Deuil : L’hommage des centrales syndicales à Adiko

Hyacinthe Adiko Niamkey était un homme multidimensionnel dont on ne pourrait relater le parcours en une soirée», disait jeudi, Holland N’da, au nom de la famille et de la Mutuelle générale des fonctionnaires (Mugefci), dont il est le président du conseil d’administration. Dès lors, les trois centrales syndicales, à savoir (l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire), (Ugtci) Dignité et la Fédération nationale des syndicats et associations de Côte d’Ivoire (Fesaci), ont choisi de s’arrêter sur l’aspect de la vie de l’homme qui les concerne. Celui de l’éminent syndicaliste, dont Gnelou Paul, secrétaire général du Syndicat national des enseignants du primaire public (Sneppci), dira qu’il fut le troisième à l’avoir dirigé en 1963, après Philippe Grégoire Yacé et Lambert Amon Tanoh (ministre de l’Education nationale, par la suite). Un poste qu’il occupa jusqu’en 1975. Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (Ugtci), durant de longues années, premier président de la Confédération des organisations de la profession enseignante (Cmope), ex-président de l’Organisation de l’unité syndicale africain (Ousa)…Père du Syndicalisme de participation responsable. Une théorie longtemps combattue, mais qui a fini par s’imposer, au regard des contingences actuelles. Adiko Niamkey, le syndicaliste, l’amoureux du syndicalisme, dont la politique a parfois buté sur les incompréhensions de ses plus jeunes collaborateurs a rompu les amarres le 04 septembre dernier, après plusieurs années de retraite.

Une veillée de prière se tiendra à Ivosep de Treichville, suivie de la levée du corps le mardi 22 et de l’inhumation le lendemain (23) à Bonoua.

Marcelline Gneproust