Des éléments du commandant Morou Ouattara, postés dans les différents corridors à Bouna, foulent au pied les droits des populations. Malgré la présence d’agents du Centre de commandement intégré (Cci), d’ex-combattants, présents aux corridors de la ville s’adonnent à toutes formes de racket. Dimanche dernier, des passagers qui se rendaient à Bouna ont été bloqués pendant près d’une heure au corridor-sud de la ville par des éléments du commandant Morou Ouattara qui exigeaient 7 000 francs pour droits de circulation. S’exprimant dans un français approximatif, ils tentent désespérément, tous les jours, de déchiffrer les écritures marquées sur les documents administratifs que leur tendent les voyageurs, avant de les mettre de côté. Quel que soit le document présenté, ils sont intraitables. Seul compte, le droit de circulation qu’ils exigent. Un dialogue de sourds s’engage donc entre les passagers et les éléments des FN. Au final, ils se contentent de 1000 francs pour les laisser passer. Les moins chanceux d’entre les voyageurs sont les piétons, les cyclistes et les motocyclistes qui sont contraints de toujours payer ou de désherber la broussaille autour des corridors avant de passer. Des secrétaires de sections du Fpi, venus des villages des départements de Bouna, Téhini et Doropo pour prendre part à la rentrée départementale de leur parti, ont amèrement fait les frais de cette situation.
Jean Michel Ouattara à Bondoukou
Jean Michel Ouattara à Bondoukou
