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Politique Publié le mardi 12 octobre 2010 | Nord-Sud

Lida Kouassi dédicace son livre à Paris :“Claude Guéant est venu parce qu’un candidat est bien placé”

© Nord-Sud Par abidjan.net
France - Claude Guéant, secrétaire général de l`Élysée
Photo: Claude Guéant, Haut fonctionnaire français, actuel Secrétaire général de l`Élysée
“Témoignage sur la crise ivoirienne. De la lutte pour la Démocratie à l’épreuve de rébellion”. Tel est le titre de l’ouvrage que vient de publier l’ex-ministre Lida Kouassi Moïse. Au cours de la dédicace à Paris, il a longuement parlé des relations entre la France et la Côte d’Ivoire, avec la visite récente de Claude Guéant.

“Dans cette élection, la France n’a pas de candidat, elle n’a pas de favori. Son devoir est de ne pas en avoir», a déclaré le Secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, le dimanche 3 octobre, en visite à Abidjan. Cette assertion est-elle sincère ou relève-t-elle de la langue de bois diplomatique ? La question mérite d’être posée si l’on considère l’interprétation donnée de cette visite le samedi 9 octobre à Paris par Moïse Lida Kouassi. Au cours de la dédicace de son livre « Témoignage sur la crise ivoirienne. De la lutte pour la Démocratie à l’épreuve de rébellion » (édition L’Harmattan), l’ex-ministre de la Défense a commenté la visite de l’émissaire du président français en ces termes : « Si Claude Guéant est venu à Abidjan, c’est qu’un candidat est bien placé pour l’emporter ». Ainsi, la venue du secrétaire général de l’Elysée ne serait pas fortuite. Que retenir d’autres de points essentiels sur l’ensemble des 274 pages du livre ? Deux points principaux pourraient être mis en exergue : les péripéties de la disgrâce de l’ex-collaborateur de Laurent Gbagbo et les accusations à peine voilées formulées contre l’opposant Alassane Ouattara et son parti le Rdr (Rassemblement des républicains ». La descente aux enfers de Moïse Lida Kouassi, de ses propres aveux, découle de la mort de son « frère » Emile Boga Doudou et de l’échec cuisant des forces loyalistes lors de l’opération de reconquête de la ville de Bouaké, le 7 octobre 2002. « Après cette déconvenue à Bouaké, (…), tout Abidjan bruit déjà de rumeurs, des plus invraisemblables aux plus folles à mon sujet. (…) Dès cet instant, tout va être mis en œuvre pour me diaboliser et me dépeindre comme un traître à la République. Il me semble, en fait, que dans l’esprit de la plupart de mes camarades, j’aurais dû ne pas survivre, mais plutôt être assassiné. Tout se passe comme s’il y avait une conspiration pour m’éliminer politiquement », écrit-il.

Karim Wally à Paris
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