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Politique Publié le mercredi 27 octobre 2010 | Notre Voie

Bouaké Les bérets verts sèment la terreur

© Notre Voie Par DR
Dissolution de la CEI et du gouvernement - Images des manifestations de rue du RHDP à Bouaké
Lundi 22 février 2010. Bouaké. La préfecture incendiée, la mairie saccagée, 07 véhicules calcinés
Le scrutin du 31 octobre risque d’être très amer pour nombre de nos compatriotes vivant dans les zones contrôlées encore aujourd’hui par les ex-rebelles. A Bouaké, ce sont les bérets verts de la compagnie Guépard du chef rebelle Chérif Ousmane qui quadrillent la ville à la recherche des militants de La majorité présidentielle. Non seulement, au vu et au su de tout le monde, ils déchirent les affiches du candidat de La majorité présidentielle, détruisent ses pancartes mais aussi bastonnent ses militants comme ils ont l’habitude de se frapper. Jeudi dernier, dans le quartier d’Ahougnansou (Bouaké), ils ont poursuivi et arrêté des jeunes dont certains sont de la Fesci qui faisaient le porte-à-porte pour expliquer comment voter aux électeurs. Quatre d’entre ces jeunes qui ont été rattrapés ont été déshabillés et tabassés comme de vulgaires bandits. Ils portent aujourd’hui les stigmates de cette barbarie qui risque de continuer ainsi si rien n’est fait pour l’arrêter.

A Djèbonoua, des individus ont coupé les routes avec de gros arbres qu’ils ont abattus sur les voies principales empêchant ainsi ceux qui font une campagne de proximité d’atteindre des villages. Devant cette violence qui ne s’explique pas, les populations des villages ont commencé à prendre peur. Elles craignent même pour leur vie si après le vote les ex-rebelles se rendent compte qu’elles n’ont pas donné leurs voix au candidat préféré des bérets verts de Chérif Ousmane. A un partisan de Laurent Gbagbo parti solliciter leurs voix, voici ce que ces populations ont répondu : “Nous sommes prêts à voter pour le président Gbagbo, mais nous avons peur pour notre vie. Si après le vote il gagne, nous serons malmenées le temps que des militaires arrivent pour nous sauver. Même si par malheur il ne gagne pas, là ils vont nous exterminer d’autant que nous ne sommes pas protégées alors que les rebelles ont toujours les armes. Aidez-nous à faire notre choix dans la tranquillité et la paix”, ont-elles dit dans presque tous les villages.

Michel Amani Nguessan, ministre de la Défense et fils de la région, est interpellé pour rétablir l’ordre avant qu’il soit tard.

Zabril Koukougnon
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