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Sport Publié le vendredi 3 septembre 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Entretien / Oga Maxime (Président de la FINS) - ‘’La natation n’est pas une profession en Côte d’Ivoire’’

La Fédération Ivoirienne de Natation et de Sauvetage (FINS) conduite par le président Oga Maxime s’est confié à L’IA au terme de la saison 2010. Dans cet entretien, le patron des nageurs ivoiriens, dresse le bilan de la saison 2010 et surtout du bras de fer entre la Côte d’Ivoire et le Nigéria

Que peut-on retenir au terme de la saison 2010 ?
Depuis le dimanche 22 août dernier, nous avons mis un terme à la saison 2010 avec le championnat national. Nous analysons présentement le temps des athlètes afin de faire le bilan technique. C’est à partir de cette analyse de temps avec la direction technique nationale que nous pourrons faire un bilan technique. Sinon au point de vue organisationnelle, tout s’est déroulé comme nous l’avons souhaité.

Président, il était prévu dix compétitions pour cette saison. Ce calendrier a-t-il été respecté ?
Non, nous avons fait la moitié. Cela s’explique part le fait que nous avons commencé les compétitions au mois de mars. La piscine a été ouverte qu’en mars et le temps de se préparer pour commencer les compétitions, nous avons dû faire la moitié des compétitions, c'est-à-dire cinq. En ce sens qu’il faut que nous nous arrêterions pour laisser les enfants se reposer afin de faire une saison normale. En 2011, nous avons jugé de commencer le championnat au mois d’août.

Président, comment expliquez-vous que depuis 2002, les nageurs n’arrivent pas à battre les records de Droubry Eliane, de Meledje Lath Geneviève et autres ?
Il faut se dire la vérité. Quand vous arrêtez le travail pendant deux ou trois ans comme cela a été le cas ; la piscine a été fermée pendant près de deux ans. Et ensuite, de décembre 2008 jusqu’en mars 2010, c’est donc évident que pour la natation que les records ne peuvent pas suivre. Pour atteindre ces records, il faut un travail colossal, fait de façon continue et régulière. En natation quand vous vous absentez pour un jour, c’est trois jours a rattrapé. Quand vous calculez, deux ou trois ans perdus, c’est beaucoup d’années à rattraper. Je crois qu’il n’y a pas lieu à se faire peur. Nous allons continuer le travail. Mais cela dépend aussi de la volonté des enfants. Il faudrait, qu’ils soient disponible, acquis à la cause de la natation, pour qu’on puisse les emmener à travailler dur afin de battre ces différents records.

Les nageurs ont le statut d’amateurs. Qu’est ce que cela signifie ?
La définition de la fédération internationale, c’est une fédération amateur ! Nous ne sommes pas une fédération de professionnelle. Donc c’est pour dire qu’un nageur qui vient compétir, son objectif, c’est de remporter des médailles. Au niveau international, une médaille c’est beaucoup d’argent. Mais ils n’ont pas le statut de professionnel. La différence se situe à ce niveau. Nous ne faisons pas de cette discipline une profession à l’instar des Européens, Américains etc. C’est un sport mineur en Côte d’Ivoire, c’est un sport amateur. Et nous considérons que ceux qui arrivent, veulent le faire parce qu’ils l’aiment. Pour le moment, nous ne sommes pas à la profession. Nous avons un régime amateur. Sur le plan mondial nous sommes des amateurs, nous sommes une fédération d’amateur. Cela ne signifie pas que nous ne participons pas aux compétitions internationales. Cela signifie tout simplement que nous ne pouvons pas donner un salaire aux nageurs. Au niveau international, nous participons aux compétitions soit avec nos propres moyens, soit avec l’appui de l’Etat. Si certains nageurs ont des médailles, c’est le ministère qui les récompense. La fédération ne peut que les encourager.

Que se passe-t-il entre la Côte d’Ivoire et le Nigéria à propos de l’organisation du 4e championnat d’Afrique de la zone II ?
Apparemment il n’y a pas de problème. Vous savez, le Nigéria depuis 2008 avait été désigné par la zone II pour organiser le quatrième championnat de la zone II. De report en report jusqu’en janvier 2010, nous nous sommes proposés pour l’organisation. Ce qui avait accepté. Nous étions en pleine préparation pour l’organisation de ce championnat à Abidjan du 10, 11, 12 août dernier, lorsque le Nigéria a fait circuler une lettre de protestation pour dire qu’il n’était pas d’accord que l’organisation revienne à la Côte d’Ivoire, parce qu’il a engagé des fonds énormes et qu’il n’était pas question que la compétition soit délocalisée à Abidjan. En bon élève et pour garder les bonnes relations avec le Nigéria, nous n’avons pas voulu faire un bras de fer. Nous avons consulté le ministère des Sports qui nous a donné le même avis, celui de laisser faire le Nigéria. Sinon cette compétition devrait avoir lieu du 26 au 28 août. J’ai reçu un mail pour me signifier que la compétition ne pourra pas avoir lieu, et qu’on en parlera lorsqu’on sera à Casablanca en septembre pour voir comment nous allons véritablement organiser les compétitions de la zone II
Réalisé par K.A

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