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Sport Publié le lundi 22 novembre 2010 | Notre Voie

Roger Ouégnin (PCA de l’Asec Mimosas) : “C’est Gbagbo qui a les hommes capables de relever le sport”

© Notre Voie
Football: Me Roger Ouégnin
Football: Me Roger Ouégnin ,PCA de l’Asec Mimosas
A l’occasion de la présentation de la politique sportive du président Gbagbo, Me Roger Ouégnin, l’un des orateurs de la commission sport et loisirs a rendu un témoignage sur les effets de la guerre au niveau du sport hier dans la salle Jean Marie Adiaffi du palais de la culture de Treichville. Et cela dans le cadre du Village électoral du candidat de La Majorité présidentielle.


Les méfaits de la guerre sur le sport

« La guerre déclenchée en 2002 a freiné tout le programme du président Gbagbo au détriment du sport. Quand on était en train de postuler pour l’organisation de la coupe d’Afrique des nations 2006 on avait tous les projets d’infrastructures sportives qui devraient permettre à la Côte d’Ivoire de renaître. Malheureusement le pays coupé en deux a freiné le président Gbagbo dans toutes ses initiatives. Il est facile de dire que rien n’a été fait en sport. Je ne vois pas de pays en guerre qui puisse mener à bon port toute sa politique. Après le déclenchement de la guerre, le grand souci du président était de ramener la paix. Il y a mis toutes ses énergies. Aujourd’hui grâce à l’accord politique de Ouagadougou, il a enclenché un mouvement de réconciliation nationale. Il faut consolider cette réconciliation. C’est lorsque le pays est en paix qu’il devient performant. Et les populations ne peuvent évoluer que lorsqu’il y a la paix.


De l’échec de la Côte d’Ivoire pour l’organisation de la CAN 2006

En 2002 j’ai été chargé de présenter la candidature de la Côte d’Ivoire à l’organisation de la CAN 2006. Dans ce cadre, je me suis rendu au Kenya pour une mission le 18 septembre. A peine ai-je déposé ma valise, que j’apprends que ça ne va pas à Abidjan. C’était le début de la guerre. Au moment de défendre notre candidature, on nous demandait par exemple, quel gouvernement allait organiser cette CAN ? Celle du Sud ou du Nord ? Ce sont ce genre de questions qu’on nous posait. Ça nous a fait très mal. Bien évidemment ça ne pouvait pas marcher. La guerre a ruiné tous nos espoirs. Ça a été pareil en 2004, lorsque des entreprises voulaient s’engager à nos côtés pour financer les projets. Ce sont des choses qu’il faut rappeler. Le candidat Gbagbo qui est un passionné du sport a un programme préparé avec des hommes capables de pouvoir le réaliser. Qu’on ne me dise pas qu’en 5 ans on va faire ceci ou cela. quels que soient les moyens financiers qu’on mettra à votre disposition, il faut faire travailler le cerveau. Et c’est Gbagbo qui a les hommes capables de faire ce travail. D’abord lui-même en connaisseur et l’équipe dont il dispose. Ce programme touche l’éducation et l’emploi des jeunes, la construction des infrastructures, la promotion des autres métiers de sport, comme entraîneur, médecin, kinés, les secrétaires généraux et les équipementiers, etc. Dans deux ou trois ans, la Côte d’Ivoire va rebondir.


De la résistance de la Côte d’Ivoire

La crise a frappé fort les sportifs. L’Asec Mimosas en sait quelque chose. Mais nous ne sommes pas tombés. Nous avons résisté comme la Côte d’Ivoire l’a fait. Si aujourd’hui il y a des envies de diriger ce pays c’est parce qu’il vit encore. Pendant la crise, on a participé à deux coupes du Monde de football. Je crois qu’on est capable d’aller plus loin. Le Ghana a raté de près la finale de la coupe du Monde. Nous aussi, pouvons faire cela.


Bilan sportif du candidat Gbagbo

Gbagbo aurait pu faire beaucoup de choses. Mais il ne faut pas ignorer que tous les ministres qui ont dirigé le ministère du Sport, à part Mel Théodore qui vient d’arriver, sont tous du camp opposé. Ils font partie aujourd’hui du RHDP. Ces ministres issus du rang des opposants avaient la gestion des infrastructures économi-ques. Et on ne peut pas dire qu’ils n’avaient pas de moyens de faire quelque chose ! Ils étaient là juste pour saboter le mandat du président. Ils ont eu suffisamment d’argent pour constituer leur trésor de guerre. Aujourd’hui ils s’en servent pour revendiquer la magistrature suprême. On reproche un non bilan au président Gbagbo. Je suis désolé. Des choses ont été faites. On pouvait aller plus loin. Malheureusement on a été freiné. On ne l’a pas laissé travailler. Il m’a nommé en tant que conseiller spécial en sport et loisirs. Quand on se rencontre parfois j’ai pitié de lui. De quoi parle-t-on ? Il faut réunifier le pays. C’était cela sa priorité. Aujourd’hui il y a des gens qui se présentent pour demander 5 ans. Qu’est-ce qu’ils ont fait pour maintenir ce pays debout ? Gbagbo sera réélu. C’est une question de justice. Il faut que tout le monde se lève pour dire c’est lui qu’il faut.
Et il gagnera.

Propos recueillis par Ephrem Touboui
ephremtouboui@hotmail.fr
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