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Société Publié le jeudi 7 octobre 2010 | Fraternité Matin

Espace Uemoa : 40 avocats s’imprègnent des textes sur la libre circulation des personnes et des biens

Une quarantaine d’avocats du barreau ivoirien et deux représentants du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme s’imprègnent depuis, hier, à Ivotel au Plateau, des textes régissant la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine). Ouvert par M. Ali Yéo, directeur de cabinet représentant le Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, le séminaire de formation porte tout aussi pour les concernés, sur le droit qui est le leur de s’établir et d’exercer dans n’importe quel pays de l’Uemoa. Donnant les raisons qui sous-tendent la formation ainsi dédiée aux avocats, l’organisateur principal du séminaire qui n’est autre que le Représentant résident de la Commission de l’Uemoa, M. Cheick N’Dir, est revenu largement sur le contenu du Traité instituant l’Uemoa. En effet, l’on retient de son intervention que la création en janvier 1994, au Sénégal, de l’Union repose sur un ambitieux projet de la création entre les Etats membres d’un marché commun. Dont la mise en œuvre s’articule autour de trois ouvertures majeures, à savoir : - la libre circulation des personnes, biens, services et capitaux – le droit d’établissement des personnes exerçant une activité indépendante ou salariée, et enfin – la mise en place d’un tarif extérieur commun et une politique commerciale commune. Pour traduire dans les faits les points ainsi énumérés, l’Uemoa, selon Cheick N’Dir, a élaboré des textes qui, malheureusement ne sont toujours pas bien connus de tous et des personnes auxquelles ils s’adressent particulièrement. C’est donc à partir de ce simple constat du terrain que les avocats ivoiriens sont invités, à travers ce séminaire, à s’aguerrir pour être présents comme tous leurs confrères des autres Etats sur l’espace Uemoa. Dans le cas spécifique de ces redresseurs de torts, le représentant résident de l’Uemoa dit qu’au terme des échanges qui vont se faire pendant les trois jours du séminaire, les participants auront à répondre et prendre des résolutions sur bien des préoccupations. Il s’agit, entre autres, de savoir si : «nos administrations, dans les Etats membres, partie prenante dans la mise en œuvre de ce règlement, jouent efficacement leur rôle. Les barreaux d’accueil et d’origine ont-ils été d’un appui appréciable aux avocats désireux de s’installer dans un autre pays membre ? »

Avant de procéder à l’ouverture du séminaire, M. Ali Yéo a tout d’abord traduit aux organisateurs la reconnaissance du gouvernement ivoirien. Il a, ensuite, abondé dans le sens des raisons évoquées de la rencontre. «L’abolition des discriminations fondées sur la nationalité des ressortissants de l’espace Uemoa et le droit de rechercher un emploi ou de s’établir dans chaque Etat de l’Union demeurent toujours un souhait, malgré les règlements et directives élaborés et adoptés afin de faciliter une liberté de mouvement et d’exercice des corps de métiers que sont ceux des médecins, architectes, experts-comptables agréés, avocats, pharmaciens et chirurgiens-dentistes», a-t-il notamment fait savoir.

Les travaux du séminaire qui ont commencé par l’exposé de M. Issouf Maïga, directeur des Affaires juridiques de la Commission de l’Uemoa s’achèvent, vendredi, au même endroit.

Landry Kohon
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