x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 27 octobre 2010 | Le Patriote

Espace Election - Pour bien voter ADO il faut respecter un certain nombre de dispositions - Les électeurs déplacés - le retour des déplaces

Des personnes ne sont plus dans les villes ou elles se sont enrôlées. Elles doivent y retourner pour le vote. Ceux qui peuvent organiser des convois pour réduire les couts de transport sont encourages à le faire. S'il se trouve des militants et sympathisants dans cette situation qui ne mettent pas tout en œuvre pour retourner voter dans leur lieu d'enroulement, pourront-elles être en paix avec leur conscience? La contribution des transporteurs sera déterminante à ce niveau. Ils doivent faire des facilités aux personnes qui se trouvent dans ce cas. Dans cette perspective, la DCCQE et "MON ADO TRANSPORTEUR" informent tous les militants et les électeurs d’ADO que des facilités leurs seront accordées pour retourner retirer leurs cartes et rester voter ADO. Il s'agit de réduire le coût du transport entre Abidjan et la localité concernée. Pour bénéficier de ce service, il faut avoir son récépissé d’enrôlement, la carte d'électeur ou la nouvelle carte d'identité. Si vous êtes dans ce cas, alors appelez les numéros suivants : 07 08 44 11 / 46 00 29 18 / 06 34 06 56

- la préparation du scrutin du 31 octobre:
Le dimanche prochain doit être consacré entièrement au vote. Les marches pour la nourriture se feront donc le samedi 30 octobre. Ne faites aucune autre activité le dimanche prochain tant que vous et vos proches n'avez pas fini de voter. Sensibilisez tous les électeurs d’ADO à agir ainsi.

- la détermination
Chacun est conscient que le 31 octobre est la porte pour le changement en Cote d'Ivoire. Il faut garder la détermination qui vous a animé jusqu'à maintenant pour ratisser large. Allez partout sensibiliser et former à bien voter ADO. Exposez a tous les Ivoiriens sans exclusion les solutions d’ADO pour la Côte d'Ivoire, pour la famille, les jeunes, la femme, l'emploi, la santé, etc. Ne répondez pas aux provocations d'où qu'elles viennent. Restez concentrés sur l'objectif.

Présidentielle/ Les révélations d’un ancien militaire :
“Ils nous ont promis 150 millions pour attaquer Abidjan”
Kouamé Latt Marcelin est un ancien militaire des Forces armées nationales. Hier, il a invité les journalistes pour un point de presse. Selon ses dires, il aurait été approché par des officiers supérieurs des FDS afin de fomanter une attaque contre des camps d’Abidjan afin d’arrêter le processus électoral. Nous vous proposons sa déclaration.
Présentez-vous à nos lecteurs et expliquez-nous la raison de votre présence dans nos locaux ?
Je suis le président du Collectif des anciens militaires PDL (Pendant la durée légale) de Côte d’Ivoire. Depuis le dimanche à 21 h 10, j’ai été contacté par des éléments des Forces de défense et de sécurité pour assister à une réunion. Je me suis rendu à la rencontre avec quelques membres du collectif. Avant d’aborder l’ordre du jour de la réunion, ils ont proposé 150 millions de francs Cfa au collectif. Au cours des débats, il est ressorti que, dans la nuit du 29 au 30 octobre, le collectif des anciens militaires doit mener un combat sur toute l’étendue du territoire. Le collectif sera basé au camp commando de Koumassi et devra recevoir du renfort de nos forces de l’ordre. D’autres groupes seront à Akouédo, à Abobo, Anyama, à la cité Bae de Yopougon, à Yamoussoukro, Daloa, Gagnoa, à San-Pedro avec les éléments de la Marine. Des officiers de l’armée ont pris part à cette réunion.
Pouvons-nous avoir des noms ?
On se connaît comme ça de visage, mais pas par les noms. Il y avait des officiers de la police nationale. Après cette réunion, nous nous sommes retirés pour analyser la situation parce que nous sommes tous fatigués de la crise. Nos parents, nos enfants souffrent, nous-mêmes, nous souffrons. C’est pourquoi nous avons pris la décision de dénoncer ce qui est en train de se tramer. J’ai souhaité me confier à la presse pour prendre l’opinion à témoin. Il faut dénoncer ces individus mal intentionnés qui veulent créer le chaos dans le pays au moment où les Ivoiriens s’apprêtent à se rendre dans les urnes pour l’élection présidentielle.

Ne craignez-vous pas pour votre sécurité ?
Non, je ne crains pas pour ma sécurité parce que je défends mon pays. Nous ne voulons plus avoir du sang dans ce pays. C’est pour cela que nous venons face à la nation ivoirienne dévoiler la manipulation des ex soldats.

A part votre structure, quelle autre entité militaire était présente ?
Il y avait certaines autorités civiles. Je n’ai pas aussi leurs noms.
Vous reconnaissez au moins quelques unes
Je préfère taire les noms.

C’est pour rendre un peu plus crédible ce que vous dites
Le préfet de police d’Abidjan et le sous directeur de la sûreté de la police nationale étaient présents.

Comment devait se dérouler l’opération ?
Le 29 octobre, à partir de 22 h, on nous mettait dans un camp avec des armes à feu, des armes lourdes. De minuit à 6 h, on devait faire des tirs sur Abidjan. Cette situation trouble allait permettre le report des élections du 31 octobre.

Vos révélations ne sont-elles pas faites pour créer justement des doutes dans les esprits des populations ? N’est-ce pas, en d’autres termes, une manipulation du pouvoir en place ?
Nous avons dit aux autorités qui nous ont contactés de nous dire les raisons de cette opération. Elles nous ont expliqué que beaucoup de militants de La majorité présidentielle ne s’étaient pas fait enrôler. Et quand ils voient la liste électorale, elles se rendent compte que le Rhdp est en avance. Alors pour confisquer le pouvoir, il fallait faire quelque chose. Avec les troubles, la date des élections sera repoussée au plus tard en 2015.

Combien de membres revendiquez-vous ?
Le collectif regroupe 8.000 personnes. Tous des anciens militaires.

Pourquoi ne vous êtes vous pas adressé à l’Onuci ?
Il fallait envoyer un courrier à l’Onuci. J’ai demandé à un de mes membres de préparer le courrier qui doit être déposé cet après-midi (hier, ndlr).

Quel était l’effectif des hommes qui devaient prendre part à l’opération ?
Le collectif des anciens militaires a mobilisé 500 éléments. Au sein des Forces de l’ordre et de sécurité, des éléments clé avaient été contactés.

Où s’est tenue la rencontre ?
La rencontre s’est passée au Conseil économique et social de 21 heures à 2 heures du matin.

Qui a présidé la rencontre ?
Elle a été présidée par un colonel en poste à l’état major. Je n’ai pas retenu son nom. Sachez que depuis un certain moment, on a des éléments qui sont très bien entretenus. Leur niveau de vie a changé (…) je peux dire que le plan a échoué parce que la majorité des membres du collectif attend mon mot d’ordre. J’avais déposé une copie du communiqué à la Rti pour inviter les anciens militaires à une concertation. Heureusement, la Rti n’a pas fait passer ce communiqué parce que nous n’avons pas pu payer les 100.000 Fcfa pour sa diffusion. J’ai dit Dieu merci, la rencontre n’a pas eu lieu.

Le démenti des FDS
Nous avons tenté de joindre aussi bien le service de communication de l’Etat major des armées que celui de la police, dont les autorités ont été mises en cause. En vain. Toutefois, une source policière marque son étonnement face à ces révélations. “Votre informateur veut se faire voir. C’est un affabulateur. Nous ne nous reconnaîssons pas dans ces accusations fantaisistes”, indique cette source qui dit ne pas parler au nom des autorités officielles. Bien évidemment, elle a souhaité garder l’anonymat. Selon nos informations, le Général Philippe Mangou, chef d’Etat-major des FANCI devrait rencontrer les journalistes ce jeudi pour une déclaration. Ce sera donc l’occasion d’éclairer la communauté nationale sur les accusations graves de ce ancien militaire.


En campagne dans le Moyen Cavally et les 18 Montagnes
Accueil et mobilisation exceptionnels pour ADO
ADO accueilli avec fastes et honneurs
Est-il encore besoin de dire qu’Alassane Dramane Ouattara draine des foules ? Evidemment non ! L’exemple de la mobilisation des Ivoiriens autour de la candidature du Président du Rassemblement des Républicains (RDR) a été donné hier dans les Régions du Moyen Cavally et les 18 Montagnes où il a été accueilli avec fastes et honneurs. En se rendant, respectivement, dans les villes de Duékoué, Bangolo et Man, le candidat à qui toutes les populations des 19 régions de régions de la Côte d’Ivoire ont pris l’engagement de porter à la magistrature suprême, à l’issue du scrutin présidentiel du 31 octobre prochain, a vu comment les peuples Wê, Dan et Malinké de ce terroir sont attachés à son programme de gouvernement et son message empreint de paix. Et pour lui prouver cet attachement, jeunes, vieux, hommes et femmes de toutes les couches socioprofessionnelles se sont mobilisés autour de lui partout où il est passé. C’est le cas de la rencontre entre ADO et les couches socioprofessionnelles au Centre Audiovisuel de la Cathédrale Saint Michel de Man qui a refusé du monde. C’est une véritable marrée humaine qui est venue écouter le dernier message du chef des Républicains.
Le tout commence dans la matinée. Et c’est précisément à 10H 40 mn que le Jet privé, estampillé « ADO Solutions pour la Côte d’Ivoire », qui transporte celui dont les solutions convainquent les Ivoiriens atterrit sur le tarmac de l’aéroport de Man, dans une liesse populaire entretenue par les chants et danses traditionnelles et une foule compacte de militants et sympathisants du RDR. Au bas de l’échelle de coupée, plusieurs responsables du parti de M Ouattara, des autorités militaires du Centre de Commandement Intégré (CCI) et des Forces Nouvelles accueillent celui que la majorité des Ivoiriens baptisent "le candidat de l’espoir". Dès qu’il fait son apparition, c’est une véritable clameur qui s’élève sur l’aéroport. "ADO Président" ; "ADO, Président Choco- civilisé" fusent de partout. C’est l’hystérie collective lorsque le Brave Tchè apparaît à l’entrée de l’appareil, les deux bras levés en l’air.
Les acclamations et les chants l’accompagnent jusqu’à sa voiture aussi aux couleurs et insignes de l’avion. Le cortège fait d’innombrables véhicules et motos met le cap sur la ville de Bangolo. Ville carrefour entre la région du Moyen Cavally et celle des 18 Montagnes, ADO marque une halte dans cette localité où il est où le maire Guiri Aimé, le Colonnel Oulata Gaoudit et constance Yaï l’accueillent. « Merci à M. le maire et à tous les fils de Bangolo qui travaillent avec moi. Nous devons gagner ces élections pour faire de belles choses ici à Bangolo », a rassuré ADO avant que le cortège s’ébranle sur Duékoué, ville du Moyen Cavally où ADO donne ses dernières consignes à "la Place Félix Houphouët-Boigny". « L’heure du changement a sonné, nous sommes sûrs que dimanche prochain, nous allons faire partir la refondation du pouvoir », a dit l’ancien Directeur général Adjoint du Fonds Monétaire International à une foule qui continuait de grossir.
Après la pause déjeuner qui a pour cadre le domicile du maire d’Abobo, Adama Toungara, natif de Duékoué, l’impressionnant cortège se met en branle en direction, à nouveau, de Man. A l’entrée de la ville, c’est un cortège touffu qui serpente vers la ville. Sur quinze kilomètres, du carrefour de l’aéroport au Centre Audiovisuel, en passant par le carrefour Zélé, le collège municipal, c’est un embouteillage monstre qui se crée. Mais, allègrement, le cortège atteint le CAV.
Il est venu, il s’est adressé aux populations qui lui promettent leurs suffrages le 31 octobre prochain.
Jean- Antoine Doudou (Envoyé spécial)
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ