée entre le conseil des victimes, les victimes et le cabinet Leigh Day and Co a pris une autre tournure. Un sit-in a été organisé à cet effet à la Préfecture d'Abidjan, le lundi 30 août 2010 par les représentants des victimes afin d'interpeller le préfet d'Abidjan qui a demandé au Renadvidet-ci de surseoir à ce mot d'ordre de manifestation, de marches éclatées de protestation, pour réclamer le paiement des indemnités dues aux victimes non encore indemnisées , la démission du premier président de la Cour d'Appel d'Abidjan et l'annulation des mesures prises par le juge Amon Laurence contre le président du Réseau. Ils ont aussi dénoncé l'attitude de Mme le premier président de la Cour d'Appel d'Abidjan dans cette affaire. Selon eux, elle a pris fait et cause en soutenant M.Gohourou Ziallo dans le différend qui l'oppose à l'autre partie, suite à la gestion des vingt deux milliards cinq cent millions (22.500.000.000). Tout en soulignant que l'avocat de M Gohourou maître Minta Traoré a rencontré ceux des victimes que sont maître Zinda Sawadogo et Kouamé Klemente. Mais depuis qu'un accord de deux mois à été trouvé, rien n'a été fait pour que les victimes reçoivent leur dû. Quant au préfet, il a décidé de s'informer auprès des autorités compétentes pour trouver une issue favorable au dénouement de cette affaire. Kouamé Philippe Bi Ya a, en sus révélé que depuis quelques temps, des personnes cherchent à faire la peau à Hanon Charles Koffi. En démontre la descente musclée que ces individus armés ont perpétrée le 29 août dernier, chez la tante de ce dernier, résidant à Anyama. Selon les informations fournies par les membres du bureau, ces individus se sont présentés comme des éléments de la police criminelle à la recherche d'un dangereux gangster, qui n'est autre que Charles koffi. Aveux qu'ils ont faits à la police et la gendarmerie d'Anyama arrivés sur les lieux. Conduits au poste de police puis à la gendarmerie d'Anyama, ces derniers disent être venus sur ordre du commissaire Gogoua maxime de la police criminelle à l'effet de mettre la main sur M. Charles koffi, qui, selon eux vit depuis un moment avec sa tante au quartier résidentiel d'Anyama. Joint au téléphone, le commissaire Gogoua Maxime a dit ne pas être informé de cette opération. Cependant, il dit détenir un mandat d'arrêt contre M. Charles Koffi depuis le 21 juillet 2010 pour cause de diffamation contre la personne de M. Claude Gohourou, président de la coordination nationale des victimes des déchets toxiques. Il ressort que ces éléments ne sont autres que quatre gendarmes affectés à la sécurité de Gohourou et trois éléments de la Fesci présentés comme des responsables de la coordination de Gohourou. Aux dernières nouvelles, les gendarmes ont décidé d'arrêter deux d'entre eux à la gendarmerie d'Agban pour faute grave. Dame Yao Eugénie a décidé de porter plainte contre les éléments de la Fesci et des gendarmes qui ont menacé d'attenter à sa vie et à celle du président du Réseau.

Franck Hamylton
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