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Économie Publié le vendredi 24 septembre 2010 | L’intelligent d’Abidjan

Bceao / Face au taux de bancarisation très bas - Le Gouverneur Dacoury incite la population à l’ouverture de comptes

© L’intelligent d’Abidjan Par Nathan Koné
Cinquantenaire / colloque international pluridisciplinaire : les travaux, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix
Mardi 3 août 2010. Yamoussoukro, Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix. Photo: le Gouverneur Philippe-Henri Dacoury-Tabley, de la BCEAO
Le gouverneur de la BCEAO (Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest), Philippe-Henri Dacoury-Tabley a procédé le jeudi 23 septembre 2010 au lancement officiel de la campagne de communication sur la promotion de la bancarisation et l’utilisation des moyens de paiements scripturaux de l’UEMOA au siège de l’institution à Dakar. Il a déploré le fait que l’environnement financier et bancaire dans les pays de l’UEMOA soit caractérisé par un faible taux de bancarisation et une faible utilisation des instruments de paiement scripturaux. A l’en croire, dans l’espace UEMOA, les titulaires de comptes représentent moins de 10% de la population contre un taux avoisinant 40% et 60% dans certains pays africains tels que le Maroc et l’Afrique du Sud. Ces faibles taux ont pour conséquence selon lui, une forte propension à utiliser des monnaies et des billets de banque. Plusieurs facteurs sont à l’origine d’une telle attitude. Entre autres, la méfiance de la population vis-à-vis des instruments de paiement scripturaux, le faible niveau de revenu des populations, les difficultés d’accès aux services bancaires. A cela s`ajoute l`insécurité inhérente à la gestion des moyens scripturaux de paiement. C’est pourquoi estime-t-il, « cette campagne de communication qui s’étend sur 6 mois vise à porter le taux de bancarisation au cours des 5 prochaines années à 20% contre un taux qui se situe actuellement entre 3 et 8% dans l’Union. Aussi ambitionne-t-il de faire connaître les nouveaux systèmes de paiement mis en place par la Banque Centrale dans la zone Uemoa qui respectent les standards modernes et internationaux. Il s’agit notamment du SICA-UEMOA (Système Interbancaire de Compensation Automatisée dans l’Uemoa) consacré à la télécompensation des moyens de paiement de masse à savoir les chèques, les effets de commerces et les virements inférieurs à 50 millions FCFA. La réforme des systèmes de paiement initiée depuis août 1999 par la BCEAO est entrée dans sa phase d’exploitation avec la mise en production du STAR-UEMOA (Système de Transfert Automatisé et de Règlement dans l’UEMOA) depuis 2004. C’est donc pour consolider tous les acquis de cette réforme qu’il est apparu nécessaire d’organiser une campagne de communication sur la promotion de la bancarisation et de l’utilisation des moyens de paiement scripturaux dans l’UEMOA. Cette action de communication vise à faire profiter à l’ensemble de la population le bienfait des nouveaux systèmes de paiement mis en place. Avant lui, Wabi Olou, directeur adjoint des services bancaires a présenté les principales modalités de la campagne en 4 points
Armand Kouamé

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